La semaine dernière, dans la nuit du 15 au 16 août, un bébé âgé de deux mois avait été retrouvé mort au centre de rétention administrativ...
La semaine dernière, dans la nuit du 15 au 16 août, un bébé âgé de deux mois avait été retrouvé mort au centre de rétention administrative (CRA) de Mayotte (Archipel des Comores).Quelques heures auparavant, le nourrisson était arrivé sur l'île avec sa mère sur un bateau d'immigrants . Finalement, les résultats de l'autopsie ainsi que les aveux de la mère ont révélé que le bébé était décédé lors de la traversée en mer, indique « le Monde ». La maman, âgée de 17 ans, a expliqué avoir dissimulé la mort de son enfant en simulant un allaitement. La jeune femme craignait en effet en fait d'être expulsée si elle disait que son bébé était mort.Il ne se réveillait plus.
La mort de cet enfant de deux mois, le jeudi 16 août 2012 au centre de rétention administrative de Mayotte, n'est pas une surprise dans l'archipel. Les conditions de rétention y sont presque inhumaines et la traversée depuis les Comores très dangereuse, mais cela ne décourage pas les candidats qui meurent noyés par dizaines chaque mois.
Comme ce nourrisson décédé jeudi au centre de rétention de Mayotte, ils sont des dizaines à mettre en péril leur vie dans l'espoir de rendre visite leur familles dans cette île sous occupation française.
Ils paient entre 200 et 300 euros pour traverser les 70 kilomètres qui séparent Anjouan de Mayotte. Plusieurs d'entre eux ne touchent jamais le sol mahorais et terminent tout simplement le voyage à la mer, emportés par les vagues.
Cette situation est la conséquence de l'installation en 1995 d'un visa entre Mayotte et le reste des îles de l'archipel des Comores. Depuis, on dénombre environ 15 000 morts, la plupart des Comoriens voulant rallier cette île . C'est pourquoi ce bras de mer est considéré comme le plus grand cimetière marin au monde.
Ceux qui arrivent à la terre ferme ne sont pas épargnés pour autant. Hommes, femmes, enfants sont souvent entassés au centre de rétention dans des conditions constamment dénoncées par les organisations des droits de l'Homme.
D'ailleurs, une mission parlementaire française avait demandé la fermeture de ce centre et la suppression de ce visa.
La mort de cet enfant de deux mois, le jeudi 16 août 2012 au centre de rétention administrative de Mayotte, n'est pas une surprise dans l'archipel. Les conditions de rétention y sont presque inhumaines et la traversée depuis les Comores très dangereuse, mais cela ne décourage pas les candidats qui meurent noyés par dizaines chaque mois.
Comme ce nourrisson décédé jeudi au centre de rétention de Mayotte, ils sont des dizaines à mettre en péril leur vie dans l'espoir de rendre visite leur familles dans cette île sous occupation française.
Ils paient entre 200 et 300 euros pour traverser les 70 kilomètres qui séparent Anjouan de Mayotte. Plusieurs d'entre eux ne touchent jamais le sol mahorais et terminent tout simplement le voyage à la mer, emportés par les vagues.
Cette situation est la conséquence de l'installation en 1995 d'un visa entre Mayotte et le reste des îles de l'archipel des Comores. Depuis, on dénombre environ 15 000 morts, la plupart des Comoriens voulant rallier cette île . C'est pourquoi ce bras de mer est considéré comme le plus grand cimetière marin au monde.
Ceux qui arrivent à la terre ferme ne sont pas épargnés pour autant. Hommes, femmes, enfants sont souvent entassés au centre de rétention dans des conditions constamment dénoncées par les organisations des droits de l'Homme.
D'ailleurs, une mission parlementaire française avait demandé la fermeture de ce centre et la suppression de ce visa.