L'administration américaine n'y va pas par quatre chemins avec les dirigeants malgaches. Par la voix du chargé d'affaires à l...

Les autorités américaines attendent manifestement de juger sur pièces les efforts engagés par le gouvernement de Transition sur le sujet, pour définitivement acter une aide financière de soutien au processus électoral.
Certains manquements majeurs garantissant la mise en place d'un Etat de droit chiffonnent encore les responsables politiques américains:
"Quand les journalistes et les organes de presse qui les emploient ne feront plus l'objet de menaces d'emprisonnement, la démocratie sera revenue dans le pays... Quand le système judiciaire œuvrera pour protéger les droits des citoyens et soutient les lois en vigueur sur le territoire, et non pour persécuter des opposants politiques, la démocratie sera revenu au pays", souligne Eric Wong, avant de mettre en exergue "la liberté des citoyens de se réunir de manière pacifique pour exprimer leurs opinions".
"Il faut plus que de l'argent pour organiser des élections"
Le conseiller ajoute: "Il faut plus que de l'argent pour organiser des élections. La démocratie ne se limite pas à une date particulière. Malgré les millions de dollars pour couvrir les conditions techniques des élections, les scrutins ne seront pas réussis si le peuple ne peut pas participer librement avant, pendant, et après le jour de l'élection", précise-t-il pour justifier la position de l'administration Obama.
Depuis la crise politique de 2009, les relations entre le président de Transition, Andry Rajoelina, et le locataire de la Maison Blanche, Barack Obama, ne sont pas cordiales, chacun ignorant l'existence de l'autre.
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