Actualisé à 20h14 - Une fumée blanche s’est échappée mercredi soir de la cheminée de la Chapelle Sixtine, annonçant l’élection du nouveau ...
Actualisé à 20h14 - Une fumée blanche s’est échappée mercredi
soir de la cheminée de la Chapelle Sixtine, annonçant l’élection du
nouveau pape qui succèdera à Benoît XVI après sa démission historique le
28 février. C'est l'Argentin Jorge Mario Bergoglio qui a été élu. Il
s'apellera François Ier.
Il faudra toutefois attendre plus d’une demi-heure pour connaître le nom du nouveau chef de l’Eglise catholique et de son 1,2 milliard de fidèles, le temps que celui-ci accepte sa charge, se recueille et revête ses nouveaux habits.
Après la formule «habemus papam» prononcée par le cardinal français Jean-Louis Taurant, le 266ème pape de l’histoire fera son apparition au balcon pour sa première bénédiction urbi et orbi.
Une immense clameur a aussitôt retenti Place Saint-Pierre, avec les cris de joie poussés par une foule nombreuse qui brandissait des drapeaux et scandait «habemus papam» et «viva il papa», pendant que les cloches résonnaient à toute volée.
Cette élection met un point final à quatre semaines inédites et mouvementées, depuis l’annonce surprise le 11 février par Benoît XVI de sa renonciation à l’âge de 85 ans --une première en sept siècles, depuis celle du pape moine Célestin V.
Le prochain pape se retrouve à la tête d’une Eglise confrontée à de grandes difficultés: sécularisation massive dans les pays de tradition chrétienne, scandales de pédophilie et de corruption qui remontent sans cesse du passé, mauvaise gouvernance et intrigues à la Curie, difficultés d’adaptation aux cultures locales, rapports tendus avec l’islam rigoriste, contestations diverses.
Depuis un mois, le plus petit Etat du monde bruissait de rumeurs sur le profil souhaité de l’élu --administrateur à poigne, pasteur chaleureux, théologien, réformateur moderne mais respectueux de la tradition.
Serait-il italien à nouveau --après 35 ans de pontificat polonais et allemand--, européen, nord ou sud-américain, africain, voire asiatique? Le rapport des forces était déséquilibré entre nord et sud. 60 des 115 princes de l’Eglise appelés à voter sont européens (dont 28 Italiens). 19 seulement sont latino-américains, 14 nord-américains, 11 africains, 10 asiatiques, un australien.
Les «papabili» les plus souvent cités avaient été le Canadien Marc Ouellet, le Brésilien Odilo Pedro Scherer, l’Italien Angelo Scola. Tous des hommes énergiques et doctrinalement sûrs, pas révolutionnaires, manquant de charisme mais estimés. Avec des points de ressemblance avec leur mentor Joseph Ratzinger. source : lalsace.fr
Il faudra toutefois attendre plus d’une demi-heure pour connaître le nom du nouveau chef de l’Eglise catholique et de son 1,2 milliard de fidèles, le temps que celui-ci accepte sa charge, se recueille et revête ses nouveaux habits.
Après la formule «habemus papam» prononcée par le cardinal français Jean-Louis Taurant, le 266ème pape de l’histoire fera son apparition au balcon pour sa première bénédiction urbi et orbi.
Une immense clameur a aussitôt retenti Place Saint-Pierre, avec les cris de joie poussés par une foule nombreuse qui brandissait des drapeaux et scandait «habemus papam» et «viva il papa», pendant que les cloches résonnaient à toute volée.
Cette élection met un point final à quatre semaines inédites et mouvementées, depuis l’annonce surprise le 11 février par Benoît XVI de sa renonciation à l’âge de 85 ans --une première en sept siècles, depuis celle du pape moine Célestin V.
Le prochain pape se retrouve à la tête d’une Eglise confrontée à de grandes difficultés: sécularisation massive dans les pays de tradition chrétienne, scandales de pédophilie et de corruption qui remontent sans cesse du passé, mauvaise gouvernance et intrigues à la Curie, difficultés d’adaptation aux cultures locales, rapports tendus avec l’islam rigoriste, contestations diverses.
Depuis un mois, le plus petit Etat du monde bruissait de rumeurs sur le profil souhaité de l’élu --administrateur à poigne, pasteur chaleureux, théologien, réformateur moderne mais respectueux de la tradition.
Serait-il italien à nouveau --après 35 ans de pontificat polonais et allemand--, européen, nord ou sud-américain, africain, voire asiatique? Le rapport des forces était déséquilibré entre nord et sud. 60 des 115 princes de l’Eglise appelés à voter sont européens (dont 28 Italiens). 19 seulement sont latino-américains, 14 nord-américains, 11 africains, 10 asiatiques, un australien.
Les «papabili» les plus souvent cités avaient été le Canadien Marc Ouellet, le Brésilien Odilo Pedro Scherer, l’Italien Angelo Scola. Tous des hommes énergiques et doctrinalement sûrs, pas révolutionnaires, manquant de charisme mais estimés. Avec des points de ressemblance avec leur mentor Joseph Ratzinger. source : lalsace.fr
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