Laborieux malgré une double supériorité numérique, l'OM s'est néanmoins imposé à Toulouse (0-1) et revient à hauteur de Lyon avant l...
Laborieux malgré une double supériorité numérique, l'OM s'est néanmoins imposé à Toulouse (0-1) et revient à hauteur de Lyon avant le choc PSG-OL, dimanche. C'est André-Pierre Gignac qui a libéré les Phocéens en seconde période, d'un but magnifique.
Non-action. Réaction. Non-action. Réaction. Habitué à évoluer sur ce mode alternatif depuis quelque temps, l’Olympique de Marseille a stoppé sa partie de yo-yo et enchaîné deux victoires de suite en s’imposant à Toulouse (0-1), samedi. On ne peut pas dire que les hommes d’Elie Baup aient particulièrement brillé. Mais le club phocéen a gagné. Et c’est déjà beaucoup puisque l’OM n’avait plus pris six points en deux matches depuis la 6e journée, où Marseille avait battu Evian (1-0) après s’être imposé à Nancy (0-1).
A l’époque, le club phocéen en était même à six victoires de suite et survolait la Ligue 1. André-Pierre Gignac avait des ailes. Une fracture du pied les lui a coupées. Elles ont commencé leur repousse samedi à Toulouse. Entré à la pause, il n’a pas empêché l’OM de continuer à piétiner face à des Toulousains réduits à neuf, mais "Dédé" a trouvé la faille d’une frappe magistrale du droit, qui est allée se ficher dans la lucarne gauche d’Ali Ahamada (68e) et permet à Marseille de revenir à hauteur de l’OL, avant le déplacement des Lyonnais au Parc des Princes, dimanche.
Du rouge, du rouge…
La pelouse n’a pas aidé. C’est une chose. Mais les acteurs n’ont pas montré de signes ostentatoires d’envie quand monsieur Bastien a lancé les débats. Monsieur Bastien, arbitre de cette rencontre, a d’ailleurs été l’acteur principal de la première période en distribuant deux cartons rouges à Cheick M’Bengué, pour une semelle sur Morgan Amalfitano (28e) puis à Franck Tabanou (45e), à la suite d’un tacle décollé sur Rod Fanni (45e). Ajoutez à cela un penalty accordé à l’OM - sur une faute de… Tabanou (40e) - entre les deux expulsions. Le plus incroyable dans tout ça ? Marseille n’en a pas profité. Parce qu’André Ayew a vu son penalty repoussé par Ali Ahamada (40e) et parce que les hommes d’Elie Baup n'y étaient pas.
Au retour des vestiaires, avec André-Pierre Gignac en pointe (en lieu et place d’Amafitano, blessé), le club phocéen n’a pas fait mieux. Imprécis, parfois apathique, l’OM a néanmoins trouvé la faille grâce au revenant (1-0, 68e). A part ça ? Pas grand-chose, sinon un festival d’imprécisions et une résistance "à qui mieux mieux" des Toulousains. Ces derniers, qui ont désormais perdu six de leurs huit derniers matches de Ligue 1, ont néanmoins eu une demi-occasion d’égaliser, par Abdennour. Mais Mandanda s’est montré autoritaire (74e). Tout autant qu’Ali Ahamada, sur deux dernières tentatives de Rémy en fin de match (91e, 92e). Monté en fin de match pour entretenir sa légende personnelle, le portier du TFC n’a cette fois pas trouvé la faille et laissé Marseille repartir vers la cité phocéenne avec le sourire. Il y a six jours, après avoir coulé face à Lorient (0-3), l'OM rigolait moins.
AFP
Même à 9 contre 11, le TFC a failli leur faire le coup. Battu 1-0 par des Marseillais peu inspirés, les Toulousains auraient presque pu arracher le point du nul sans un but de grande classe d'André-Pierre Gignac. Pourtant, un homme a surnagé dans cette rencontre côté toulousain : Ali Ahamada. Le portier du TFC a réalisé plusieurs parades décisives, en attestent les huit tirs cadrés par l'OM (sur 13 effectués). En point d'orgue, ce penalty d'André Ayew parfaitement stoppé en fin de première période.
Si la victoire a mis du temps à se dessiner pour l'OM, c'est aussi en raison du manque de précision des Marseillais. L'équipe d'Elie Baup n'a réussi que 25 % de ses 28 centres. Un déchet trop important dans une partie ou les occasions se sont fait rares. Les cinq positions de hors jeu sifflées contre l'OM abondent aussi dans ce sens. Le dauphin de l'OL a beaucoup gaspillé avant de réussir à trouver l'ouverture.
Non-action. Réaction. Non-action. Réaction. Habitué à évoluer sur ce mode alternatif depuis quelque temps, l’Olympique de Marseille a stoppé sa partie de yo-yo et enchaîné deux victoires de suite en s’imposant à Toulouse (0-1), samedi. On ne peut pas dire que les hommes d’Elie Baup aient particulièrement brillé. Mais le club phocéen a gagné. Et c’est déjà beaucoup puisque l’OM n’avait plus pris six points en deux matches depuis la 6e journée, où Marseille avait battu Evian (1-0) après s’être imposé à Nancy (0-1).
A l’époque, le club phocéen en était même à six victoires de suite et survolait la Ligue 1. André-Pierre Gignac avait des ailes. Une fracture du pied les lui a coupées. Elles ont commencé leur repousse samedi à Toulouse. Entré à la pause, il n’a pas empêché l’OM de continuer à piétiner face à des Toulousains réduits à neuf, mais "Dédé" a trouvé la faille d’une frappe magistrale du droit, qui est allée se ficher dans la lucarne gauche d’Ali Ahamada (68e) et permet à Marseille de revenir à hauteur de l’OL, avant le déplacement des Lyonnais au Parc des Princes, dimanche.
Du rouge, du rouge…
La pelouse n’a pas aidé. C’est une chose. Mais les acteurs n’ont pas montré de signes ostentatoires d’envie quand monsieur Bastien a lancé les débats. Monsieur Bastien, arbitre de cette rencontre, a d’ailleurs été l’acteur principal de la première période en distribuant deux cartons rouges à Cheick M’Bengué, pour une semelle sur Morgan Amalfitano (28e) puis à Franck Tabanou (45e), à la suite d’un tacle décollé sur Rod Fanni (45e). Ajoutez à cela un penalty accordé à l’OM - sur une faute de… Tabanou (40e) - entre les deux expulsions. Le plus incroyable dans tout ça ? Marseille n’en a pas profité. Parce qu’André Ayew a vu son penalty repoussé par Ali Ahamada (40e) et parce que les hommes d’Elie Baup n'y étaient pas.
Au retour des vestiaires, avec André-Pierre Gignac en pointe (en lieu et place d’Amafitano, blessé), le club phocéen n’a pas fait mieux. Imprécis, parfois apathique, l’OM a néanmoins trouvé la faille grâce au revenant (1-0, 68e). A part ça ? Pas grand-chose, sinon un festival d’imprécisions et une résistance "à qui mieux mieux" des Toulousains. Ces derniers, qui ont désormais perdu six de leurs huit derniers matches de Ligue 1, ont néanmoins eu une demi-occasion d’égaliser, par Abdennour. Mais Mandanda s’est montré autoritaire (74e). Tout autant qu’Ali Ahamada, sur deux dernières tentatives de Rémy en fin de match (91e, 92e). Monté en fin de match pour entretenir sa légende personnelle, le portier du TFC n’a cette fois pas trouvé la faille et laissé Marseille repartir vers la cité phocéenne avec le sourire. Il y a six jours, après avoir coulé face à Lorient (0-3), l'OM rigolait moins.
L'analyse statistique de TFC-OM (0-1 : Ahamada a tout tenté
L'analyse statistique de la rencontre montre que l'OM a réussi à s'imposer malgré un Ahamada de gala, auteur de plusieurs parades décisives.AFPMême à 9 contre 11, le TFC a failli leur faire le coup. Battu 1-0 par des Marseillais peu inspirés, les Toulousains auraient presque pu arracher le point du nul sans un but de grande classe d'André-Pierre Gignac. Pourtant, un homme a surnagé dans cette rencontre côté toulousain : Ali Ahamada. Le portier du TFC a réalisé plusieurs parades décisives, en attestent les huit tirs cadrés par l'OM (sur 13 effectués). En point d'orgue, ce penalty d'André Ayew parfaitement stoppé en fin de première période.
Si la victoire a mis du temps à se dessiner pour l'OM, c'est aussi en raison du manque de précision des Marseillais. L'équipe d'Elie Baup n'a réussi que 25 % de ses 28 centres. Un déchet trop important dans une partie ou les occasions se sont fait rares. Les cinq positions de hors jeu sifflées contre l'OM abondent aussi dans ce sens. Le dauphin de l'OL a beaucoup gaspillé avant de réussir à trouver l'ouverture.
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