Dans le cadre de la plainte de Valérie Trierweiler contre les auteurs de sa biographie, le président français a écrit une lettre au tribunal...
Dans le cadre de la plainte de Valérie Trierweiler contre les auteurs de sa biographie, le président français a écrit une lettre au tribunal. Une démarche vivement critiquée.
La justice française examine lundi la plainte en diffamation de la compagne du président François Hollande, Valérie Trierweiler, contre les auteurs d'une biographie où ils évoquent la vie privée, notamment amoureuse, de la première dame de France.
Accusé d'intrusion
A quelques heures de l'audience, une radio française a révélé que le président François Hollande, ainsi que son ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avaient chacun écrit une lettre au tribunal pour soutenir l'assignation déposée par Valérie Trierweiler contre les auteurs de sa biographie intitulée «La frondeuse».
La lettre de M. Hollande a déjà déclenché les critiques de médias, notamment la radio RTL, qui accuse le chef de l'Etat d'intrusion dans un processus judiciaire.
«Pure affabulation»
Dans sa lettre, le président dénonce comme «pure affabulation les passages du livre «La frondeuse» concernant une prétendue lettre jamais écrite et donc jamais parvenue à son prétendu destinataire».
Il fait référence à une lettre que, selon les auteurs du livre, M. Hollande aurait envoyée à l'ancien Premier ministre de droite Edouard Balladur. Selon les auteurs, le responsable socialiste aurait ainsi cherché à rencontrer et à se «rapprocher» de M. Balladur.
Environ 20'000 exemplaires vendus
Mme Trierweiler réclame 80'000 euros de dommages et intérêts et 5000 euros de frais de justice aux auteurs, Christophe Jakubyszyn, responsable du service politique de TF1-LCI, et Alix Bouilhaguet, grand reporter au service politique de France 2, et à leur éditeur Yves Derai (Editions du Moment).
Elle demande également 70'000 euros de dommages et intérêts au magazine «Point de Vue», qui avait publié début octobre un entretien avec les auteurs de la biographie.
L'ouvrage s'est, selon l'éditeur, vendu «autour de 20'000 exemplaires». Les auteurs y évoquent une relation intime qu'auraient eue dans le passé Mme Trierweiler et le président UMP du Conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian. (afp)
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