A Madagascar, un mois et demi après la fin de l’opération menée par les forces spéciales contre les voleurs de zébus, le calme n’est pas tou...
A Madagascar, un mois et demi après la fin de l’opération menée par les forces spéciales contre les voleurs de zébus, le calme n’est pas tout à fait revenu dans le sud de l'île. Les militaires de la capitale sont repartis; les vols et les violences reprennent. Il y a quelques jours, un millier de bêtes a été subtilisé et les accrochages ont fait plusieurs morts dans le district d’Ambosary-sud.
A Madagascar, après la fin de l’opération menée contre les voleurs de zébus, le calme n’est pas revenu.
© Marius Conjeaud/Wikipédia
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Face à une centaine de voleurs armés de fusils, villageois et
gendarmes des deux localités concernées n’ont rien pu faire. 1200 zébus
ont été volés, 153 cases incendiées et une dizaine de personnes tuées au
cours des accrochages. Quelques semaines après la fin de l’opération
des forces spéciales, le retour à l’ordre est donc précaire. « C’est malheureux mais je suis obligé de le dire, nos hommes ne sont pas habitués à combattre, affirme le général Richard Ravalomanana, commandant de la gendarmerie nationale.
Parce qu’ils sont des éléments des unités territoriales, donc ils sont habitués à faire la police administrative, judicaire. Donc ils ne sont pas habitués à avoir en face d’eux des malfaiteurs qui résistent ».
Sur place, les effectifs ont bien été renforcés. Quant à une nouvelle intervention des forces spéciales, elle est exclue pour le moment. « La stratégie, poursuit le général, c’est de remettre en confiance les éléments locaux et de renforcer leurs effectifs et leurs moyens. Car ils ne vont plus être responsables si on les met de côté. Et de toute façon ca coute très cher d’envoyer des éléments venant de la capitale ».
Pour quadriller la zone, un hélicoptère, hors service depuis trois mois, sera à nouveau opérationnel dans les jours qui viennent. RFI
Parce qu’ils sont des éléments des unités territoriales, donc ils sont habitués à faire la police administrative, judicaire. Donc ils ne sont pas habitués à avoir en face d’eux des malfaiteurs qui résistent ».
Sur place, les effectifs ont bien été renforcés. Quant à une nouvelle intervention des forces spéciales, elle est exclue pour le moment. « La stratégie, poursuit le général, c’est de remettre en confiance les éléments locaux et de renforcer leurs effectifs et leurs moyens. Car ils ne vont plus être responsables si on les met de côté. Et de toute façon ca coute très cher d’envoyer des éléments venant de la capitale ».
Pour quadriller la zone, un hélicoptère, hors service depuis trois mois, sera à nouveau opérationnel dans les jours qui viennent. RFI
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