Une semaine avant la fermeture complète des inscriptions universitaires qui vient d’être prolongée, les responsables de la direction de la...
Une semaine avant la fermeture complète des inscriptions universitaires qui vient d’être prolongée, les responsables de la direction de la scolarité révèlent qu’il y a une faible participation. Une chute du taux d’enregistrement a été constatée. Cela est du, à en croire Dana M’madi, responsable de la direction de la scolarité par rapport à ce qu’il s’est passé à l’examen du Bac de cette année. Les futurs étudiants quant à eux, ne se plaignent pas du tout. Ils pensent que les choses se déroulent à la normale.
Le constat est évident. Il s’avère que par rapport aux années précédentes, cette année une chute du taux des effectifs des nouveaux inscrits à l’université a été constatée. Moins d’élèves qui s’inscrivent pour la rentrée 2012-2013. « Moi je pense que cela est du aux difficultés du baccalauréat de cette année », se justifie Dana M’madi, qui n’est autre que le chargé des inscriptions de cette année. Pourquoi ? « Cela fait que jusqu’à heure actuelle au niveau de Ngazidja, nous avons enregistré 1450 étudiants qui veulent poursuivre leurs études supérieures à l’UDC », corrobore-t-il, hier à Moroni.
Lors d’un entretien qu’il a accordé à La Gazette des Comores / HZK-Presse, Dana M’madi montre que de manière générale en cette période, la direction se trouve avec un enregistrent d’effectif de « 2000 à 3000 élèves. Ici au niveau de Ngazidja », ajoute-t-il en précisant que « par rapport aux informations que nous détenons, les inscriptions se déroulent en même temps dans les trois îles, et dans des conditions similaire qu’ici en grand-Comore. C’est-à-dire dans des conditions normales », précise-t-il.
Par ailleurs, ce chargé des inscriptions de cette année révèle qu’il y a des rajouts au niveau du droit d’inscription. Nous avons intégré une nouvelle méthode, à savoir que chaque étudiant va ajouter 2500 francs, un montant affecté à la mutuelle de la santé universitaire. « Et la somme de 22500 francs couvre toute l’année, et pas seulement l’année scolaire », explique-t-il.
Les futurs étudiants se réjouissent de cette « belle initiative », mais sont ravis surtout du déroulement des travaux de cette année, dans un bureau de scolarité spécialement aménagé à l’administration. Car, « nous sommes bien accueillis », atteste Fayati Soulé, Bachelière de série scientifique. « À chaque fois qu’on se présente, on nous donne rapidement tout ce que nous demandions », se justifie-t-elle avant que sa collègue n’ajoute qu’elle est « très fière de faire mes études universitaires dans mon pays plutôt qu’à l’étranger ». Elle pense qu’à l’étranger « la vie est très chère ».
Ibnou Med Abdou
La Gazette des Comores
COMMENTAIRES