Où sont les dirigeants Comoriens pour défendre notre intégrité territoriale ? ...
Où sont les dirigeants Comoriens pour défendre notre intégrité territoriale ? « On donne l'indépendance à conditions que l'Etat, une fois indépendant, s'engage à respecter les accords de coopération conclus. Il y a deux systèmes qui entrent en vigueur simultanément : Indépendance et accords de coopération. L'un ne va pas sans l'autre. » a écrit, le Général Charles De Gaulleau futur président Gabonais Léon M'ba , le 5 Juillet 1960 Depuis le retour d'Ahmed Abdallah Abdéremane, le 13 Mai 1978, chaque président ou futur président des Comores ont tous respectés cette décision du générale De Gaulle. Dès son retour aux pouvoirs, Ahmed Abdallah Abdéremane a signé les accords des coopérations de défenses et monétaires qui ont remis notre pays dans les mains du colonialisme français. Au fond ces accords que De Gaulle avait laissés à ses héritiers au sein de l'Elysée en France contient des accords secrets que chez nous engage l'avenir de Mayotte. L'élection de Mohammed Abdallah Sambi, un religieux loin de réseaux de Françafrique avait donné un peu d'espoir sur la question de Mayotte et le non respect de ces accords de coopérations. Mais la visite de l'Ambassade de France à son domicile de Mutsamudu avant son élection a scellé l'avenir de Mayotte. C'est pour cela qu'on ne cessera jamais de dire que nos dirigeants n'ont jamais mis la question d'intégrité territoriale dans la table de leurs objectifs politiques. La rupéïsation de l'île Comorienne, Mayotte, est en route et nos dirigeants politiques montrent leurs hypocrisies et leurs lâchetés. Le peuple Comorien doit se mobiliser pour la défense de l'intégrité territoriale de notre pays. La question de Mayotte ne doit pas être réservée uniquement aux hommes et femmes politiques où à ceux qui dirigent notre pays. La plupart de nos dirigeants politiques craignent plus la France que notre Dieu, ALLAH et vouent à elle une adoration servile. Ils ne feront rien pour défendre notre territoire que des discours là où personne ne les attendent pas. Le peuple Comorien est conscient de ce que fait nos dirigeants au moment la France engage la rupéïsation de notre île, Mayotte :
Le parlement :
Les députes de l'Union devaient envoyer une délégation auprès du parlement Européenne pour défendre notre cause devant de leurs collègues parlementaires. Ils ont eu plus de Vingt deux millions, pour venir en France afin de se marier pour certains et d'autres des vacances, au frais des contribuables Comoriens. Aujourd'hui, ils ne peuvent pas nous parler des manques des moyens pour défendre les intérêts supérieurs de notre pays. Au lieu de se battre pour des postes au sein du parlement et de discrédité la deuxième institution de notre pays, nos députés auront dû pencher pour la sauvegarde de notre intégrité territoriale. Demain, le 28 Juin 2012, la France avance dans sa politique barbare d'occupation de notre territoire en le transformant à une région Ultrapériphérique de l'Union Européenne. A défaut d'être présent au parlement Européenne, nous demandons une geste forte et exemplaire de nos députés de l'Union. On sait que l'article de 19 de notre constitution limite les pouvoirs de nos parlementaires. Nous leurs demandons d'écrire un mémorandum à adresser aux vingt sept pays membres de 'Union Européenne pour défendre notre territoire. Ils ne doivent pas oublier qu'en France, il y a eu un changement de régime. C'est un domaine fondamental que nos dirigeants ne doivent pas négliger. La France est devenue de gauche aujourd'hui et on doit faire les nécessaires pour défendre nos droits, peut être elle va nous entendre.
Le gouvernement : Le chef de l'Etat des Comores a eu les moyens de mobiliser une forte délégation pour aller au Brésil pour l'environnement. Il est parti pour être vu parmi les grands du monde au moment où la France prépare en douce la rupéïsation de notre île. On Sait que la question de Mayotte est loin d'être parmi ses soucis depuis plus de six ans qu'il est aux pouvoirs. Cette île est devenue département français pendant le régime de Sambi où l'actuel président de la République était vice président chargé des finances. La France connait l'état d'esprit de nos dirigeants actuels, leurs silences complices au détriment de défense de nos intérêts vitaux. Le gouvernement Comorien n'a daigné même d'envoyer une délégation auprès de parlement Européenne pour bloquer l'annexion de notre territoire par L'Europe. Or, notre combat est gagnable dans ce parlement divisé et plein des contradictions. Nos cris auront certainement des oreilles sensibles et lucides avec des élus de bonnes volontés refusant le colonialisme français. On ne demande pas aux dirigeants actuels de réussir mais de faire. Le meilleur moyen d'échouer est de ne rien faire qui puisse aboutir. Aujourd'hui vous avez les destinées des Comores dans vos mains par la légitimité électorales. Mais n'oubliez jamais que nous vous tiendront responsables des biens et des maux que les Comores auront à subir pendant votre mandat. Cette légitimité n'est pas immuable et n'est ni un laisser passer pour mettre en péril notre pays et son intégrité territoriale. En négligeant la question de Mayotte, vous manquez vos responsabilités énumérés sur l'article 12 de notre constitution pour plaire à vos ennemis et celui de notre pays.
Dr Said Abdillah Said Ahmed . Ancien Secrétaire générale Adjoint au Conseil d'Etat Chef d'entreprise en France Animateur du Parti politique , Comores Alternatives Email :saidabdillah@yahoo.fr 0033760008387
Source/mediapart
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