Vous avez beaucoup d'amis, collègues, copines qui sont nés aux alentours du 23 septembre ? Normal : à cette époque de l'année il nai...
Vous avez beaucoup d'amis, collègues, copines qui sont nés aux alentours du 23 septembre ? Normal : à cette époque de l'année il nait deux fois plus de bébés que les autres semaines ! Et en calculant bien, on découvre que l'euphorie des fêtes de fin d'année a aussi des répercussions sur les naissances !
Ce sont
les chercheurs de l'Ined (Institut national d'études démographiques)
qui se sont rendus compte qu'il y a bien une saison pour faire les
enfants et que les naissances ne sont pas réparties tout à fait
également tout au long de l'année ! Mais surtout, en se penchant sur les
courbes de naissance en France, ils se sont rendus compte que ce fameux
pic des naissances que les maternités enregistraient traditionnellement
en mai au cours des années 70-80, s'est progressivement déplacé de mai
à... septembre ! Et plus particulièrement aux alentours du 23 septembre.
Un petit calcul....
Donc, comptez sur vos doigts... 8 mois et 3 semaines (soit la durée moyenne d'une grossesse) avant le 23 septembre nous sommes le... 31 décembre ! Cette nuit là, dans l'euphorie de la St Sylvestre, il semble que les couples soient à la fois plus euphoriques et moins vigilants en matière de contraception. Du coup, alors que 2000 bébés sont conçus en moyenne chaque jour, cette nuit là ce sont 4000 bébés qui démarrent leur vie intra-utérine !
Comme l'expliquent les deux auteurs de cette étude, publiée il y a quelques mois dans la revue de l'Ined, "Les couples cherchant à concevoir (donc non utilisateurs d’une méthode contraceptive) sont alors probablement plus nombreux à être réunis en raison des circonstances, ils sont donc plus nombreux à avoir des rapports sexuels au moment de la Saint-Sylvestre.
S’ajoute à cela une moindre vigilance contraceptive pour les autres. Le nombre d’IVG (interruptions volontaires de grossesses) pour des grossesses démarrées ce jour-là est en effet trois fois supérieur à celui d’un jour normal.
"Cela dit, un nombre important de conceptions du nouvel An, même si elles ne sont pas programmées, sont désirées et expliquent aussi l’excédent de naissances fin septembre."
Un petit calcul....
Donc, comptez sur vos doigts... 8 mois et 3 semaines (soit la durée moyenne d'une grossesse) avant le 23 septembre nous sommes le... 31 décembre ! Cette nuit là, dans l'euphorie de la St Sylvestre, il semble que les couples soient à la fois plus euphoriques et moins vigilants en matière de contraception. Du coup, alors que 2000 bébés sont conçus en moyenne chaque jour, cette nuit là ce sont 4000 bébés qui démarrent leur vie intra-utérine !
Comme l'expliquent les deux auteurs de cette étude, publiée il y a quelques mois dans la revue de l'Ined, "Les couples cherchant à concevoir (donc non utilisateurs d’une méthode contraceptive) sont alors probablement plus nombreux à être réunis en raison des circonstances, ils sont donc plus nombreux à avoir des rapports sexuels au moment de la Saint-Sylvestre.
S’ajoute à cela une moindre vigilance contraceptive pour les autres. Le nombre d’IVG (interruptions volontaires de grossesses) pour des grossesses démarrées ce jour-là est en effet trois fois supérieur à celui d’un jour normal.
"Cela dit, un nombre important de conceptions du nouvel An, même si elles ne sont pas programmées, sont désirées et expliquent aussi l’excédent de naissances fin septembre."
Auteur : Catherine Cordonnier
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