Quand la France tente de passer le relais à l’Europe Des avancées spectaculaires ont été obtenues sur la question de Mayotte et on peut di...
Quand la France tente de passer le relais à l’Europe
Des avancées spectaculaires ont été obtenues
sur la question de Mayotte et on peut dire
qu’au niveau du concert des Nations, la
France est sur la défensive. Mais, d’un autre
côté, nous avons, également, assisté à des revirements,
voire des reniements, qui ont souvent
frôlé la trahison nationale. Il appartient au
chef de l’Etat d’user de son intelligence pour
qu’une portion du territoire national ne soit
pas “vendue” à l’Europe.
sur la question de Mayotte et on peut dire
qu’au niveau du concert des Nations, la
France est sur la défensive. Mais, d’un autre
côté, nous avons, également, assisté à des revirements,
voire des reniements, qui ont souvent
frôlé la trahison nationale. Il appartient au
chef de l’Etat d’user de son intelligence pour
qu’une portion du territoire national ne soit
pas “vendue” à l’Europe.
Dans sa volonté d’arracher définitivement
aux Comores, cette partie de leur territoire qu’est Mayotte, la France ne semble pas s’embarrasser
de la moindre hésitation. Les 29 et 30 juin prochains, un an après avoir échoué devant le concert des Nations à rendre légale sa départementalisation d’une partie du territoire d’un pays indépendant, la "patrie des droits de l’Homme" va tenter, dans son oeuvre de recolonisation, de passer, par rupéisation interposée, le relais à l’Europe "championne des libertés". Pendant ce temps, en Union des Comores, la volonté affichée par le président de la République de refuser une "Mayotte entité à part entière" dans le concert des pays de la
sous-région (notamment au sein de la Coi) est, systématiquement, battue en brèche par son ministre des sports, Mohamed Issimaila.
Le leader du Front démocratique est entrain, en effet, de prendre le risque de nuire gravement, aux yeux des pays qui soutiennent notre cause, la crédibilité du pays dans sa volonté réelle de recouvrer son intégrité territoriale. Cela en parrainant, comme il l’a fait aux derniers Jeux des îles aux Seychelles, des oppositions "Comores" v/s "Mayotte" tentant ainsi, par
toutes ses forces de mettre le pays devant le fait accompli de la situation voulue par la France, d’une "Mayotte, entité à part entière" à l’occasion des "Jeux de la Confejes" qui ont lieu en terre comorienne, le mois prochain. A ce propos, dans un communiqué, le 25 mai, et à la faveur d’une rencontre voulue par le chef de l’Etat, six grandes personnalités comoriennes reçues à Beit-salam ont accusé Mohamed Issimaila de chercher à "banaliser un acte de haute trahison nationale" et souhaité qu’il soit démis de ses fonctions. En ce grave moment où notre pays risque, dans moins d’un mois, de voir une partie de son territoire légal accrochée à l’Union européenne, les regards sont tournés vers le seul garant constitutionnel de l’intégrité territoriale : le docteur Ikililou Dhoinine.
aux Comores, cette partie de leur territoire qu’est Mayotte, la France ne semble pas s’embarrasser
de la moindre hésitation. Les 29 et 30 juin prochains, un an après avoir échoué devant le concert des Nations à rendre légale sa départementalisation d’une partie du territoire d’un pays indépendant, la "patrie des droits de l’Homme" va tenter, dans son oeuvre de recolonisation, de passer, par rupéisation interposée, le relais à l’Europe "championne des libertés". Pendant ce temps, en Union des Comores, la volonté affichée par le président de la République de refuser une "Mayotte entité à part entière" dans le concert des pays de la
sous-région (notamment au sein de la Coi) est, systématiquement, battue en brèche par son ministre des sports, Mohamed Issimaila.
Le leader du Front démocratique est entrain, en effet, de prendre le risque de nuire gravement, aux yeux des pays qui soutiennent notre cause, la crédibilité du pays dans sa volonté réelle de recouvrer son intégrité territoriale. Cela en parrainant, comme il l’a fait aux derniers Jeux des îles aux Seychelles, des oppositions "Comores" v/s "Mayotte" tentant ainsi, par
toutes ses forces de mettre le pays devant le fait accompli de la situation voulue par la France, d’une "Mayotte, entité à part entière" à l’occasion des "Jeux de la Confejes" qui ont lieu en terre comorienne, le mois prochain. A ce propos, dans un communiqué, le 25 mai, et à la faveur d’une rencontre voulue par le chef de l’Etat, six grandes personnalités comoriennes reçues à Beit-salam ont accusé Mohamed Issimaila de chercher à "banaliser un acte de haute trahison nationale" et souhaité qu’il soit démis de ses fonctions. En ce grave moment où notre pays risque, dans moins d’un mois, de voir une partie de son territoire légal accrochée à l’Union européenne, les regards sont tournés vers le seul garant constitutionnel de l’intégrité territoriale : le docteur Ikililou Dhoinine.
L'unité du pays et l’intégrité territoriale
relèvent de la responsabilité du président, élu pour garantir la souveraineté du peuple sur l’ensemble du territoire. Il délègue ses pouvoirs aux ministres des Affaires étrangères et à toute autre autorité qu’il désigne, qui applique ses décisions et ses orientations sur ce sujet de portée nationale. Rares sont les chefs d’Etat qui se sont sentis obligés d’informer la Nation sur la question, son évolution et les résultats obtenus dans les négociations engagées. Et pourtant, tous les présidents sont élus sur une partie seulement de leur territoire, Mayotte, l’autre partie étant toujours annexée par la France.
Le pays se bat depuis 1975 pour recouvrer son unité et son intégrité et il a fort heureusement le droit international à ses côtés, ainsi que l’ensemble des organisations internationales. Les régimes comoriens à l’unisson ! Des Nations unies à l’Union africaine (Ua) en passant par la Ligue des Etats arabes, aucune de ces institutions ne s’est encore déjugée et aucune n’a encore remis en cause les nombreuses résolutions reconnaissant la souveraineté des Comores sur Mayotte et demandant d’une même voix à la France d’ouvrir des négociations pour
un retour programmé de l’île dans son
giron naturel. Un retour en arrière nous permet de constater l’évolution en dents de scie de ce dossier. En effet, des avancées spectaculaires ont été obtenues, notamment l’adoption de résolutions pertinentes. Mais, nous avons aussi assisté à des revirements, voire des reniements qui ont souvent frôlé la trahison nationale : retrait quasi-unanime (par tous les régimes) de la question du débat général de l’Onu sans que la promesse prise par les deux parties de continuer les discussions au plus niveau ne soit tenue. Mayotte vit sous perfusion financière de la France et son développement artificiel creuse son écart avec le reste de l’archipel. Près de700 millions d’euros y sont injectés par an par la France tandis que l’Etat comorien dispose d’un budget modeste, appuyé par des dons et des prêts de la communauté internationale. En dépit des frontières légales? La France a accéléré le processus de la départementalisation de Mayotte et a décidé aujourd’hui de refiler ce conflit
encombrant à l’Union européenne dès ce mois de juin. Source : alwatwan.net
relèvent de la responsabilité du président, élu pour garantir la souveraineté du peuple sur l’ensemble du territoire. Il délègue ses pouvoirs aux ministres des Affaires étrangères et à toute autre autorité qu’il désigne, qui applique ses décisions et ses orientations sur ce sujet de portée nationale. Rares sont les chefs d’Etat qui se sont sentis obligés d’informer la Nation sur la question, son évolution et les résultats obtenus dans les négociations engagées. Et pourtant, tous les présidents sont élus sur une partie seulement de leur territoire, Mayotte, l’autre partie étant toujours annexée par la France.
Le pays se bat depuis 1975 pour recouvrer son unité et son intégrité et il a fort heureusement le droit international à ses côtés, ainsi que l’ensemble des organisations internationales. Les régimes comoriens à l’unisson ! Des Nations unies à l’Union africaine (Ua) en passant par la Ligue des Etats arabes, aucune de ces institutions ne s’est encore déjugée et aucune n’a encore remis en cause les nombreuses résolutions reconnaissant la souveraineté des Comores sur Mayotte et demandant d’une même voix à la France d’ouvrir des négociations pour
un retour programmé de l’île dans son
giron naturel. Un retour en arrière nous permet de constater l’évolution en dents de scie de ce dossier. En effet, des avancées spectaculaires ont été obtenues, notamment l’adoption de résolutions pertinentes. Mais, nous avons aussi assisté à des revirements, voire des reniements qui ont souvent frôlé la trahison nationale : retrait quasi-unanime (par tous les régimes) de la question du débat général de l’Onu sans que la promesse prise par les deux parties de continuer les discussions au plus niveau ne soit tenue. Mayotte vit sous perfusion financière de la France et son développement artificiel creuse son écart avec le reste de l’archipel. Près de700 millions d’euros y sont injectés par an par la France tandis que l’Etat comorien dispose d’un budget modeste, appuyé par des dons et des prêts de la communauté internationale. En dépit des frontières légales? La France a accéléré le processus de la départementalisation de Mayotte et a décidé aujourd’hui de refiler ce conflit
encombrant à l’Union européenne dès ce mois de juin. Source : alwatwan.net
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