(Crédits photo: Panoramic) Teddy Riner a vaincu la frustration de Pékin en devenant champion olympique de judo à 23 ans. Le triomphe d'...
(Crédits photo: Panoramic)
Teddy Riner a vaincu la frustration de Pékin en devenant champion olympique de judo à 23 ans. Le triomphe d'un monstre du sport français.
A genoux sur le tatami, Teddy Riner exulte enfin. Quatre ans qu'il attendait d'effacer la blessure de Pékin (médaille de bronze), devenue un moteur. Quatre ans de travail forcené, d'une quête toujours plus approfondie de la perfection. D'une maîtrise absolue de soi, destinée à écarter tous les éléments extérieurs de son destin olympique. Quatre ans d'invincibilité (aucune défaite depuis Pékin), d'une domination sans partage sur le judo mondial (5 titres, un record). Teddy Riner peut enfin savourer, repenser à tous ces moments de dur labeur avec la jubilation du devoir accompli.
Paris à Londres
Les Jeux n'avaient pas lieu à Londres mais à Paris ce vendredi. Transformée en Bercy, l'ExCel Arena avait réuni toute la graine des sportifs français, actuels et anciens (Parker, Diaw, Douillet…), des politiques aussi, et une masse innombrable de supporters tricolores, venus assister au sacre annoncé du Guadeloupéen. Celui-ci était tellement écrit que la crainte d'un grain de sable s'était glissée. Et si la pression rattrapait le sportif français le plus attendu à Londres ? Ce n'est pas le genre du colosse des Abymes (2,04m, 130 kg). «Je suis déchargé, avouait-il, soulagé. Il y avait un public de feu, ma famille était là. Je ne réalise pas encore mais je sais que l'ai fait». La flamboyance des derniers championnats du monde de Paris n'était certes pas là (seuls deux ippons en cinq combats). Il n'en avait pas besoin.
Des adversaires réduits à l'impuissance
A la place, l'impression gigantesque d'une force herculéenne, qui a réduit ses adversaires un à un à l'impuissance. A aucun moment, le judoka français ne fut ébranlé, mis en danger. Tour à tour, le Polonais Wojnarowicz, le Tunisien Jaballah, le Cubain Brayson, le Sud-Coréen Kim ont mis les genoux à terre. Acceptation de leur soumission au maître du dojo. Même le Russe Alexander Mikhailin, son plus féroce rival, n'a pu esquisser la moindre attaque en finale (trois pénalités à une). Pris en tenailles dans les épaisses mains de cet être hors du commun. A seulement 23 ans, Teddy Riner impose son nom dans l'Histoire du sport français, succédant ainsi à David Douillet (1996, 2000) dans la catégorie reine des lourds. Il lui reste encore de très belles pages à écrire.
Les JO 2012 en images :
Paris à Londres
Les Jeux n'avaient pas lieu à Londres mais à Paris ce vendredi. Transformée en Bercy, l'ExCel Arena avait réuni toute la graine des sportifs français, actuels et anciens (Parker, Diaw, Douillet…), des politiques aussi, et une masse innombrable de supporters tricolores, venus assister au sacre annoncé du Guadeloupéen. Celui-ci était tellement écrit que la crainte d'un grain de sable s'était glissée. Et si la pression rattrapait le sportif français le plus attendu à Londres ? Ce n'est pas le genre du colosse des Abymes (2,04m, 130 kg). «Je suis déchargé, avouait-il, soulagé. Il y avait un public de feu, ma famille était là. Je ne réalise pas encore mais je sais que l'ai fait». La flamboyance des derniers championnats du monde de Paris n'était certes pas là (seuls deux ippons en cinq combats). Il n'en avait pas besoin.
Des adversaires réduits à l'impuissance
A la place, l'impression gigantesque d'une force herculéenne, qui a réduit ses adversaires un à un à l'impuissance. A aucun moment, le judoka français ne fut ébranlé, mis en danger. Tour à tour, le Polonais Wojnarowicz, le Tunisien Jaballah, le Cubain Brayson, le Sud-Coréen Kim ont mis les genoux à terre. Acceptation de leur soumission au maître du dojo. Même le Russe Alexander Mikhailin, son plus féroce rival, n'a pu esquisser la moindre attaque en finale (trois pénalités à une). Pris en tenailles dans les épaisses mains de cet être hors du commun. A seulement 23 ans, Teddy Riner impose son nom dans l'Histoire du sport français, succédant ainsi à David Douillet (1996, 2000) dans la catégorie reine des lourds. Il lui reste encore de très belles pages à écrire.
Les JO 2012 en images :
Source : lefigaro.fr
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