Les enfants ont profité de la kermesse en attendant les réjouissances du soir.? - photos bruno Barlier Hier, la chapelle de la Sénatorerie, ...
Les enfants ont profité de la kermesse en attendant les réjouissances du soir.? - photos bruno Barlier
Les départements de la Creuse et de Mayotte viennent de contracter un nouveau partenariat de trois ans. Ces liens privilégiés, qui datent d'une douzaine d'années, ont donné lieu récemment à un vif débat à l'hôtel des Monneyroux : l'opposition départementale a reproché à la majorité cette politique d'accueil.
La palette de formations s'étant étoffée à Mayotte, le flux de lycéens venant achever leurs scolarité en Creuse est aujourd'hui réduit. La communauté mahoraise en Creuse compte une cinquantaine de familles soit entre 200 ou 300 personnes. Les lycéens de la première vague (1999), ont bien mûri à l'image du président de l'association des Mahorais de la Creuse, Rakibou Madi, aujourd'hui père de famille et mécanicien à Guéret.
« Ils arrivaient en tongs et en tee-shirts »« Ces lycéens débarquaient de l'avion à Paris durant l'automne en tee-shirt et en tongs. Et ils devaient se débrouiller pour rallier la Creuse. Au début, personne ne les attendait », se souvient Maryline Valadeau, ancienne assistante d'éducation au lycée professionnel de Saint-Vaury. Aujourd'hui, il y a une seconde génération qui vient faire des études supérieures en métropole : Fatima, 23 ans, étudie l'histoire de l'art à Poitiers. Elle se passionne « pour la période gothique. ». Si elle est membre d'une association d'étudiants mahorais à Poitiers, elle peut aussi venir souffler dans sa famille installée à Guéret.
Julien Rapegno
julien.rapegno@centrefrance.com
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