L'Union africaine demande au gouvernement de transition d'autoriser le retour de Marc Ravalomanana dans son pays. L'ancien prési...
L'Union africaine demande au gouvernement de transition d'autoriser le retour de Marc Ravalomanana dans son pays. L'ancien président vit en exil en Afrique du Sud depuis le coup de force d'Andry Rajoelina, qui l'avait poussé à partir en 2009. Depuis cette date, la Grande Ile est suspendue de l'organisation africaine. Réunis en sommet le 28 janvier, les pays membres reconnaissent que des progrès ont été effectués, mais regrettent que certaines mesures de réconciliation nationale ne soient pas appliquées, et s'inquiètent des retards dans l'organisation de l'élection présidentielle prévue en mai prochain.
Après l’Afrique australe, médiatrice dans la crise, et les
Etats-Unis, c’est donc à l’Union africaine d’exiger à nouveau le retour
et l’amnistie de Marc Ravalomanana. Une position partagée par la quasi
totalité de la communauté internationale et inscrite dans la feuille de
route de sortie de crise, signée il y a un an et demi.
Seule la France s’est démarquée. La semaine dernière, son ambassadeur à Antananarivo jugeait que l’ancien président ne devait rentrer qu’après le scrutin. Un scrutin qui doit se tenir dans seulement trois mois et demi et qui inquiète l’Union africaine.
Le processus de recensement des électeurs est très en retard souligne-t-elle, et il manque toujours de l’argent pour l’organiser. Au moins 8 millions de dollars sur les 71 nécessaires. Des problèmes, qui selon l’UA, pourrait conduire à un report des élections. Un scenario qui sur la Grande Ile, est officiellement rejeté, mais qui officieusement, est évoqué.
Seule la France s’est démarquée. La semaine dernière, son ambassadeur à Antananarivo jugeait que l’ancien président ne devait rentrer qu’après le scrutin. Un scrutin qui doit se tenir dans seulement trois mois et demi et qui inquiète l’Union africaine.
Le processus de recensement des électeurs est très en retard souligne-t-elle, et il manque toujours de l’argent pour l’organiser. Au moins 8 millions de dollars sur les 71 nécessaires. Des problèmes, qui selon l’UA, pourrait conduire à un report des élections. Un scenario qui sur la Grande Ile, est officiellement rejeté, mais qui officieusement, est évoqué.
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