L’actualité économique de la semaine a été dominée par la signature entre les Comores et les Seychelles d’un protocole d’accord sur le Tour...
L’actualité économique de la semaine a été dominée par la signature entre les Comores et les Seychelles d’un protocole d’accord sur le Tourisme, la cérémonie de remise de certificats par la CCIA‐Ngazidja aux membres de l’Association des Vendeuses de poissons et la conférence de presse de HSS Holding.
« Comores‐Seychelles : les deux pays ont signé un protocole d’accord sur le tourisme »,
a mis en grand titre Alwatwan dans son N° 2074 du lundi.
Le protocole
d’accord est signé entre le Ministre des Affaires Etrangères des
Seychelles et le Ministre comorien des Transports et du Tourisme et
engage les deux pays, membres de la COI. L’objet du protocole serait de
fournir un cadre général dans le secteur du Tourisme et d’augmenter le
flux des Touristes et de l’Industrie touristique. Alwatwan a cité une
phrase de M. Jean‐Paul Adam qui a stipulé « quand je suis arrivé aux Comores, je me suis senti chez moi, entre le bleu et le vert. »
La Gazette des Comores qui a encore repris la phrase a donné la
signification du bleu et du vert : le bleu, la couleur de la mer, et le
vert la couleur de la montagne.
Les deux quotidiens ont encore parlé de Transport et de Tourisme dans le cadre de la célébration par l’ANACM de la Journée Internationale de l’Aviation Civile et d’ailleurs pour la première fois dans le pays. Alors que LGDC parle de « Faire des Comores, parmi les pays sûrs dans la sécurité aérienne », Alwatwan parle d’appui à l’aviation civile comorienne pour plus de sécurité et de sureté.
Les deux quotidiens ont rappelé que cette célébration est coordonnée
par l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile, une organisation
vieille de 68 ans.
« Hss‐Gouvernement : le groupe investirait 600 millions de dollars sur fonds propres »,
a titré Alwatwan dans son édition de jeudi. En effet, le Holding‐appuyé
par le vice‐président Mohamed Ali Soilihi‐ a tenu une conférence de
presse mercredi pour apporter des clarifications sur les investissements
réalisés, le recentrage de ses activités et les projets en cours. Le
PDG de HSS aurait affirmé que « les projets estimés à 2 milliards de
dollars, sélectionnés sur la base du don de la Fondation Fatima, sont
revus à la baisse. Ils seraient recentrés à 600 millions d’euros
mobilisés par le seul Holding et ses deux
principaux actionnaires, Esam Al Fahim et Mickael Vosenberg. » Et à en croire Alwatwan, la Fondation Fatima n’aurait donné à ce jour aucun rond.
Dans la même Edition, Alwatwan a
parlé de Gestion des câbles sous‐marins. Pour le quotidien de l’Etat,
on tend « vers une entreprise à capitaux partagés. » C’est ce qui est
ressorti d’un Atelier de présentation des options de la structure de
gestion commune des câbles sous‐marins comoriens aux principaux acteurs
et institutions du secteur des télécommunications et aux membres de la
société civile qui a eu lieu à Retaj le 11 décembre. Parmi les avantages
cités, la création d’une situation de concurrence dans l’offre de
capacités et la pérennité de l’influence de l’Etat. Avec la nouvelle
démarche, les actionnaires seraient en même temps les clients, alors ils
auront intérêt à ce que l’infrastructure reste abordable et vont
continuer à y investir.
Vendredi, le quotidien de l’Etat a titré à la page 4 « Une soixantaine de revendeuses ont parachevé leurs formations en conservation, fumage et séchage de poissons ».
Il s’agit d’une formation de la Chambre de Commerce, d’Industrie et
d’Agriculture de Ngazidja dont ont été bénéficiaires les membres de
l’Association Comorienne des Vendeuses de Poissons (ACVP). Alors, une
cérémonie de remise des certificats de fin de formation a été organisée,
à cet effet, jeudi dans la salle de Conférence de l’Union des Chambres
de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture des Comores. Le titre donné
par LGDC est beaucoup plus significatif. Pour elle, « plus jamais de poissons pourris aux Comores »,
pour dire que parmi les résultats attendus de cette formation c’est
qu’il n’y aurait plus de poissons, à condition que ces femmes mettent en
pratique les théories et connaissance acquises.
Mstoihi ABDILLAHI
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