A l'approche des élections, le Kenya redoute des violences

PARTAGER:

Uhuru Kenyatta, l'un des candidats à la présidentielle également accusé de crimes contre l'humanité, le 30 janvier 2013 à Nairobi. R...

Uhuru Kenyatta, l'un des candidats à la présidentielle également accusé de crimes contre l'humanité, le 30 janvier 2013 à Nairobi.
Uhuru Kenyatta, l'un des candidats à la présidentielle également accusé de crimes contre l'humanité, le 30 janvier 2013 à Nairobi.
REUTERS/Noor Khamis

Les élections générales ont lieu dans moins d'un mois au Kenya et l'inquiétude grandit concernant la probabilité de violences. Un des candidats à la présidentielle, Uhuru Kenyatta, et son collistier, sont accusés de crimes contre l'humanité par la CPI. Leur procès doit débuter en avril et les accusés ont beaucoup politisé l'affaire.

La Cour pénale internationale (CPI), perçue par certains comme le seul garde-fou contre l'impunité, est décrite par le candidat Uhuru Kenyatta et son collistier Willliam Ruto comme un complot de l'étranger et de leur concurrent Raila Odinga. Au-delà d'une politisation inquiétante, la question de la gestion du pays, si les deux accusés sont élus, se pose.

« Vont-ils continuer à participer à un procès qui va leur prendre la plus grande partie du temps de leur mandat ?S'interroge Monjo Njue, directeur du Centre international pour la justice transitionnelle à Nairobi.Comment gérer cette absence au quotidien ? Quelles seront les conséquences sur l'image du pays et sur nos relations avec la communauté internationale ? Vont-ils, s'ils sont élus, profiter de leur position pour refuser de coopérer avec la CPI ? Si c'est le cas, le Kenya pourra s'asseoir tranquillement à côté du Soudan avec Béchir qui refuse de se rendre ».

Parallèlement, plusieurs organisations de la société civile contestent devant la Haute cour de justice l'éligibilité des deux hommes.

Cette semaine, un témoin anonyme accusant Uhuru Kenyatta s'est rétracté et a annoncé avoir menti. Une brèche dans laquelle s'est aussitôt engouffrée la défense, estimant que c'était la preuve que les accusations n'étaient que des spéculations. Le verdict doit être rendu vendredi prochain, 15 février. La procureur Fatou Bensouda admet que la pression sur les témoins est énorme et que le cas kenyan est un des plus difficiles pour la Cour.

Par RFI
ComoresOnline.net | أخبار من جزر القمر.
Le journal de la diaspora comorienne en France et dans le monde : Information et actualité  en temps réel 24h/24 et 7j/7.

COMMENTAIRES

Chargé tous les articles Aucun article trouvé VOIR TOUT Lire la suite Répondre Annuler la réponse Supprimer Par Accueil PAGES ARTICLES Voir tout RECOMMANDÉ POUR VOUS CATÉGORIE ARCHIVE RECHERCHER TOUS LES ARTICLES Aucun article trouvé avec votre recherche Retour à l'Accueil Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dim Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Sep Oct Nov Déc juste maintenant il y a 1 minute $$1$$ minutes ago Il ya 1 heure $$1$$ hours ago Hier $$1$$ days ago $$1$$ weeks ago il y a plus de 5 semaines Followers Follow CE CONTENU PREMIUM EST VERROUILLÉ ÉTAPE 1: Partager sur un réseau social ÉTAPE 2: Cliquez sur le lien sur votre réseau social Copier tout le code Sélectionner tout le code Tous les codes ont été copiés dans votre presse-papiers Impossible de copier les codes / textes, appuyez sur les touches [CTRL] + [C] (ou CMD + C avec Mac) pour les copier. Table des matières