Esira (Madagascar) - Les militaires arrivés en renfort dans le sud-est de Madagascar pour mater les voleurs de bétail armés ont trouvé leur...
Esira (Madagascar) - Les militaires arrivés en renfort dans le sud-est de Madagascar pour mater les voleurs de bétail armés ont trouvé leur village déserté, ont indiqué jeudi les autorités qui déplorent douze militaires tués, selon un nouveau bilan et ont dépêché des hauts gradés.
Les militaires ont trouvé le village vide, et deux cadavres dans les environs qui sont en cours d'identification, a déclaré à l'AFP le colonel Tahina Rakotomalala, chef de service des opérations de la gendarmerie nationale.
Les militaires continuent de ratisser les environs, progressant difficilement dans une zone aride et montagneuse, loin de toute voie de communication.
Le gouvernement a envoyé des hauts gradés en mission sur place, le commandant de la gendarmerie nationale, le général de brigade Bruno Razafindrakoto et le chef de l'Etat-Major général de l'armée, le général de Brigade André Ndrianarijaona, selon un communiqué du ministère de la Défense.
Un médecin légiste fera également partie de cette mission pour identifier les 12 corps des forces armées récupérés à Bekolinta, a précisé le ministère.
Jusqu'à présent, les forces de l'ordre refusaient de divulguer des informations chiffrées notamment sur le nombre de militaires sur place, de disparus et de morts pour des raisons stratégiques.
Le dernier bilan était de onze corps retrouvés et au moins six militaires tués, sans que l'on sache s'il fallait additionner les deux chiffres.
Deux régions du sud-est, Anosy et Atsimo Atsinanana sont en proie aux troubles liés à la confrontation avec les voleurs de bétail, connus sous le nom de Dahalo.
Signe de gravité, la présence d'anciens militaires aux côtés de Remenabila (le chef des Dahalo) est confirmée, a affirmé à l'AFP le général Iavizara JF, superviseur des operations mixtes gendarmerie-armée (Emmo Nat) basé à Esira, village le plus proche de la zone où étaient retranchés les voleurs de bétail.
Les +Dahalo+ détiennent des armes de guerre dont un lance-roquettes, toujours selon le général Iavizara.
Remenabila a au moins trois pièces d'identité différentes. Ca prouve qu'il a des complices dans l'administration. Il se sent protegé. Il a des donneurs d'ordre, a affirmé à l'AFP une source du renseignement militaire.
Le ministère de la Défense a aussi annoncé l'envoi imminent un autre contingent dans la région de Bongolava pour combattre l'insécurité.
(©AFP )
Les militaires ont trouvé le village vide, et deux cadavres dans les environs qui sont en cours d'identification, a déclaré à l'AFP le colonel Tahina Rakotomalala, chef de service des opérations de la gendarmerie nationale.
Les militaires continuent de ratisser les environs, progressant difficilement dans une zone aride et montagneuse, loin de toute voie de communication.
Le gouvernement a envoyé des hauts gradés en mission sur place, le commandant de la gendarmerie nationale, le général de brigade Bruno Razafindrakoto et le chef de l'Etat-Major général de l'armée, le général de Brigade André Ndrianarijaona, selon un communiqué du ministère de la Défense.
Un médecin légiste fera également partie de cette mission pour identifier les 12 corps des forces armées récupérés à Bekolinta, a précisé le ministère.
Jusqu'à présent, les forces de l'ordre refusaient de divulguer des informations chiffrées notamment sur le nombre de militaires sur place, de disparus et de morts pour des raisons stratégiques.
Le dernier bilan était de onze corps retrouvés et au moins six militaires tués, sans que l'on sache s'il fallait additionner les deux chiffres.
Deux régions du sud-est, Anosy et Atsimo Atsinanana sont en proie aux troubles liés à la confrontation avec les voleurs de bétail, connus sous le nom de Dahalo.
Signe de gravité, la présence d'anciens militaires aux côtés de Remenabila (le chef des Dahalo) est confirmée, a affirmé à l'AFP le général Iavizara JF, superviseur des operations mixtes gendarmerie-armée (Emmo Nat) basé à Esira, village le plus proche de la zone où étaient retranchés les voleurs de bétail.
Les +Dahalo+ détiennent des armes de guerre dont un lance-roquettes, toujours selon le général Iavizara.
Remenabila a au moins trois pièces d'identité différentes. Ca prouve qu'il a des complices dans l'administration. Il se sent protegé. Il a des donneurs d'ordre, a affirmé à l'AFP une source du renseignement militaire.
Le ministère de la Défense a aussi annoncé l'envoi imminent un autre contingent dans la région de Bongolava pour combattre l'insécurité.
(©AFP )
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