Jean-François Copé. CAPTURE D'ÉCRAN BFMTV Jean-François Copé, candidat à la présidence de l'UMP, a anticipé la polémique ...
Jean-François Copé.
MARINE LE PEN DÉNONCE LE "CYNISME" DE M. COPÉ
"Un racisme anti-blancs se développe dans les quartiers de nos villes où des individus dont certains ont la nationalité française méprisent des Français qualifiés de 'gaulois' au prétexte qu'ils n'ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu'eux", écrit le secrétaire général de l'UMP, le jugeant "tout aussi inacceptable que toutes les autres formes de racisme"."Nous devons le dénoncer."
"Je sais que je brise un tabou en employant le terme de 'racisme anti-blancs', mais je le fais à dessein, parce que c'est la vérité que vivent certains de nos concitoyens et que le silence ne fait qu'aggraver les traumatismes", souligne M. Copé.
"Ces phénomènes sont impossibles à voir depuis Paris, dans les sphères médiatiques et politiques où la grande majorité des dirigeants sont des Français blancs de peau, nés de parents français. Dans ces microcosmes, le manque de diversité limite la présence de personnes de couleur ou d'origine étrangère", écrit le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne). Et d'ajouter : "Mais regardons la vérité en face : la situation est inversée dans beaucoup de quartiers de nos banlieues."
HORTEFEUX "D'ACCORD SUR LE FOND", NKM RÉTICENTE
L'ancien ministre de l'intérieur Brice Hortefeux, sans reprendre à son compte l'expression "racisme anti-blancs" lancée par Jean-François Copé, a évoqué l'apparition de "tensions". "Des tensions apparaissent, a dit l'eurodéputé sur LCI. Il ne faut pas croire que ces tensions sont à sens unique. (...) Il y a des tensions entre communautés, des tensions à l'égard de la communauté juive et des tensions de cette nature", a ajouté M. Hortefeux, qui était interrogé sur le terme employé par le député et maire de Meaux dans son livre. "Chacun s'exprime avec ses mots, mais je suis d'accord sur le fond", a dit ce proche de Nicolas Sarkozy.
Sur iTélé, l'ex-ministre Nathalie Kosciusko-Morizet a quant à elle pris quelques distances : "Je n'aime pas trop ce type de formules qui, me semble-t-il, demandent à être explicitées", a-t-elle dit à propos du"racisme anti-blancs".
"Ce qui est vrai, c'est qu'il y a dans les quartiers des tensions fortes entre communautés", a-t-elle dit, ajoutant : "C'est le contraire de ce qu'on cherche en République. On cherche une communauté nationale, pas la multiplication de communautés côte à côte." Source : lemonde.fr avec AFP