Si la sécheresse vaginale est fréquente après la ménopause, les jeunes femmes s'en plaignent aussi. Nos conseils pour apaiser cette g...
Si la sécheresse vaginale est fréquente après la ménopause, les jeunes femmes s'en plaignent aussi. Nos conseils pour apaiser cette gêne qui touche une femme sur deux.
1. "Avant de prendre la pilule, tout allait bien"
1. "Avant de prendre la pilule, tout allait bien"
La pilule microdosée peut être responsable de sécheresse vaginale. Les
femmes sous traitement par Roaccutane® (contre l’acné) ou sous
antidépresseur peuvent également être concernées.
Que faire ?
Si c’est possible, on arrête la pilule ou le traitement en cause.
Sinon, restent les lubrifiants. "Chez certaines femmes souffrant
d’infections à répétition liées à un déséquilibre hormonal, on peut
aussi proposer des gels, crèmes ou ovules aux œstrogènes", précise le Dr
Bohbot, gynécologue et infectiologue. Le Dr Arnal, gynécologue et
phytothérapeute, préconise pour sa part des crèmes ou des ovules à base
de promestriène (Colpotrophine ®). Une substance qui passe peu dans le
sang, contrairement aux autres produits hormonaux.
2. "J’ai le sexe qui pique"
Une vulve rouge, gonflée, douloureuse… ça peut arriver chez celles qui
ont une hygiène excessive (savons décapants, lavages répétés) ou qui
portent des vêtements trop serrés. Autres causes : les maladies de peau
comme le psoriasis ou la dermatite séborrhéique. Enfin, le stress, la
fatigue, et surtout le tabac perturbent l’hydratation de la peau et des
muqueuses.
Que faire ?
On range au placard les vêtements irritants (jeans hypermoulants,
strings, protège-slips…). On se lave avec des produits surgras ou des
gels neutres, sans colorant ni parfum ou paraben. Et on arrête la
cigarette. Les femmes qui souffrent de maladies dermatologiques doivent
signaler à leur médecin qu’elles sont aussi gênées au niveau gynéco, car
il existe des traitements adaptés (dermocorticoïdes…
3. "Depuis ma ménopause, rien ne va plus !"
Dans tous les cas, la ménopause entraîne une chute des hormones qui
agit sur la muqueuse. Le plus souvent naturelle, elle peut aussi être
due à une castration chirurgicale, à une chimiothérapie ou encore à des
médicaments antihormone. Résultat : la muqueuse s’affine et devient plus
sèche.
Que faire ?
Le traitement hormonal de la ménopause (THM) améliore souvent la
situation. Mais, compte tenu de ses effets secondaires potentiels, on ne
le prescrit pas seulement pour son action sur la muqueuse. "Les plantes
sont alors utiles", assure le Dr Arnal, gynécologue et phytothérapeute.
Cette gynécologue a pu montrer que des associations de phyto
phyto-oestrogènes et de phyto-progestérone améliorent autant la
trophicité vaginale que le THM.
A privilégier : Granio+ Ménopause®, Serepause® ou Triolinum®. "La
formule associant thym, levure de bière, calendula, cyprès et sauge a
fait ses preuves, souligne la spécialiste. Je la propose en ovules
préparés par le pharmacien". Pour une action immédiate, les lubrifiants
(Monasens®, Oxens®, Replens®…) sont indiqués. "Chez une femme
ménopausée, je conseillerais Hydraserum®, précise le Dr Bohbot,
gynécologue et infectiologue. Une application le matin suffit. Son
action dure toute la journée".
4. "Je n’ai plus envie de faire l’amour"
Quand le vagin est trop sec, les relations sexuelles deviennent
douloureuses. Plus les rapports sont pénibles, moins on a envie de faire
l’amour. Et moins on le fait, moins le vagin se lubrifie. Le sperme,
riche en hormones, stimule en effet la muqueuse et favorise
l’hydratation.
Que faire ?
La solution adéquate, ce sont les lubrifiants aqueux (Hydragel®,
Sensilube®, K-Y®…). Bien tolérés, ils peuvent être utilisés avec un
préservatif, mais leur durée d’action est courte. L’arrivée de
lubrifiants hydratants est donc une bonne nouvelle. Leur principe :
capter l’eau et la retenir. Ces gels ont de plus une texture qui ne
coule pas. « Pour une femme qui souffre de relations sexuelles
douloureuses par manque de désir, le lubrifiant le plus adapté est sans
doute Monasens® », estime le Dr Marc Bohbot, gynécologue et
infectiologue. « À base d’acide hyaluronique et sans paraben, Oxens® est
également adapté », ajoute le Dr Arnal. On peut aussi mettre le
lubrifiant sur le sexe du conjoint. Chaque produit a ses avantages.
- Replens® est un gel saturé en eau. Pendant trois jours, il forme une
couche humide qui diffuse dans les couches superficielles de la
muqueuse.
Son atout : la durée d’action.
Son atout : la durée d’action.
- Monasens® associe l’acide hyaluronique au nicotinamide (vitamine PP), qui stimule les sécrétions vaginales.
- Hydraserum® dépose une fine couche de gomme xanthane qui empêche
l’évaporation de l’eau présente dans la muqueuse. Une application le
matin
pendant la toilette.
pendant la toilette.
- Cicatridine® ou Premeno duo®, ovules à base d’acide hyaluronique,
assurent la lubrification. Ils contiennent des actifs qui aident la
muqueuse et
la flore vaginale à se régénérer.
la flore vaginale à se régénérer.
5. "Je souffre de mycoses à répétition"
C’est justement le traitement de ces infections qui a tendance à
assécher la vulve. Ce qui peut devenir très gênant quand elles se
répètent.
Que faire ?
Contrairement au vagin, qui est tapissé par une muqueuse, la partie
externe de la vulve est recouverte de peau. On l’entretient en utilisant
des produits qui graissent bien : savon surgras Rogé Cavaillès, Avène
surgras, Saforelle à la bardane, Weleda au calendula.
Demendez toujours conseils à votre médecin spécialiste avant toute action thérapeutique.
Lu sur caseeworld.com