Une belle blonde a poussé un internaute de 29 ans à se dénuder devant sa webcam pour mieux le faire chanter. Philippe* est tombé dans le pan...
Une belle blonde a poussé un internaute de 29 ans à se dénuder devant sa webcam pour mieux le faire chanter.
Philippe* est tombé dans le panneau le 2 juillet dernier. Ce chauffeur de bus de 29 ans a eu le malheur de se déshabiller devant une inconnue pendant une séance de vidéochat. Des cybercriminels s'en sont alors servi pour le faire chanter et la vidéo de la rencontre en ligne a fini sur YouTube.
«Comme un con, je me suis laissé aller devant la webcam», témoigne dans «Le Monde» le jeune père séparé de sa femme depuis trois mois. Suite à la publication d'un message sur le forum de discussions en temps réel NRJ Chat avec un minimum d'informations (son prénom et son âge), une certaine Maria habitant Lyon le contacte. Après quelques échanges, elle lui propose de continuer la discussion sur la messagerie MSN. Il répond par l'affirmative et après avoir activé leurs webcams respectives, la blonde Maria enlève son tee-shirt et dévoile sa forte poitrine. Elle demande alors à Philippe de lui montrer son sexe. «Elle me flattait de façon habile», raconte le jeune homme qui, mis en confiance, s'exécute.
Chantage mis à exécution
Mais après une minute, les choses se gâtent, lorsque soudain le ton de l'interlocutrice change. «Ecoute-moi bien, écrit Maria, j'ai tout enregistré et j'ai tes contacts sur MSN. Je vais leur envoyer la vidéo et la diffuser sur YouTube». La menace est rapidement mise à exécution. Philippe découvre en effet qu'en faisant une recherche en ligne, il tombe sur une vidéo titrée de son nom, son âge, sa ville suivi de «se masturbe devant une fillette de 7 ans».
La jeune femme demande alors 800 euros (960 francs) pour retirer la vidéo. Le virement doit être exécuté dans la demi-heure qui suit par mandat cash Western Union à Abidjan. Mais la victime refuse de payer. Il reçoit alors des lettres de menace avec l'en-tête d'Interpol et du Tribunal pénal international. Entre-temps, la vidéo disparaît, réapparaît à nouveau, puis est finalement supprimée de la plate-forme sur laquelle *Philippe découvre d'autres vidéos similaires d'une dizaine d'hommes victimes du même piège.
«Il ne faut jamais payer les maîtres chanteurs mais prévenir rapidement police ou gendarmerie», conseille l'adjudant-chef Vincent Lemoine, expert en nouvelles technologies. Ce dernier recommande aussi de «demander à l'hébergeur de supprimer le contenu», rapporte le journal.
*Prénom d'emprunt (man)
Source : 20minutes.ch
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