Discours d’ouverture de Son Excellence Dr IKILILOU DHOININE , Président de l’Union des Comores, à l’occasion des Huitièmes Jeux de la Comm...
Discours d’ouverture de Son Excellence Dr IKILILOU DHOININE , Président de l’Union des Comores, à l’occasion des Huitièmes Jeux de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’Océan Indien
Stade de Moroni, le 09 juillet 2012
Mes Chers Compatriotes ; Distingués Invités ; Chers Athlètes ; Mesdames et Messieurs ;Pour la première fois, dans l’histoire de notre pays, nous accueillons les Jeux de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’Océan Indien.
Je voudrais, en ce jour historique, souhaiter, en premier lieu, une chaleureuse bienvenue dans notre pays, à nos Chers Frères et Sœurs venant des autres îles et pays de l’Océan Indien.
Je voudrais vous dire, à tous, que vous êtes chez vous, ici aux Comores, et que nous espérons que vous garderez un bon souvenir de votre séjour, dans notre pays.
Chers Invités,
Honorable assistance,
C’est la première fois, en effet, que mon pays a le privilège d’abriter des jeux regroupant de nombreux pays.
Il s’agit là, d’un grand évènement, une heureuse opportunité de contribuer à promouvoir les valeurs d’amitié, de fraternité, de paix et de concorde mais aussi de renforcer l’intégration régionale, à laquelle nous tenons tous.
C’est pourquoi, je me suis personnellement engagé en faveur de la tenue de ces jeux dans notre pays, car j’ai cette pleine certitude que le sport est un élément structurant de la vie sociale, un espace de formation, d’éducation au savoir-vivre et à la citoyenneté.
Il est aussi, un espace de respect de l’autre, de détente et de spectacle.
Il est enfin, un espace économique important, générateur d’emplois et de développement.
Ainsi, nous avons toutes les raisons de poursuivre nos efforts, à travers le sport et la culture, pour que la région de l’Océan Indien devienne encore plus forte et plus solidaire.
Nous devons également renforcer les échanges sociaux et économiques entre nos différents pays, et continuer à travailler, main dans la main, pour préserver les atouts dont la nature nous a dotés, notamment les beaux paysages, ainsi que les riches faunes et flores, tout en protégeant l’environnement, pour un réel développement durable.
Chers athlètes,
Si, durant cette semaine, vous, la jeunesse comorienne, sélectionnée à Anjouan, à Mayotte, à Mohéli et en Grande Comore, des frères et sœurs scellées à jamais, par le sang, la culture, l’histoire et la religion, vous êtes en compétition, avec vos voisins des autres pays limitrophes présents, c’est parce que des dirigeants des pays respectifs de la région de l’Océan Indien, ont eu l’idée ingénieuse de privilégier l’ouverture vers autrui.
Il est incontestable que quelques kilomètres de bras de mer séparent nos pays. Toutefois, des Comoriens aux Malgaches, en passant par les Réunionnais, les Mauriciens, les Seychellois ou les Djiboutiens, nous avons beaucoup de choses en partage qui rappellent que nous formons ensemble, une communauté de peuples frères.
C’est pour cette raison, que par le truchement des jeunes athlètes que vous êtes, nous, dirigeants d’aujourd’hui, devons absolument œuvrer pour que les barrières superficielles, érigées par des hommes, tombent au profit d’une intégration complète, pour une réelle libre circulation de biens et des personnes, dans notre région.
C’est un vœu pressant que je forme, car j’ai la conviction qu’en favorisant le rapprochement entre les jeunes, nous réussirons à consolider davantage les liens entre nos pays.
Par ailleurs, rappelez-vous, Chers athlètes, que bien que les jeux soient une compétition, et que chacune et chacun d’entre vous, cherchera à faire ses preuves et à accéder à la plus haute marche du podium, ils constituent, avant tout, un moment de partage, qui doit se dérouler dans un esprit de fair-play et de respect de l’autre.
Car, rassurez-vous, les vrais gagnants ce sont ceux qui auront participé à ces jeux, vous tous, nos jeunes athlètes, qui courrez sous les couleurs identiques symbolisant le même idéal d’une jeunesse en quête de fraternité, de solidarité et d’échanges.
Sachez aussi, Chers enfants, que chacun d’entre vous est un ambassadeur de son pays, aussi attendons-nous de vous, un spectacle magnifique qui contribuera à renforcer l’amitié entre nos pays et à faire promouvoir le sport dans notre région.
Sachez enfin, que vous êtes l’espoir de ce vœu de collaboration, d’échanges, de bon voisinage, que chaque dirigeant formule, en pareille circonstance.
Honorable assistance ;
Chers amis ;
Je voudrais conclure mon propos, en commençant par remercier l’ensemble de la population comorienne et surtout les bénévoles qui se sont investis, jours et nuits dans l’organisation de ces jeux, et qui vont certainement continuer à mettre en avant, leur générosité et leur hospitalité, pendant toute cette semaine, en faveur de la réussite de cet évènement.
Je remercie, ensuite, les nombreux sponsors qui ont apporté leur précieux appui à la réalisation de ces jeux et notamment Comores Telecom qui a bien voulu faciliter les communications téléphoniques entre nos distingués invités, et plus particulièrement, entre nos jeunes athlètes et leurs familles.
Je remercie, enfin, la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’Océan Indien pour sa précieuse contribution à l’organisation de ces Jeux et je félicite l’ensemble des organisateurs nationaux, et notamment le bureau du C.O.J, pour les efforts qu’ils ont consentis en faveur de la réussite de ce grand rendez-vous de la jeunesse de notre région.
C’est sur ces mots, honorable assistance, que je déclare ouverts, les Huitièmes Jeux de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’Océan Indien.
Je vous souhaite à tous, un très bon spectacle et que les meilleurs gagnent !
Je vous remercie.
Beit salam
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