Trois policiers ont été blessés dans la nuit de vendredi à samedi au cours d'échauffourées dans le quartier de la Grande Borne à Grigny,...
Trois policiers ont été blessés dans la nuit de vendredi à samedi au cours d'échauffourées dans le quartier de la Grande Borne à Grigny, près de Paris.
Les deux premiers ont été blessés par des plombs tirés au fusil de chasse, chacun à une main et au niveau du visage. Le troisième l'a été par un tir de mortier, selon les mêmes sources.
Le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls a apporté son soutien aux policiers. «Nous avons besoin, au moment où les forces de l'ordre, policiers et gendarmes, sont aussi victimes de mortiers, de tirs», comme à Grigny ou récemment à Amiens (centre-nord), de leur «témoigner notre confiance», a-t-il dit. «Nous avons besoin des policiers et des gendarmes pour rétablir l'ordre républicain», a-t-il insisté.
A Grigny, les forces de l'ordre ont été prises à partie après être intervenues dans la soirée dans le quartier pour une rixe ayant opposé une vingtaine de personnes. Une fois la situation revenue au calme, les policiers ont regagné leur véhicule et ont alors été pris pour cible par une quinzaine de personnes, a expliqué la source policière. Des renforts, envoyés sur place, ont eu recours à des tirs de gaz lacrymogène.
Six cocktail molotov ont aussi été lancés sur les forces de l'ordre, selon les sources policières. Les échauffourées ont pris fin samedi vers 01H00 (23H00 GMT vendredi), sans interpellations.
A la mi-août, de violents heurts entre jeunes et forces de l'ordre dans un quartier d'Amiens avaient fait dix-sept blessés chez les policiers et des millions d'euros de dégâts. (afp)
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