Les autorités religieuses de ce pays ont été saisies par une centaine de jeunes descendus dans la rue vendredi dernier. En dénonçant le film...
Les autorités religieuses de ce pays ont été saisies par une centaine de jeunes descendus dans la rue vendredi dernier. En dénonçant le film «L’innocence des musulmans», réalisé aux Etats-Unis, ces jeunes comoriens réclament la réaction des Oulémas.
Les chefs religieux sont invités à réagir « rapidement contre la publication d’un film publié par les juifs aux Etats-Unis ». C’est est la position ardente d’une foule nombreuse composée essentiellement de jeunes de moins 35 ans qui a emprunté le macadam de la capitale. Ces jeunes manifestants qui scandaient « Dieu est grand. Dieu est unique et le prophète son messager », demandent en même temps que les chefs religieux brisent le silence sur cette publication jugée « insultante contre le prophète » dans un pays où, « nous prenons 30 jours pour célébrer la naissance du prophète », s’interroge un religieux, initiateur de cette marche « pacifique ».
Ce prêcheur dans une mosquée au nord de la capitale fait allusion au mois de Maoulid ou tous les villages et villes organisent chaque jour une cérémonie religieuse pour la naissance du prophète de l’islam.
La marche a commencé après la fin de la prière du vendredi en quittant Hadoudja en passant par Badjanani. « Nous ne haïssons pas les occidentaux mais nous sommes vraiment contre leurs actes qui ne respectent pas notre religion », déclare l’orateur lorsque la marche a fait un petit arrêt devant l’ambassade de France avant de prendre d’assaut l’American Corner, un des symboles de la présence américaine aux Comores. Mais la gendarmerie est venue les disperser pour les empêcher d’entrer dans ce centre.
Ibnou Med Abdou
Agence Comorienne de Presse
Les chefs religieux sont invités à réagir « rapidement contre la publication d’un film publié par les juifs aux Etats-Unis ». C’est est la position ardente d’une foule nombreuse composée essentiellement de jeunes de moins 35 ans qui a emprunté le macadam de la capitale. Ces jeunes manifestants qui scandaient « Dieu est grand. Dieu est unique et le prophète son messager », demandent en même temps que les chefs religieux brisent le silence sur cette publication jugée « insultante contre le prophète » dans un pays où, « nous prenons 30 jours pour célébrer la naissance du prophète », s’interroge un religieux, initiateur de cette marche « pacifique ».
Ce prêcheur dans une mosquée au nord de la capitale fait allusion au mois de Maoulid ou tous les villages et villes organisent chaque jour une cérémonie religieuse pour la naissance du prophète de l’islam.
La marche a commencé après la fin de la prière du vendredi en quittant Hadoudja en passant par Badjanani. « Nous ne haïssons pas les occidentaux mais nous sommes vraiment contre leurs actes qui ne respectent pas notre religion », déclare l’orateur lorsque la marche a fait un petit arrêt devant l’ambassade de France avant de prendre d’assaut l’American Corner, un des symboles de la présence américaine aux Comores. Mais la gendarmerie est venue les disperser pour les empêcher d’entrer dans ce centre.
Ibnou Med Abdou
Agence Comorienne de Presse