Peu inspiré, le Paris Saint-Germain s'en est remis au talent de Zlatan Ibrahimovic pour s'imposer à Nancy, 1-0. L'attaquant sué...
Peu inspiré, le Paris Saint-Germain s'en est remis au talent de Zlatan Ibrahimovic pour s'imposer à Nancy, 1-0. L'attaquant suédois a marqué l'unique but de la rencontre à un quart d'heure de la fin. Les Parisiens confortent leur place de leader.
Zlatan Ibrahimovic a sorti le PSG d'un sacré traquenard ce samedi sur le synthétique de Marcel Picot (0-1) pour la première victoire parisienne en Lorraine depuis 2007. Nancy n'avait rien d'une lanterne rouge et Paris a souffert le martyr pour venir à bout des Lorrains. Il a fallu une énième inspiration de son génial Suédois à la 74e minute. Ibrahimovic a tenté de décaler Ménez sur la droite, le ballon lui est revenu dans les pieds, sanction immédiate : frappe lourde décroisée et le match est scellé malgré un fin de match échevelée où chaque formation a eu sa chance. Le dixième but d'Ibra permet à Paris de compter désormais trois points d'avance sur ses dauphins, Toulouse et Marseille.
Pourtant, rien ne fut simple. Dès la première minute, Moukandjo a montré à Paris que l'ASNL n'offrirait pas son scalp sur un plateau et le poteau de Sirigu a tremblé dès le coup d'envoi. Hamar (2e) ou Haïdara (9e) ont continué de faire peser la menace sur le but du portier italien. Audacieuse comme rarement cette saison, l'ASNL a d'abord mis au supplice un PSG qui a eu un mal fou à se faire au froid polaire et au synthétique lorrain. Brouillon dans son expression collective, le PSG s'en est remis à ses individualités, une par ligne. Ibrahimovic bien sûr mais aussi Thiago Silva, impérial dans les airs et pour couper les trajectoires nancéennes et surtout Blaise Matuidi, impliqué sur le seul but du match et qui a régné dans l'entrejeu tout au long de la rencontre.
Si la maîtrise a longtemps été nancéenne, Paris s'est procuré la plupart des situations chaudes. Sakho (27e) et surtout Gameiro tout seul face au but (30e) ont permis à Paris de sortir la tête de l'eau en première période. Verratti, avant de céder sa place à la mi-temps à Bodmer, aurait, lui, pu se faire expulser pour un croche pied malvenu. En seconde période, Ménez (48e), Matuidi (62e) et Ibrahimovic (68e) ont accentué la domination parisienne alors que Nancy a attendu les derniers instants et un coup franc de Grange (88e) pour faire peser la menace sur le but d'un Sirigu plutôt tranquille jusque-là. Et comme Ménez a gâché le contre, Paris a tremblé jusqu'au bout mais récolte son sixième succès en dix journées. Ce samedi, comme souvent depuis le début de saison, il peut remercier son indispensable Suédois.
Eurosport - Martin MOSNIER
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