L’opération de fermeture de quelques magasins à Moroni lancée par la commission chargée des recouvrements des arriérés fiscaux de la Di...
L’opération de fermeture de quelques magasins à Moroni lancée par la commission chargée des recouvrements des arriérés fiscaux de la Direction générale des impôts (Dgi) de l’Union, depuis mardi 12 juin, suscite beaucoup de grincement de dents chez les commerçants. “Nous avons envoyés préalablement des lettres depuis le 5 juin 2012 pour demander aux commerçants de payer leurs impôts de 2010 ou de venir se justifier auprès de la direction générale des impôts“, a confirmé le responsable de la commission, Mhoma Saïd.
Pour les commerçants récalcitrants, le fisc semble, donc, décidé à passer à l’étape suivante qu’il appelle le “recouvrement forcé“. “Nos agents ont commencé, il y a quatre jours, à fermer quelques magasins dans la capitale“, affirme Mhoma Saïd. Des fermetures qui, naturellement, n’ont pas été du goût des commerçants qui parlent de “pratiques abusives en période de crise”.
Ces derniers se seraient constitués en association pour plaider leur sort auprès d’une mission de la Banque mondiale. Contacté par Al-Watwan, le patron d’un cafeteria à Moroni indique qu’il a été ajouté “injustement à cette liste des impôts 2010 alors que “j’ai commencé mes activités à partir de 2011”, se défend-t-il. Pour sa part, la direction des impôts explique qu’elle ne prend pas plaisir à fermer des magasins ni, encore moins, à saisir des biens ou bloquer des comptes, qui sont pourtant les procédures de recouvrement légal du fisc.
“Nous savons que nous sommes en période de crise, c’est pour cela que nous demandons aux commerçants de venir négocier des compromis pour payer leurs dettes“, soutient-on du côté de la Dgi. Le fisc peut, en effet, accorder des échéances aux contribuables pour leur permettre de s’acquitter, progressivement, de leurs impôts. Par ailleurs, le responsable de la commission chargée du recouvrement des arriérés des impôts tient à mettre en garde les commerçants en leur suggérant d’éviter le surendettement par l’accumulation des arriérés.
“Je rappelle que ce sont des impôts de 2010, si des commerçants continuent à faire la sourde oreille, en 2013 ils seront dans l’incapacité totale de payer pour trois années”, tente de convaincre Mhoma Saïd qui se défend de tout acharnement et dit privilégier les négociations. Les agents du fisc qui sont toujours sur le terrain ont la lourde tâche de recouvrir des centaines de millions de Francs comoriens d’impôts. Uniquement pour le compte de 2010…
Toyb Ahmed
Pour les commerçants récalcitrants, le fisc semble, donc, décidé à passer à l’étape suivante qu’il appelle le “recouvrement forcé“. “Nos agents ont commencé, il y a quatre jours, à fermer quelques magasins dans la capitale“, affirme Mhoma Saïd. Des fermetures qui, naturellement, n’ont pas été du goût des commerçants qui parlent de “pratiques abusives en période de crise”.
Ces derniers se seraient constitués en association pour plaider leur sort auprès d’une mission de la Banque mondiale. Contacté par Al-Watwan, le patron d’un cafeteria à Moroni indique qu’il a été ajouté “injustement à cette liste des impôts 2010 alors que “j’ai commencé mes activités à partir de 2011”, se défend-t-il. Pour sa part, la direction des impôts explique qu’elle ne prend pas plaisir à fermer des magasins ni, encore moins, à saisir des biens ou bloquer des comptes, qui sont pourtant les procédures de recouvrement légal du fisc.
“Nous savons que nous sommes en période de crise, c’est pour cela que nous demandons aux commerçants de venir négocier des compromis pour payer leurs dettes“, soutient-on du côté de la Dgi. Le fisc peut, en effet, accorder des échéances aux contribuables pour leur permettre de s’acquitter, progressivement, de leurs impôts. Par ailleurs, le responsable de la commission chargée du recouvrement des arriérés des impôts tient à mettre en garde les commerçants en leur suggérant d’éviter le surendettement par l’accumulation des arriérés.
“Je rappelle que ce sont des impôts de 2010, si des commerçants continuent à faire la sourde oreille, en 2013 ils seront dans l’incapacité totale de payer pour trois années”, tente de convaincre Mhoma Saïd qui se défend de tout acharnement et dit privilégier les négociations. Les agents du fisc qui sont toujours sur le terrain ont la lourde tâche de recouvrir des centaines de millions de Francs comoriens d’impôts. Uniquement pour le compte de 2010…
Toyb Ahmed