Le gendre d'Oussama Ben Laden, Souleymane Abou Ghaith, a plaidé non coupable, vendredi 8 mars, des accusations de terrorisme dont il a é...
Le gendre d'Oussama Ben Laden, Souleymane Abou Ghaith, a plaidé non coupable, vendredi 8 mars, des accusations de terrorisme dont il a été formellement inculpé par un tribunal new-yorkais. Le juge new-yorkais a ordonné qu'Abou Gaith "reste en détention" jusqu'à la prochaine audience, fixée au 8 avril.
Le gendre de Ben Laden, qui était aux côtés des numéros un et deux d'Al-Qaida au lendemain du 11 septembre 2001, a été inculpé jeudi aux Etats-Unis. "Ni la distance ni le temps n'entameront notre détermination à traduire en justice les ennemis de l'Amérique", a commenté Eric Holder, le ministre de la justice. Selon l'acte d'inculpation dévoilé jeudi, Abou Ghaith, qui était au service de l'organisation terroriste au moins de mai 2001 à 2002 inclus, était "un individu impliqué dans la préparation et l'exécution d'un crime fédéral de terrorisme contre les Etats-Unis, ses citoyens et ses habitants et leurs biens".
"LA NATION DE L'ISLAM"
Abou Ghaith, un Koweïtien âgé de 47 ans est marié à Fatima, l'une des filles de Ben Laden, rapporte le Washington Post. Selon le quotidien, il aurait été assigné à résidence en Iran au cours des dernières années. Le 12 septembre 2001, au lendemain des attentats qui ont fait près de 3 000 morts aux Etats-Unis, il avait pris la parole au nom d'Al-Qaida aux côtés des numéros un et deux de l'organisation terroriste, Oussama Ben Laden et Ayman Al-Zawahiri.
Il avait mis en garde les Etats-Unis qu'une "grande armée se formait contre [eux]" et appelé "la nation de l'islam" à conduire une bataille contre "les juifs, les chrétiens et les Américains", rappelle un communiqué du ministère américain de la justice. Il avertissait Colin Powell, le secrétaire d'Etat d'alors, que "la tempête ne s'arrêterait pas, en particulier la tempête des avions", avertissant les musulmans, les enfants et les adversaires des Etats-Unis de "ne pas embarquer à bord d'un avion", selon l'acte d'inculpation.
Aucune précision sur les conditions ou le lieu de son arrestation n'ont filtré. "L'arrestation d'Abou Ghaith est un cap important dans nos efforts permanents contre le terrorisme", a déclaré la ministre adjointe chargée de la sécurité nationale, Lisa Monaco.
Selon le journal turc Hürriyet et le Washington Post, il a été arrêté fin janvier à Ankara après être entré en Turquie muni d'un faux passeport saoudien, puis expulsé le 1er mars vers la Jordanie, alors que le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, était en visite officielle en Turquie. Il a ensuite été arrêté par des agents de la CIA sur le sol jordanien et conduit aux Etats-Unis, selon Hürriyet.
"Cela fait treize ans qu'Abou Ghaith est présumé travailler avec Oussama Ben Laden dans sa campagne de terreur, et treize ans qu'il a pris possession des ondes publiques pour exhorter d'autres personnes à embrasser la cause d'Al-Qaida", a expliqué le procureur de New York Preet Bharara, cité par le ministère. "Il occupait une position clé à Al-Qaida, comparable au "consigliere" dans une famille de la mafia ou d'un ministre de la propagande dans un régime totalitaire", a renchéri un directeur du FBI à New York, George Venizelos.
Aussitôt son inculpation annoncée, des parlementaires républicains ont protesté contre son transfert à New York et appelé à ce qu'il soit incarcéré dans la prison de Guantanamo, à Cuba, où sont déjà détenus Khaled Cheikh Mohammed, le cerveau autoproclamé du 11-Septembre, et ses quatre co-accusés. lemonde.fr
Le gendre de Ben Laden, qui était aux côtés des numéros un et deux d'Al-Qaida au lendemain du 11 septembre 2001, a été inculpé jeudi aux Etats-Unis. "Ni la distance ni le temps n'entameront notre détermination à traduire en justice les ennemis de l'Amérique", a commenté Eric Holder, le ministre de la justice. Selon l'acte d'inculpation dévoilé jeudi, Abou Ghaith, qui était au service de l'organisation terroriste au moins de mai 2001 à 2002 inclus, était "un individu impliqué dans la préparation et l'exécution d'un crime fédéral de terrorisme contre les Etats-Unis, ses citoyens et ses habitants et leurs biens".
"LA NATION DE L'ISLAM"
Abou Ghaith, un Koweïtien âgé de 47 ans est marié à Fatima, l'une des filles de Ben Laden, rapporte le Washington Post. Selon le quotidien, il aurait été assigné à résidence en Iran au cours des dernières années. Le 12 septembre 2001, au lendemain des attentats qui ont fait près de 3 000 morts aux Etats-Unis, il avait pris la parole au nom d'Al-Qaida aux côtés des numéros un et deux de l'organisation terroriste, Oussama Ben Laden et Ayman Al-Zawahiri.
Il avait mis en garde les Etats-Unis qu'une "grande armée se formait contre [eux]" et appelé "la nation de l'islam" à conduire une bataille contre "les juifs, les chrétiens et les Américains", rappelle un communiqué du ministère américain de la justice. Il avertissait Colin Powell, le secrétaire d'Etat d'alors, que "la tempête ne s'arrêterait pas, en particulier la tempête des avions", avertissant les musulmans, les enfants et les adversaires des Etats-Unis de "ne pas embarquer à bord d'un avion", selon l'acte d'inculpation.
Aucune précision sur les conditions ou le lieu de son arrestation n'ont filtré. "L'arrestation d'Abou Ghaith est un cap important dans nos efforts permanents contre le terrorisme", a déclaré la ministre adjointe chargée de la sécurité nationale, Lisa Monaco.
Selon le journal turc Hürriyet et le Washington Post, il a été arrêté fin janvier à Ankara après être entré en Turquie muni d'un faux passeport saoudien, puis expulsé le 1er mars vers la Jordanie, alors que le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, était en visite officielle en Turquie. Il a ensuite été arrêté par des agents de la CIA sur le sol jordanien et conduit aux Etats-Unis, selon Hürriyet.
"Cela fait treize ans qu'Abou Ghaith est présumé travailler avec Oussama Ben Laden dans sa campagne de terreur, et treize ans qu'il a pris possession des ondes publiques pour exhorter d'autres personnes à embrasser la cause d'Al-Qaida", a expliqué le procureur de New York Preet Bharara, cité par le ministère. "Il occupait une position clé à Al-Qaida, comparable au "consigliere" dans une famille de la mafia ou d'un ministre de la propagande dans un régime totalitaire", a renchéri un directeur du FBI à New York, George Venizelos.
Aussitôt son inculpation annoncée, des parlementaires républicains ont protesté contre son transfert à New York et appelé à ce qu'il soit incarcéré dans la prison de Guantanamo, à Cuba, où sont déjà détenus Khaled Cheikh Mohammed, le cerveau autoproclamé du 11-Septembre, et ses quatre co-accusés. lemonde.fr
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