Benyamin Nétanyahou veut avant tout alléger la pression sociale à plus d'un an des élections législatives. REUTERS/BAZ RATNER "Le m...

Benyamin Nétanyahou veut avant tout alléger la pression sociale à plus d'un an des élections législatives.
"Le monde dit à Israël : 'Attendez, on a encore du temps'. Et je dis : 'Attendre pour quoi ? Attendre jusqu'à quand ?' Ceux, dans la communauté internationale, qui refusent de mettre une ligne rouge face à l'Iran n'ont pas le droit moral de mettre un feu rouge devant Israël", a déclaré Benyamin Nétanyahou, qui s'exprimait en anglais lors d'une conférence de presse avec des ministres bulgares en visite en Israël.
Le premier ministre israélien a de nouveau menacé, mardi 11 septembre, d'attaquer l'Iran. Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire au Proche-Orient, estime qu'un Iran doté de la bombe atomique serait une menace à son existence. Téhéran dit que son programme nucléaire ne poursuit que des fins civiles.
"Si l'Iran sait qu'il n'y a pas de ligne rouge, si l'Iran sait qu'il n'y a pas de date limite, que fera-t-il ? Exactement ce qu'il est en train de faire. Il est en train de continuer, sans aucune ingérence, à chercher à obtenir la capacité en matière d'armement nucléaire et, à partir de là, la bombe nucléaire", a ajouté le chef du gouvernement israélien.
"TENSION ENTRE JÉRUSALEM ET WASHINGTON"
L'utilisation par Benyamin Nétanyahou de l'expression "date limite" semble être une pique à l'attention d'Hillary Clinton. La secrétaire d'Etat américaine s'est attirée lundi l'ire du gouvernement israélien après avoir dit que les Etats-Unis ne fixeraient pas de date butoir à l'Iran.
Israël et les Etats-Unis sont en discussion pour fixer une "ligne rouge claire" au programme nucléaire iranien, selon l'expression de Benyamin Nétanyahou, mais les deux alliés restent en désaccord sur la nécessité de fixer explicitement un seuil pour le déclenchement d'une éventuelle action militaire.
"La tension entre Jérusalem et Washington a atteint de nouveaux sommets. Les dernières déclarations de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton provoque la colère en Israël", soulignait dans un éditorial le quotidien Maariv (centre droit). "La crise de confiance entre Israël s'envenime", souligne pour sa part le quotidien populaire Yédiot Aharonot (droite) dans un article intitulé "Guerre sur la ligne rouge". Source : AFP avec lemonde.fr
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