Une jeune étudiante en Sociologie a été retrouvée morte hier dans l’enceinte de l’université d’Ankatso, à Antananarivo. Elle a été sauvage...
Une jeune étudiante en Sociologie a été retrouvée morte
hier dans l’enceinte de l’université d’Ankatso, à Antananarivo. Elle a
été sauvagement tuée, après avoir été violée, selon la presse locale.
Une étudiante de troisième année en
Sociologie professionnelle, à peine âgée de 16 ans, a été sauvagement
assassinée dans l’enceinte du campus universitaire d’Ankatso. Son corps,
en début de décomposition, a été découvert ce mardi 15 janvier dans un
buisson à proximité du bâtiment de la Faculté des Sciences, selon Midi Madagasikara.
Des bleus relevés au niveau de son cou
laissent penser qu’elle a été étranglée à mort. A la lumière des
indices recueillis par les enquêteurs, « l’hypothèse d’un viol suivi d’un meurtre se précise ».
Car la victime a été retrouvée le pantalon baissé. Autre constat, elle
aurait encore eu ses règles au moment du viol. La police scientifique a
noté la présence d’un « slip avec un protège-slip à ses côtés », lors de la découverte macabre.
La jeune étudiante, prénommée Michou, a
été signalée disparue depuis vendredi dernier. Sa famille a déposé une
plainte auprès des forces de l’ordre, qui ont vainement tenté de la
rechercher. Ses camarades de classe ont également été alertés, mais
personne n’a réussi à retrouver ses traces. « Michou venait de finir
son examen final vendredi dernier. Elle sortait vers neuf heures et
c’est la dernière fois qu’on l’a retrouvée », raconte un ami, en état de choc.
Sur la scène du crime, c’était la consternation. « Qui aurait pu faire une telle sauvagerie ? », se demande une étudiante, tandis que d’autres ne cachent pas leur inquiétude quant à leur sécurité à Ankatso. « Dorénavant, il serait mieux pour nous de nous déplacer en groupes dans la zone universitaire », lance un groupe d’étudiants.
Du côté de la présidence de
l’université, une réunion à huis clos a été organisée par les
responsables pour décider des mesures à prendre, mais aucun détail n’a
été communiqué à la presse dans l’immédiat.
La police scientifique et le BMH -
bureau municipal d’hygiène - se sont rendus sur place pour procéder aux
premières constatations, avant de confier l’autopsie du corps aux
médecins légistes de l’hôpital HJRA d’Antananarivo. Entre-temps, une
enquête a été ouverte pour essayer d’élucider ce crime.source : linfo.re