Invitée d’honneur du dernier festival de Télévision de Monte-Carlo, l’ex-madame Tony Parker s’est prêtée au jeu des questions-réponses s...
Invitée d’honneur du dernier festival de Télévision de Monte-Carlo, l’ex-madame Tony Parker s’est prêtée au jeu des questions-réponses sur la fin de Desperate Housewives et le début de sa nouvelle vie. L’occasion ultime de revenir avec elle sur les huit années les plus folles de sa courte existence...
Voici : Eva, on vous a découverte dans le pilote de Desperate Housewives il y a huit ans. Maintenant que la série s’achève, quel bilan en tirez-vous ? Eva Longoria : En 2004, je venais du soap opera et je ne connaissais rien au monde de la télé. Tout le monde en était à sa deuxième ou troisième série à succès ; Marcia Cross venait de Melrose Place, Teri Hatcher de Lois & Clark...
Et vous, vous étiez paniquée ?
Oui, je me souviens du tournage du pilote : j’étais en train de me faire maquiller, et Marcia Cross m’a dit : « Tu sais que ta vie va changer à partir de maintenant ! » Je ne savais pas du tout de quoi elle parlait...
Et elle avait raison...
Je me suis retrouvée du jour au lendemain avec le succès, l’argent, le stress et des offres de gros contrats avec les marques de cosmétiques. Il m’a fallu apprendre très vite à gérer cette vie...
Heureuse de dire au revoir Gaby ?
Oui, je suis persuadée que c’est le bon moment pour arrêter. Les fans ont été emballés par le scénario du dernier épisode ; on a pu faire des adieux adéquats à chaque personnage...
Qu’est-ce qui va le plus vous manquer ?
Pas seulement mes partenaires mais aussi les techniciens. On a eu les mêmes cameramen, les mêmes assistants, les mêmes cuisiniers pendant huit ans, forcément,
ça crée des liens. On a traversé des mariages, des naissances, des maladies ou des divorces, comme le mien…
Qui était le plus présent dans les moments difficiles ?
J’ai discuté des heures entières avec Felicity (Huffman) et Marcia (Cross) entre les prises. Pour moi, le meilleur de Desperate ne s’est pas déroulé devant les caméras mais en coulisse, avec les copines.
Aujourd’hui, vous vous sentez plus forte et plus sereine qu’il y a huit ans ?
J’avais 28 ans à l’époque, donc oui. Mais c’est bizarre ; là je me retrouve en pleine période de transition. J’ai toujours cru que je serais encore mariée au moment d’achever la série. Beaucoup de chapitres de ma vie se referment en même temps, et je suis à un stade où je dois un peu redéfinir la personne que je suis.
On a le sentiment que vous vivez tout ça comme une nouvelle liberté ; vous voyagez beaucoup, on vous voit partout...
Je suis liiiiibre ! Le tournage de Desperate durait dix mois dans l’année, ce qui veut dire que j’ai maintenant tout le temps pour voyager, oui. Mais un divorce n’est jamais une partie de plaisir, c’était vraiment déchirant. J’avais fondé une grosse partie de ma personnalité sur le fait d’être une épouse, d’être Mme Tony Parker. Puis, quand tout ça disparaît, vous en venez à vous demander : « Mais qui suis-je ? »
Votre idée du mariage a changé ?
Je crois toujours à l’amour et à la famille. Pour ce qui est du mariage, je ne suis plus très sûre. On verra si la bonne personne se présente. Mais je prends ça très au sérieux, vous savez. Je suis catholique, je me suis mariée à l’église, c’est un sacrement que je me refuse à prendre à la légère. Rien ne dit que je me remarierai un jour... D’après Marcia Cross, c’est le troisième mariage qui est le bon ! Théoriquement donc, après deux divorces, j’ai encore une chance !
Que pensez-vous de toute cette affaire entre Nicollette Sheridan et le créateur de Desperate, Marc Cherry ?
C’est dommage, cela ternit un peu l’éclat de la série aux yeux des gens. J’adore Nicollette et j’adore Marc Cherry, mais j’ai été surprise que toute cette affaire aille jusqu’au procès... C’était la sitcom derrière la sitcom.
Tragiquement, la mort de Kathryn Joosten, l’interprète de Mme McCluskey, est venu parapher la fin de Desperate Housewives. Etiez-vous proche l’une de l’autre ?
Tout le monde était proche de Kathryn, on l’adorait, elle était un peu la mascotte de la série, la sixième housewife. C’était une actrice formidable et un être humain formidable, un petit bout de femme super énergique. On a tourné jusqu’à la fin, elle allait bien. Cela nous a tous pris par surprise. J’ai vraiment pensé qu’elle vaincrait son cancer. Je pensais qu’elle vivrait encore très longtemps, ça a été un choc pour nous tous.
Vous êtes très impliquée dans la campagne pour la réélection de Barack Obama. La politique, ça vous tente ?
Ça m’enthousiasme beaucoup, oui. Je suis même retournée à l’école pour obtenir une maîtrise en relations américano-mexicaines, histoire de savoir vraiment de quoi je parle. J’aime Barack Obama, je crois en lui, et la communauté latino des Etats-Unis le soutient beaucoup. Je pourrais facilement me faire à ce nouveau rôle !
Source : voici.fr
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