La diaspora sollicitée à intervenir dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants

L’Ong nationale Hifadhu, en collaboration avec le commissariat à la Solidarité, à la cohésion sociale et la promotion du genre, a organisé...

L’Ong nationale Hifadhu, en collaboration avec le commissariat à la Solidarité, à la cohésion sociale et la promotion du genre, a organisé une conférence-débat, vendredi dernier à la salle de conférence de l’Université des Comores. Les échanges, auxquels a participé le chargé de l’Egalité des femmes et des hommes à la mairie de Dunkerque et président de l’association Accompagnement de la même ville, Ali Mradabi Djaé, portaient essentiellement sur “le rôle de la diaspora dans la promotion du genre et la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des enfants comoriens“. La société est affectée par les violences à l’égard des femmes et des enfants. Entre janvier à mai 2012, six cents seize cas de violences de différentes sortes ont été enregistrés. C’est pour enrayer ce fléau que l’organisation Hifadhu souhaite que la justice, la société civile et le commissariat au genre multiplient les efforts. sa présidente, Ali Mohamed Rahamatou a, dans cette même lancée, fait appel aux associations des îles à s’unir pour mettre fin au chevauchement des activités sur terrain et savoir qui fait quoi. “Nous avons une même cause, unissons nous
pour ce combat“.

Les intervenants au débat ont insisté sur l’impérieuse nécessité d’appliquer les lois en vigueur en matière de lutte contre les violences, et de chercher à en rajouter d’autres pour renforcer cette lutte. L’assistance a souhaité que le représentant de la mairie de Dunkerque puisse faciliter la tenue de forum d’échanges entre les structures locales (commissariat, ong et associations) de lutte contre les violences et des Ong de l’extérieur ayant de l’expérience dans le domaine. “Mon objectif, en tant que membre d’une association de la Diaspora, était de profiter de ma présence à Moroni, pour m’informer sur les actions de violences faites sur les femmes et les enfants, ou les violences tout court, de manière à ce que, peut être, je serai un porte-parole des Ong qui travaillent sur le terrain, auprès des associations issues de la communauté comorienne en France”, a déclaré Ali Mradabi Djaé. Selon lui, cela aidera ces structures à voir comment elles pourront intégrer cette thématique dans leurs projets.
A.Andhumati : alwatwan