« Notre pays doit se libérer ! A l'image de la France de 1940 ». C'est le titre d'une tribune publiée par le journal Le Monde si...
« Notre pays doit se libérer ! A l'image de la France de 1940 ». C'est le titre d'une tribune publiée par le journal Le Monde signée de la main du capitaine Sanogo. Dans ce texte paru dans l'édition datée de ce vendredi 26 octobre, le chef de la junte qui a renversé Amadou Toumani Touré justifie le coup d'Etat du 22 mars mais il rappelle aussi que l'armée malienne devra être le fer de lance de la reconquête du nord du pays.
Le capitaine Sanogo aime les références et les personnages historiques. En toute simplicité, il tire des parallèles entre sa personne et le général de Gaulle, ainsi qu'avec le commandant Massoud. « Amadou Toumani Touré, écrit-il, a été ce que le maréchal Pétain a été pour la France en 1940 et je n'ai été pour le Mali que ce que de Gaulle a été pour la France ».
Paraphrasant le chef de la France libre, le capitaine putschiste assure que si Tombouctou est outragée, Tombouctou est brisée, Tombouctou est martyrisée, Tombouctou sera libérée comme Paris l'a été. D'après lui, cette libération sera l'oeuvre d'une armée malienne moralement réarmée et rééquipée.
C'est là que se trouve tout le sens de ce texte écrit avec plusieurs de ses conseillers. Outre sa fonction de justifier le coup d'Etat, il a pour principal objectif d'envoyer un message à la commaunauté internationale et en particulier aux décideurs français. Comme l'expliquent plusieurs de ses proches, Amadou Haya Sanogo est un acteur de premier plan dans le Mali actuel et il entend bien le rester.
Aujourd'hui le vent tourne, le monde se porte au chevet du Mali, Bamako revient dans le concert des nations, la coopération militaire française fait son retour sur place et le capitaine Sanogo n'entend pas sortir de la scène.Par RFI
Le
capitaine Sanogo lors d'une conférence de presse le 7 avril 2012, après
le transfert du pouvoir au président de l'Assemblée nationale, à la
base militaire de Kati.
REUTERS/Joe Penney
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Paraphrasant le chef de la France libre, le capitaine putschiste assure que si Tombouctou est outragée, Tombouctou est brisée, Tombouctou est martyrisée, Tombouctou sera libérée comme Paris l'a été. D'après lui, cette libération sera l'oeuvre d'une armée malienne moralement réarmée et rééquipée.
C'est là que se trouve tout le sens de ce texte écrit avec plusieurs de ses conseillers. Outre sa fonction de justifier le coup d'Etat, il a pour principal objectif d'envoyer un message à la commaunauté internationale et en particulier aux décideurs français. Comme l'expliquent plusieurs de ses proches, Amadou Haya Sanogo est un acteur de premier plan dans le Mali actuel et il entend bien le rester.
Aujourd'hui le vent tourne, le monde se porte au chevet du Mali, Bamako revient dans le concert des nations, la coopération militaire française fait son retour sur place et le capitaine Sanogo n'entend pas sortir de la scène.Par RFI
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