Cristiano Ronaldo va-t-il être mieux traité par le Real suite à ses déclarations ? (AFP) Dimanche, après la victoire du Real face à Grenade...
Cristiano Ronaldo va-t-il être mieux traité par le Real suite à ses déclarations ? (AFP)
Dimanche, après la victoire du Real face à Grenade où il avait inscrit un doublé, Cristiano Ronaldo a lâché une bombe : «Je ne suis pas heureux professionnellement.» Depuis, le monde du football s'enflamme entre transfert au PSG, demande de nouveau contrat et comportement d'enfant gâté.
La scène se passe jeudi, au siège de l'UEFA. Présent à l'occasion du tirage au sort de la Ligue des champions, Cristiano Ronaldo y voit Andrés Iniesta être élu joueur de l'année par l'organisation dirigeante du football européen. Lionel Messi et la star portugaise se croisent sans se saluer ni se regarder. Quelques minutes plus tard, terriblement frustré, l'ancien joueur de Manchester United explose dans les coulisses, dit qu'il ne reviendra plus jamais et peste contre des officiels de l'UEFA. Le surlendemain, Cristiano Ronaldo se rend dans le bureau de Florentino Pérez. En substance, il lui explique qu'il ne se sent pas appuyé par le club alors qu'il est constamment visé par les critiques et souvent sifflé par le Santiago-Bernabeu. Il aimerait avoir plus de responsabilités dans un vestiaire qui ne jure que par Casillas et Ramos. Il demanderait surtout un nouveau contrat, la loi espagnole ayant changé récemment et lui ponctionnant désormais 43% de son salaire brut (et bientôt 52%) au lieu des 24% qui lui étaient prélevés auparavant comme le rappelle El Mundo.
Gagnant dix millions d'euros par saison, soit le dixième salaire du football mondial, il réclamerait un plus gros contrat, ne comprenant pas qu'Eto'o, Ibrahimovic ou Drogba touchent plus que lui. Albiol, Di Maria ou encore Arbeloa ont été prolongés. Pourquoi pas lui ? Ce faisant, Cristiano Ronaldo espère voir arriver une offre de dernière minute (PSG ? City ? Anzhi Makhachkala ?) pour mettre la pression sur ses dirigeants et signer un nouveau bail alors qu'il est déjà lié jusqu'en 2015. Enfin, il lui dit qu'il ne se sent plus bien au Real et qu'il veut s'en aller.
Psychologiquement, le joueur est touché par des problèmes personnels. Jeudi, cela fera sept ans que son père est décédé. Mais il n'y aurait pas que ça...
Michael Essien, qui attend dans le couloir d'être reçu par Florentino Pérez le voit arriver la mine déconfite. Pourtant, le président du Real en a vu d'autres défiler devant lui pour annoncer leur mal-être (Zidane, Figo, Beckham, Ronaldo...). Cristiano Ronaldo fait également la tête. Il salue le Ghanéen qui vient signer son contrat et s'en va. Dimanche soir, après avoir marqué un doublé à Grenade lors de la victoire des siens (3-0), Cristiano Ronaldo lâche une bombe en mondovision, avant de rentrer en larmes chez lui, selon AS : «Je ne suis pas heureux professionnellement au Real Madrid. Les dirigeants sont au courant.»
Boudeur, il manque à ses obligations contractuelles en sélection portugaise lundi en omettant de se rendre à une opération promotionnelle. Quelques heures plus tard, la fédération explique qu'il est blessé à la cuisse gauche et ne sera à l'entraînement que mercredi. Psychologiquement, le joueur est également touché par des problèmes personnels. Jeudi, cela fera sept ans que son père est décédé. Mais il n'y aurait pas que ça...
La même stratégie que Mourinho et Rooney ?
En tout cas, le malaise de Cristiano Ronaldo est au centre de toute l'attention en Espagne. Ravagé par la crise, avec un chômage dépassant les 20% de la population active, le pays a été choqué par de telles déclarations. «Scandale ! Il menace le Real», s'emporte évidemment le journal catalanSport. «Triste = Argent», titre le Mundo Deportivo. «Il harcèle le Real», écrit même le généraliste El Pais. 80% des lecteurs de Marca, journal madrilène estiment aussi qu'il n'a pas de raison d'être triste. Sur Twitter, les fans se déchaînent en fustigeant le comportement d'enfant gâté de Cristiano Ronaldo. Ce dernier, qui a reçu récemment le soutien de son agent et ami Jorge Mendes, s'est désormais muré dans le silence même s'il aurait laissé entendre à son entourage que tout pouvait se régler facilement. Des paroles qui corroboreraient l'idée d'un bluff de sa part afin d'être mieux traité par le Real Madrid, comme l'avait aussi fait Rooney avec MU. Récemment, José Mourinho n'a-t-il pas agi de même avec la Maison blanche avant de se voir attribuer plus de responsabilités suite au départ de Valdano ?
La scène se passe jeudi, au siège de l'UEFA. Présent à l'occasion du tirage au sort de la Ligue des champions, Cristiano Ronaldo y voit Andrés Iniesta être élu joueur de l'année par l'organisation dirigeante du football européen. Lionel Messi et la star portugaise se croisent sans se saluer ni se regarder. Quelques minutes plus tard, terriblement frustré, l'ancien joueur de Manchester United explose dans les coulisses, dit qu'il ne reviendra plus jamais et peste contre des officiels de l'UEFA. Le surlendemain, Cristiano Ronaldo se rend dans le bureau de Florentino Pérez. En substance, il lui explique qu'il ne se sent pas appuyé par le club alors qu'il est constamment visé par les critiques et souvent sifflé par le Santiago-Bernabeu. Il aimerait avoir plus de responsabilités dans un vestiaire qui ne jure que par Casillas et Ramos. Il demanderait surtout un nouveau contrat, la loi espagnole ayant changé récemment et lui ponctionnant désormais 43% de son salaire brut (et bientôt 52%) au lieu des 24% qui lui étaient prélevés auparavant comme le rappelle El Mundo.
Gagnant dix millions d'euros par saison, soit le dixième salaire du football mondial, il réclamerait un plus gros contrat, ne comprenant pas qu'Eto'o, Ibrahimovic ou Drogba touchent plus que lui. Albiol, Di Maria ou encore Arbeloa ont été prolongés. Pourquoi pas lui ? Ce faisant, Cristiano Ronaldo espère voir arriver une offre de dernière minute (PSG ? City ? Anzhi Makhachkala ?) pour mettre la pression sur ses dirigeants et signer un nouveau bail alors qu'il est déjà lié jusqu'en 2015. Enfin, il lui dit qu'il ne se sent plus bien au Real et qu'il veut s'en aller.
Psychologiquement, le joueur est touché par des problèmes personnels. Jeudi, cela fera sept ans que son père est décédé. Mais il n'y aurait pas que ça...
Michael Essien, qui attend dans le couloir d'être reçu par Florentino Pérez le voit arriver la mine déconfite. Pourtant, le président du Real en a vu d'autres défiler devant lui pour annoncer leur mal-être (Zidane, Figo, Beckham, Ronaldo...). Cristiano Ronaldo fait également la tête. Il salue le Ghanéen qui vient signer son contrat et s'en va. Dimanche soir, après avoir marqué un doublé à Grenade lors de la victoire des siens (3-0), Cristiano Ronaldo lâche une bombe en mondovision, avant de rentrer en larmes chez lui, selon AS : «Je ne suis pas heureux professionnellement au Real Madrid. Les dirigeants sont au courant.»
Boudeur, il manque à ses obligations contractuelles en sélection portugaise lundi en omettant de se rendre à une opération promotionnelle. Quelques heures plus tard, la fédération explique qu'il est blessé à la cuisse gauche et ne sera à l'entraînement que mercredi. Psychologiquement, le joueur est également touché par des problèmes personnels. Jeudi, cela fera sept ans que son père est décédé. Mais il n'y aurait pas que ça...
La même stratégie que Mourinho et Rooney ?
En tout cas, le malaise de Cristiano Ronaldo est au centre de toute l'attention en Espagne. Ravagé par la crise, avec un chômage dépassant les 20% de la population active, le pays a été choqué par de telles déclarations. «Scandale ! Il menace le Real», s'emporte évidemment le journal catalanSport. «Triste = Argent», titre le Mundo Deportivo. «Il harcèle le Real», écrit même le généraliste El Pais. 80% des lecteurs de Marca, journal madrilène estiment aussi qu'il n'a pas de raison d'être triste. Sur Twitter, les fans se déchaînent en fustigeant le comportement d'enfant gâté de Cristiano Ronaldo. Ce dernier, qui a reçu récemment le soutien de son agent et ami Jorge Mendes, s'est désormais muré dans le silence même s'il aurait laissé entendre à son entourage que tout pouvait se régler facilement. Des paroles qui corroboreraient l'idée d'un bluff de sa part afin d'être mieux traité par le Real Madrid, comme l'avait aussi fait Rooney avec MU. Récemment, José Mourinho n'a-t-il pas agi de même avec la Maison blanche avant de se voir attribuer plus de responsabilités suite au départ de Valdano ?
Cristiano Ronaldo a-t-il eu raison de rendre public son mal-être ?
Lequipe.fr
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