Supérieur aux Espagnols, le PSG s'est imposé à Valence (1-2) en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Mais les Parisiens ont...
Supérieur aux Espagnols, le PSG s'est imposé à Valence (1-2) en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Mais les Parisiens ont encaissé un but de Rami durant le temps additionnel et perdu Zlatan Ibrahimovic, expulsé quelques secondes plus tard.
Le PSG attendait ça depuis 1995 et une demi-finale perdue face à l'AC Milan. Alors Paris a croqué dans ce huitième de finale, son premier match à élimination directe en C1 depuis 18 ans, comme un mort de faim. Il en est ressorti rassasié. Dans un Mestalla sonné et aphone et sous les yeux d'un David Beckham ravi, Valence a été dévoré en 90 minutes (1-2) par un PSG aussi inspiré offensivement qu'intraitable défensivement. Bien sûr, les cinq dernières minutes laisseront un goût amer à Ancelotti. Sans la réduction du score d’Adil Rami et l’expulsion de Zlatan Ibrahimovic, la soirée aurait été idéale. Mais cette victoire reste une excellente opération et Paris a un pied et quelques orteils en quart de finale.
Le PSG s'est appuyé sur sa dynamique irrésistible en L1 pour boucler l'affaire en une mi-temps. Quarante-cinq minutes de haute facture où les hommes d'Ancelotti ont donné une leçon de cohérence et de discipline collective à des Espagnols sans solution. Il n'a fallu que dix minutes à Paris pour prendre la mesure de son hôte. D'abord par un tir sur le poteau de Lucas (9e) puis une minute plus tard par un exploit individuel de Lavezzi, bien aidé par un Guaita peu inspiré sur le coup (10e). Avec cette ouverture du score précoce, l'Argentin a ouvert un boulevard à un PSG jamais aussi à l'aise que lorsque son adversaire joue haut et qu'il doit évoluer en contre.
Paris, bloc insubmersible
Défensivement, tout le monde a fait le job, de Sakho, irrésistible en garde du corps de Soldado, à Lavezzi, efficace dans son pressing, en passant par un duo de récupérateurs Verratti - Matuidi qui n'a rien laissé passer. Incapable de cadrer la moindre frappe en première mi-temps, Valence s'est heurté à un mur, un bloc insubmersible. Et il a fallu une mauvaise relance de Jallet dans l'axe. Devant, Lucas a découvert la Ligue des champions avec le culot et le talent qui l'accompagnent depuis le début de sa carrière. Ses accélérations ont meurtri un côté droit valencian aux abois (26e). C'est lui qui a offert sur un plateau, après un enchainement accélération-dribble, le deuxième but à Javier Pastore (43e).
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