A Madagascar, 150 centres et associations dépendent du financement du PAM pour approvisionner les cantines réservées aux enfants en situatio...
A l'heure de la récréation, pas de marmite de riz sur le feu de bois. Cela fait plusieurs semaines que le Programme alimentaire mondial (PAM) a cessé d'assister les 700 enfants du centre. « C'est vide, se désole son gérant.Avant, il y avait du riz, de l'huile, du maïs, et maintenant il n'y a plus rien. »
Et sans nourriture, difficile de garder les enfants à l'école. « C'est triste,reprend le gérant de la cantine, parce que presque tous les jours, il y a dix ou quinze enfants par classe qui sont absents, à cause de ce manque de nourriture. Et par conséquent, les enfants vont aller mendier en ville. On les voit là-bas, maintenant. »
En manque de fonds, le PAM rogne sur ces interventions alors que l'insécurité alimentaire est en progression sur la Grande Île.
« Il y a surtout la persistance de la crise politique, le ralentissement économique, des pertes d'emplois,explique une spécialiste de la Grande Île, donc tout cela augmente la vulnérabilité des familles. Et le comble, c'est qu'au moment où le PAM doit renforcer son assistance, les ressources allouées au PAM diminuent. » A Madagascar, plus d'un habitant sur trois mange moins de deux fois par jour.
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