"Djaanfar Salim, Saïd Ali Djaar, dehors". Le message des nouvelles chatouilleuses est clair à l'adresse de Djaanfar Salim A...
"Djaanfar Salim, Saïd Ali Djaar,
dehors". Le message des nouvelles chatouilleuses est clair à l'adresse
de Djaanfar Salim Allaoui, l'ancien ministre de Mohamed Bacar,
actuellement exilé politique à Mayotte.
C'était ce dimanche à Pamandzi que la vingtaine de nouvelles
chatouilleuses se sont rassemblées, énervées contre le ministre et son
association EAMHC (Espace Anjouan-Mayotte pour l'harmonie et la
concorde) relate le site www.mayottehebdo.com
Cette colère d'après la même source était couvée depuis la
semaine dernière et ce samedi dans la matinée, les associations Femmes
leaders de la société civile à Mayotte, Oudaïlia haki za wamaoré et
autres se sont rassemblées à Mamoudzou afin d'organiser une attaque
contre les propos du vice-président de l'association EAMHC dont le
porte-parole est l'ancien ministre. Le vice-président Saïd Ali Djaar
dans un excès de colère lors d'une conférence de presse la semaine suivant le drame du kwassa et ci dessous la conférence de presse en question :
CONFÉRENCE DE PRESSE DE Djaanfar Salim Allaoui
Afin de rendre compte de leurs récentes actions en faveur d'une meilleure entente entre les Comores et la France, Djaanfar Salim Allaoui et Saïd Larifou avaient convoqué la presse hier. Ainsi, les présidents respectifs des associations Espace Anjouan - Mayotte pour l'harmonie et la concorde et Initiative solidarité France OI, ont communiqué le courrier qu'ils ont adressé à l'ensemble des parlementaires français - députés et sénateurs - afin de les sensibiliser aux drames de l'immigration clandestine qui émaillent l'actualité.
CONFÉRENCE DE PRESSE DE Djaanfar Salim Allaoui
"Une guerre civile rampante"
Afin de rendre compte de leurs récentes actions en faveur d'une meilleure entente entre les Comores et la France, Djaanfar Salim Allaoui et Saïd Larifou avaient convoqué la presse hier. Ainsi, les présidents respectifs des associations Espace Anjouan - Mayotte pour l'harmonie et la concorde et Initiative solidarité France OI, ont communiqué le courrier qu'ils ont adressé à l'ensemble des parlementaires français - députés et sénateurs - afin de les sensibiliser aux drames de l'immigration clandestine qui émaillent l'actualité.
"Il
s'agit de faire bouger les lignes à quelque niveau que ce soit"
appuyait Djaanfar Salim Allaoui, ancien ministre anjouanais réfugié à
Mayotte sous le régime de l'asile politique. "Nous ne pouvons pas vivre
dans l'océan Indien et rester indifférents face à ces drames. La
solution à cette situation relève des dirigeants des deux pays, mais
aussi de la société civile et de la classe politique" a annoncé l'avocat
franco-comorien Saïd Larifou, précisant qu'ils n'agissaient dans ce
cadre sous aucune étiquette politique, mais bien en tant
qu'associations.
Suite au naufrage de kwassa qui s'est produit samedi au large de la Petite- terre, un courrier a été envoyé à tous les parlementaires, toutes tendances confondues, et, selon les dires de Saïd Larifou, des réponses positives leur sont déjà parvenues. Il s'agit de susciter le débat par le biais d'assises organisées en France, au Sénat et à l'Assemblée nationale, mais aussi dans les trois îles des Comores, notamment au palais du peuple à Moroni.
"Il faut se saisir du problème en toute sérénité et sans passion" à peine Saïd Larifou avait prononcé ces mots que le vice-président de l'association Espace AMHC s'enflammait, visiblement perturbé, et annonçait le pire si une solution n'était pas trouvée par le gouvernement français dans les plus brefs délais, n'hésitant pas à parler d'opération suicide!
Très mal à l'aise, Saïd Larifou et Djaanfar Salim Allaoui ont tempéré ces propos, se désolidarisant de tout appel à la rébellion, mais insistant toutefois sur la nécessité de travailler en premier lieu sur les conditions de vie des immigrés à Mayotte et l'amélioration des relations entre Anjouanais et Mahorais sur place, "nous sommes face à une guerre civile rampante si rien n'est fait et personne ne pourra dire qu'il n'était pas au courant!"
Suite au naufrage de kwassa qui s'est produit samedi au large de la Petite- terre, un courrier a été envoyé à tous les parlementaires, toutes tendances confondues, et, selon les dires de Saïd Larifou, des réponses positives leur sont déjà parvenues. Il s'agit de susciter le débat par le biais d'assises organisées en France, au Sénat et à l'Assemblée nationale, mais aussi dans les trois îles des Comores, notamment au palais du peuple à Moroni.
"Il faut se saisir du problème en toute sérénité et sans passion" à peine Saïd Larifou avait prononcé ces mots que le vice-président de l'association Espace AMHC s'enflammait, visiblement perturbé, et annonçait le pire si une solution n'était pas trouvée par le gouvernement français dans les plus brefs délais, n'hésitant pas à parler d'opération suicide!
Très mal à l'aise, Saïd Larifou et Djaanfar Salim Allaoui ont tempéré ces propos, se désolidarisant de tout appel à la rébellion, mais insistant toutefois sur la nécessité de travailler en premier lieu sur les conditions de vie des immigrés à Mayotte et l'amélioration des relations entre Anjouanais et Mahorais sur place, "nous sommes face à une guerre civile rampante si rien n'est fait et personne ne pourra dire qu'il n'était pas au courant!"
Source: mayottehebdo.com