Le procès d’un réseau de trafic d’enfants devant le tribunal criminel a commencé ce dimanche 17 février dans la matinée à Alger. Treize pers...
Le procès d’un réseau de trafic d’enfants devant le tribunal criminel a commencé ce dimanche 17 février dans la matinée à Alger. Treize personnes sont accusées d’avoir vendu des enfants algériens à des familles françaises qui souhaitaient les adopter. L’audience a débuté comme prévu, mais elle a été suspendue, faute de prévenus.
Le procès a été reporté car cinq prévenus ne se sont pas
présentés à la justice. Dans cette affaire, la plupart des treize
accusés étaient en liberté. Ceux qui ne sont pas venus au tribunal ce
matin vivent en fait en France et ont la double nationalité. Le juge a
donc décidé de reporter l’audience de quelques mois pour pouvoir juger
les accusés en leur absence.
Il y a
quatre ans, c’est lorsqu’une jeune femme est morte après un avortement
clandestin que la police a découvert un réseau de trafic d’enfants vers
la France. A l’époque, trois personnes ont été emprisonnées : le médecin
qui s’occupait des jeunes mères jusqu’à l’accouchement et deux notaires
qui falsifiaient les actes de naissance et rédigeaient des attestations
d’abandon. L’un des notaires est mort en prison.
Et ce matin, le juge a refusé la libération des deux prisonniers restants. Il a fait comprendre à la défense que les faits étaient bien trop graves. Si les notaires sont accusés de falsification, le médecin lui, devra répondre des faits d’avortement illégal, de trafic d’enfant et de trafic de fœtus. La justice devra aussi déterminer le degré de consentement des mères qui ont abandonné leur enfant. Par RFI
Et ce matin, le juge a refusé la libération des deux prisonniers restants. Il a fait comprendre à la défense que les faits étaient bien trop graves. Si les notaires sont accusés de falsification, le médecin lui, devra répondre des faits d’avortement illégal, de trafic d’enfant et de trafic de fœtus. La justice devra aussi déterminer le degré de consentement des mères qui ont abandonné leur enfant. Par RFI
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