La police interdit les postes de radio pouvant capter des programmmes internationaux. Allô le monde, ici le Zimbabwe! Au pays de Robert...
La police interdit les postes de radio pouvant capter des programmmes internationaux.
Allô le monde, ici le Zimbabwe! Au pays de Robert Mugabe, on ne plaisante décidément pas avec les médias. Et on aime bien brouiller leurs ondes quand ils fâchent le pouvoir en place.
Depuis plusieurs jours, la police zimbabwéenne confisque à qui mieux mieux des postes de radio distribués par une ONG à des habitants de zones rurales, parce qu’ils émettraient des programmes étrangers, eux-mêmes déjà interdits dans le pays.
«Certains de ces médias incitent à la haine et notre responsabilité est de maintenir la sécurité et l’ordre», a expliqué la porte-parole de la police zimbabwéenne, Charity Charamba, aux caméras de la chaîne qatari Al Jazeera.
Toujours selon la porte-parole, les radios confisquées seraient entrées illégalement sur le territoire. Les partis d’opposition et les organisations de défense de la liberté de la presse dénoncent, quant à eux, une stratégie gouvernementale visant à limiter la diffusion de programmes critiques à l'égard du parti de Mugabe, le Zanu-PF.
«Quiconque possédant ce genre de poste de radio ou pris en train d’écouter une émission étrangère risque d’être arrêté», selon Al Jazeera. Les radios auraient été distribuées par des militants dans le but de développer la conscience critique des populations rurales en vue du prochain référendum, qui doit se tenir en mars, et des élections qui suivront plus tard dans l’année, explique Al Jazeera.
Au Zimbabwe, il y a quatre radios d’Etat, auxquelles s'ajoutent deux radios indépendantes. Récemment lancées, ces deux dernières stations sont aussi considérées proches du parti au pouvoir, le Zanu-PF.
Vu sur Al Jazeera
Allô le monde, ici le Zimbabwe! Au pays de Robert Mugabe, on ne plaisante décidément pas avec les médias. Et on aime bien brouiller leurs ondes quand ils fâchent le pouvoir en place.
Depuis plusieurs jours, la police zimbabwéenne confisque à qui mieux mieux des postes de radio distribués par une ONG à des habitants de zones rurales, parce qu’ils émettraient des programmes étrangers, eux-mêmes déjà interdits dans le pays.
«Certains de ces médias incitent à la haine et notre responsabilité est de maintenir la sécurité et l’ordre», a expliqué la porte-parole de la police zimbabwéenne, Charity Charamba, aux caméras de la chaîne qatari Al Jazeera.
Toujours selon la porte-parole, les radios confisquées seraient entrées illégalement sur le territoire. Les partis d’opposition et les organisations de défense de la liberté de la presse dénoncent, quant à eux, une stratégie gouvernementale visant à limiter la diffusion de programmes critiques à l'égard du parti de Mugabe, le Zanu-PF.
«Quiconque possédant ce genre de poste de radio ou pris en train d’écouter une émission étrangère risque d’être arrêté», selon Al Jazeera. Les radios auraient été distribuées par des militants dans le but de développer la conscience critique des populations rurales en vue du prochain référendum, qui doit se tenir en mars, et des élections qui suivront plus tard dans l’année, explique Al Jazeera.
Au Zimbabwe, il y a quatre radios d’Etat, auxquelles s'ajoutent deux radios indépendantes. Récemment lancées, ces deux dernières stations sont aussi considérées proches du parti au pouvoir, le Zanu-PF.
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