Neuf personnes - six activistes et trois militaires - ont trouvé la mort dimanche matin dans un accrochage dans le nord de la péninsule du S...
Neuf personnes - six activistes et trois militaires - ont trouvé la mort dimanche matin dans un accrochage dans le nord de la péninsule du Sinaï
Une source de sécurité a affirmé à l'AFP que des combats avaient eu lieu près du village de al-Goura, dans le nord-Sinaï, contre des hommes armées de lance-roquettes, de grenades et d'armes automatiques. Plusieurs personnes sont décédées, a ajouté cette source sans en préciser le nombre mais la télévision a évoqué neuf tués.
Mais elle n'a pas donné de détails sur les circonstances et le lieu des affrontements.
Une source au sein des services de sécurité égyptiens a par ailleurs indiqué que la seconde attaque avait visé une force de maintien de la paix dans le Sinaï près de la frontière avec Israël.
Mesure sécuritaire récente
«Nous n'avons pas été visés», a toutefois dit la représentante au Caire de la Force multinationale et observateurs au Sinaï (FMO), Kathleen Riley. «Il y a eu des tirs à un point de contrôle de l'armée ou de la police égyptienne, pas très loin de nous. Nous avons entendu les coups de feu, mais il n'y a eu absolument aucune attaque contre notre équipe», a-t-elle ajouté.
Cet incident est intervenu alors que l'armée égyptienne mène une opération contre des activistes évoluant dans cette zone désertique et soupçonnés d'être responsables d'une attaque qui a coûté la vie à seize gardes-frontières, dimanche dernier.
«L'attaque s'est produite dans la zone d'Oum Chihan au milieu du Sinaï», a précisé la source sécuritaire. Un peu plus tôt, les forces de sécurité égyptiennes se sont heurtées à des hommes armés qui ont ouvert le feu sur un point de contrôle de la police, sans faire de victime.
Arrestation récemment
Les attaques se multiplient contre les policiers présents dans la région depuis mercredi. L'armée égyptienne a dépêché des centaines de soldats et des véhicules blindés dans le nord du Sinaï jeudi pour lutter contre les activistes qui opèrent près de la frontière et cette offensive aurait fait une vingtaine de tués parmi ce que les autorités du Caire qualifient de terroristes.
Vendredi, six personnes ont été arrêtées. Trois d'entre elles ont ensuite été remises en liberté.
Les autorités égyptiennes se sont engagées à reprendre en main cette région sensible, proche d'Israël et de l'enclave palestinienne de Gaza, en proie à un fort regain d'insécurité depuis la chute en février 2011 du président Hosni Moubarak.
(ats)
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