Le lycée de la région de Pimba a été inauguré officiellement samedi par le gouverneur de l’île de Ngazidja, Mouigni Baraka Said Soilih, et...
Le lycée de la région de Pimba a été inauguré officiellement samedi par le gouverneur de l’île de Ngazidja, Mouigni Baraka Said Soilih, et le Ministre de l’Education nationale, Mohamed Issimaila.
Selon le maire de la sous-région de Mbadjini, en Grande Comore, regroupant 10 localités, Ali Abdallah, l’ouverture de ce lycée va permettre aux enfants du Pimba de suivre leur scolarité dans la région et d’être ainsi en sécurité, près de chez eux. Il a remercié tous ceux qui se sont engagés pour la construction de ce lycée, notamment la communauté de Pimba, la diaspora et le FADC.
«Nous sommes venus vous témoigner notre confiance, vous exprimer notre engagement à vos côtés pour la réussite de ce lycée qui a connu ses premiers examens cette année», a déclaré le gouverneur Mouigni Baraka qui a insisté sur l’importance de l’unité de la sous région autour de ce projet et l’implication des parents pour la réussite des enfants da ce nouveau lycée.
Au cours de son intervention, le gouverneur a fait appel à la responsabilité de tous pour éviter les grèves dans l’enseignement.
Sur les tensions observées ces derniers temps autour de l’ouverture de ce lycée, le gouverneur a promis de mettre tout en œuvre pour que tout le monde se rassemble autour de ce projet.
Le Commissaire à l’Education par intérim, Mohamed Saïd, a indiqué que l’ouverture de ce lycée entre dans le cadre de la politique de l’exécutif de l’île de rapprocher l’administration des administrés. Il a soutenu que la réussite de ce lycée dépendra de l’engouement de tous, notamment, les habitants des localités concernés. Quant au ministre de l’Education nationale, il a profité de l’occasion pour annoncer à l’intersyndicale des enseignants qui ont déjà déposé un préavis de grève, que le gouvernement ne pourra de toute manière pas augmenter les salaires. « Nous sommes ouverts à toutes les négociations, mais pas de discussion sur une quelconque revendication sur le salaire. L’Etat n’a pas les moyens d' augmenter des salaires avant la fin de l’année », a-t-il martelé.
Ngazi Ngomé
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