Afin de rendre compte de leurs récentes actions en faveur d'une meilleure entente entre les Comores et la France, Djaanfar Salim Allao...
Afin de rendre compte de leurs récentes actions en faveur d'une meilleure entente entre les Comores et la France, Djaanfar Salim Allaoui et Saïd Larifou avaient convoqué la presse hier. Ainsi, les présidents respectifs des associations Espace Anjouan - Mayotte pour l'harmonie et la concorde et Initiative solidarité France OI, ont communiqué le courrier qu'ils ont adressé à l'ensemble des parlementaires français - députés et sénateurs - afin de les sensibiliser aux drames de l'immigration clandestine qui émaillent l'actualité.
"Il s'agit de faire bouger les lignes à quelque niveau que ce soit" appuyait Djaanfar Salim Allaoui, ancien ministre anjouanais réfugié à Mayotte sous le régime de l'asile politique. "Nous ne pouvons pas vivre dans l'océan Indien et rester indifférents face à ces drames. La solution à cette situation relève des dirigeants des deux pays, mais aussi de la société civile et de la classe politique" a annoncé l'avocat franco-comorien Saïd Larifou, précisant qu'ils n'agissaient dans ce cadre sous aucune étiquette politique, mais bien en tant qu'associations.
Suite au naufrage de kwassa qui s'est produit samedi au large de la Petite- terre, un courrier a été envoyé à tous les parlementaires, toutes tendances confondues, et, selon les dires de Saïd Larifou, des réponses positives leur sont déjà parvenues. Il s'agit de susciter le débat par le biais d'assises organisées en France, au Sénat et à l'Assemblée nationale, mais aussi dans les trois îles des Comores, notamment au palais du peuple à Moroni.
"Il faut se saisir du problème en toute sérénité et sans passion" à peine Saïd Larifou avait prononcé ces mots que le vice-président de l'association Espace AMHC s'enflammait, visiblement perturbé, et annonçait le pire si une solution n'était pas trouvée par le gouvernement français dans les plus brefs délais, n'hésitant pas à parler d'opération suicide!
Très mal à l'aise, Saïd Larifou et Djaanfar Salim Allaoui ont tempéré ces propos, se désolidarisant de tout appel à la rébellion, mais insistant toutefois sur la nécessité de travailler en premier lieu sur les conditions de vie des immigrés à Mayotte et l'amélioration des relations entre Anjouanais et Mahorais sur place, "nous sommes face à une guerre civile rampante si rien n'est fait et personne ne pourra dire qu'il n'était pas au courant!"
Suite au naufrage de kwassa qui s'est produit samedi au large de la Petite- terre, un courrier a été envoyé à tous les parlementaires, toutes tendances confondues, et, selon les dires de Saïd Larifou, des réponses positives leur sont déjà parvenues. Il s'agit de susciter le débat par le biais d'assises organisées en France, au Sénat et à l'Assemblée nationale, mais aussi dans les trois îles des Comores, notamment au palais du peuple à Moroni.
"Il faut se saisir du problème en toute sérénité et sans passion" à peine Saïd Larifou avait prononcé ces mots que le vice-président de l'association Espace AMHC s'enflammait, visiblement perturbé, et annonçait le pire si une solution n'était pas trouvée par le gouvernement français dans les plus brefs délais, n'hésitant pas à parler d'opération suicide!
Très mal à l'aise, Saïd Larifou et Djaanfar Salim Allaoui ont tempéré ces propos, se désolidarisant de tout appel à la rébellion, mais insistant toutefois sur la nécessité de travailler en premier lieu sur les conditions de vie des immigrés à Mayotte et l'amélioration des relations entre Anjouanais et Mahorais sur place, "nous sommes face à une guerre civile rampante si rien n'est fait et personne ne pourra dire qu'il n'était pas au courant!"
Source : http://mayottehebdo.com
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