Le chauffeur du bus suspecté d'avoir participé au viol collectif d'une étudiante dans son bus était apparu à une émission de téléréa...
Le chauffeur du bus suspecté d'avoir participé au viol collectif d'une étudiante dans son bus était apparu à une émission de téléréalité. Son ancien employeur l'accusait de conduite en état d'ivresse.
Des images diffusées vendredi montrent Ram Singh, l'un des six auteurs présumés du viol survenu le 16 décembre à New Delhi, participant à l'émission «Aap Ki Kachehri» (Votre audience), un divertissement animé par une ex policière connue en Inde pour ses activités militantes dans le domaine social, Kiran Bedi.
Cette émission, qui n'existe plus aujourd'hui, avait pour but de résoudre sous l'oeil des caméras toutes sortes de différends entre particuliers. Singh, arborant une ample chemise orange vif, estimait avoir droit à des indemnités de la part de son employeur après avoir été blessé dans un accident de la circulation au volant d'un autobus.
Imprudence et ivresse
Mais son employeur, également présent sur le plateau, accusait de son côté le chauffeur «d'imprudence au volant et de conduite en état d'ivresse» et l'accusait d'avoir sorti le bus du dépôt alors qu'on lui avait signalé que le véhicule avait été retiré du service.
A la fin de l'empoignade télévisée, où l'on voit notamment le chauffeur plaider qu'il est veuf avec un fils à charge, Singh n'obtint finalement pas les dommages et intérêts escomptés pour son accident du travail. «Tout ce que je veux c'est une indemnité pour pouvoir vivre le reste de ma vie paisiblement et bien élever mon fils», argumentait-il.
Jetée à moitié nue
Six personnes, dont un mineur, sont accusées d'avoir violé l'étudiante de 23 ans à plusieurs reprises, de l'avoir agressée sexuellement avec une barre de fer avant de la jeter à moitié nue hors de l'autobus.
La victime est décédée des suites de ses blessures treize jours plus tard dans un hôpital de Singapour où elle avait été transférée pour tenter d'être sauvée après trois interventions chirurgicales et un arrêt cardiaque en Inde. Son petit ami, témoin du drame, a également été passé à tabac.
Ce fait divers a révolté l'opinion en Inde et fait descendre dans la rue de New Delhi des milliers de femmes réclamant plus de sécurité et une meilleure prise en compte par la police et la justice des violences sexuelles. (afp)
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