ANTANANARIVO — L'armée est passée à l'offensive mercredi contre la centaine de voleurs de zébus armés et retranchés dans le sud-est ...
ANTANANARIVO — L'armée est passée à l'offensive mercredi contre la centaine de voleurs de zébus armés et retranchés dans le sud-est de Madagascar, faisant fuir les voleurs qui, selon la gendarmerie nationale, ont incendié un village, obligeant les habitants à fuir.
"Le village d'Ankazolahy a été incendié par les Dahalo, il était encore en cendres quand les troupes sont arrivées", a affirmé à l'AFP le colonel Tahina Rakotomalala, chef de service des opérations de la gendarmerie nationale.
"Ils terrorisent les villageois pour qu'ils ne nourrissent pas les militaires, ils veulent freiner leur déplacement" a-t-il ajouté.
Environ 200 militaires sont arrivés à pied, aidés par un hélicoptère survolant la zone pour les aider à progresser.
Cette opération intervient une dizaine de jours après une fusillade le 9 juin entre voleurs et militaires alors que ces derniers tentaient de les arrêter et de saisir le bétail volé. Elle a coûté la vie à au moins six gendarmes malgaches, et cinq autres sont portés disparus.
Onze corps ont été retrouvés en début de semaine dans cette zone. Ils sont toujours en cours d'identification.
Pratique ancestrale locale, vénéré et considéré comme un signe de virilité dans certaines sociétés du sud de Madagascar, le vol de zébus a changé de nature et tourne au scandale national, gagnant en violence, en nombre et impliquant des complicités à tous niveaux.
Lundi, les autorités ont rétabli l'embargo sur les exportations de zébus, qui avait été levé en août 2011 vers certaines îles de l'Océan indien (Comores, Seychelles, Maurice).
En 2002, le précédent gouvernement avait interdit l'exportation de zébus en partie à cause d'une recrudescence des vols, que les exportations sont susceptibles d'alimenter. AFP
"Le village d'Ankazolahy a été incendié par les Dahalo, il était encore en cendres quand les troupes sont arrivées", a affirmé à l'AFP le colonel Tahina Rakotomalala, chef de service des opérations de la gendarmerie nationale.
"Ils terrorisent les villageois pour qu'ils ne nourrissent pas les militaires, ils veulent freiner leur déplacement" a-t-il ajouté.
Environ 200 militaires sont arrivés à pied, aidés par un hélicoptère survolant la zone pour les aider à progresser.
Cette opération intervient une dizaine de jours après une fusillade le 9 juin entre voleurs et militaires alors que ces derniers tentaient de les arrêter et de saisir le bétail volé. Elle a coûté la vie à au moins six gendarmes malgaches, et cinq autres sont portés disparus.
Onze corps ont été retrouvés en début de semaine dans cette zone. Ils sont toujours en cours d'identification.
Pratique ancestrale locale, vénéré et considéré comme un signe de virilité dans certaines sociétés du sud de Madagascar, le vol de zébus a changé de nature et tourne au scandale national, gagnant en violence, en nombre et impliquant des complicités à tous niveaux.
Lundi, les autorités ont rétabli l'embargo sur les exportations de zébus, qui avait été levé en août 2011 vers certaines îles de l'Océan indien (Comores, Seychelles, Maurice).
En 2002, le précédent gouvernement avait interdit l'exportation de zébus en partie à cause d'une recrudescence des vols, que les exportations sont susceptibles d'alimenter. AFP
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