France. Une journée pour les dernières colonies françaises

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Paris. Jeudi 14 juin 2012. CCN. Le 2 juin dernier, au cœur de la Cité Universitaire de Paris X (Nanterre), une journée intitulée « Les Der...

Paris. Jeudi 14 juin 2012. CCN. Le 2 juin dernier, au cœur de la Cité Universitaire de Paris X (Nanterre), une journée intitulée « Les Dernières Colonies Françaises » était organisée à l’appel du « Comité Anti-impérialiste ». Séverine Coco, correspondante de CCN à Paris, a suivi cette journée qui n’a pas eu grand écho dans la presse. Reportage.

Des pancartes placées sur le carré d’herbe devant le foyer G/H de la Cité Universitaire de Paris X annoncent le ton du rassemblement : « Konstitition sé papyé, Bajonèt sé fè ! ». L’ambiance est jeune, communautaire, conforme à l’idée qu’on peut se faire d’un campus universitaire.

A l’intérieur, la salle du foyer a été transformée en salle de projection avec les moyens du bord : des affiches de films destinées à occulter les fenêtres, quelques travées de sièges permettant à une vingtaine de personnes d’assister aux arts de la journée. Un drap est tendu sur l’un des murs. On peut y lire : « Vive les luttes des peuples opprimés contre l’impérialisme et ses valets – Comité Anti-impérialiste ».

Aux environs de 16 Heures, horaire annoncé par le Collectif, débute la première projection du programme. Une dizaine de personnes prennent place pour regarder L’Ordre et la Morale de Mathieu Kassovitz.

Le film retrace le drame de la grotte d’Ouvéa où 11 kanaks et deux militaires français trouvèrent la mort à la suite de l’assaut de l’armée française, destiné à libérer des gendarmes pris en otage par des indépendantistes. Le réalisateur reprend les évènements des dix jours qui ont précédé le drame, de l’arrivée sur place du Commandant Philippe Legorjus, officier du G.I.G.N., jusqu’à l’assaut final, dans l’entre-deux tours des élections présidentielles de mai 1988. La bande-son sourde, grinçante, souligne la tension et contraste avec les images paradisiaques de l’archipel. L’arrivée de l’Armée sur place est filmée comme une invasion. Les militaires sont soumis à une pression très forte, tant de la part du Président que du Premier Ministre, en cette fin de période de cohabitation. A l’image, les tensions entre l’Armée et les Gendarmes, l’attaque de la gendarmerie d’Ouvéa aux cris de : « Ici, c’est Kanaky ! ». Silence froid dans la salle devant les brutalités exercées par l’armée contre la population civile.

La caméra adopte le point de vue du Commandant Legorjus, qui est aussi le narrateur. Le film retrace la prise de contact avec Alphonse Dianou, chef du groupe d’indépendantistes, lié au F.L.N.K.S. Iabe Lapacas joue le rôle d’Alphonse Dianou, qui est son oncle dans la vie réelle. Bien que n’étant pas un acteur professionnel, il est la révélation du film. Il parvient à exprimer la colère et les doutes de son personnage avec subtilité.

Le film, qui est à l’image du controversé Mathieu Kassovitz, est construit comme un compte-à-rebours menant au jour J. Le réalisateur rend compte de la cacophonie politique qui aboutit, le 5 mai 1988, à l’assaut final, tourné caméra au poing. Le manque de communication entre les différents corps d’armée est criant et le réalisateur n’épargne pas les spectateurs : trahisons à tous les étages et exécutions sommaires hantent la dernière partie du film. L’œuvre se clôture par cette phrase emblématique du Commandant Legorjus, face caméra : les « souvenirs, même s’ils font mal, je les assume car la vérité blesse mais le mensonge tue ».



La salle se remplit à 18 Heures 30, l’heure des débats. Les trois intervenants prennent place aux côtés de Maël, l’un des membres du Comité. Ce dernier donne le coup d’envoi de cette partie du programme. Son intervention débute par la lecture d’un extrait du communiqué du L.K.P. à propos des élections présidentielles en France, le 22 avril 2012 : «GWADLOUPÉYEN, à les écouter, NOU les ultramarins, les ultrapériphériques, les colonisés brusquement devenus français à part entière, serions encore une nouvelle fois la chance de la République Française. C’est bien vrai car la grandeur et la richesse de la France se sont construites et durent grâce à la colonisation et à l’esclavage».

Il dresse ensuite un triste état des lieux de la situation économique et sociale dans les, dernières colonies françaises. Vient ensuite le tour de Joss Rovelas, militant associatif guadeloupéen, qui lâche cette phrase lourde de sens : « le monde va devenir une poudrière pour les français ». Il souligne l’impérieuse nécessité de se mobiliser contre les guerres menées dans le monde au nom de la France, comme le peuple a su le faire par le passé pour protester, notamment, contre la guerre du Vietnam. Il rappelle que les D.O.M–T.O.M. sont des territoires français, dont les habitants sont français mais n’ont pas les mêmes droits que les autres français. Il conclue en indiquant également que de nombreux syndicalistes guadeloupéens sont recherchés par la justice française, après être tombés dans des pièges tendus par les « Békés » pour ne pas appliquer les accords de conflit, arrachés par le L.K.P.

Mustapha Abderahou, militant comorien, prend ensuite la parole. Il reprend l’Histoire de l’archipel des Comores et dévoile le stratagème peu connu, utilisé par la France pour s’approprier Mayotte. En effet, un référendum organisé en 1974 dans les Comores révèle que 94% des votants souhaitent que le pays accède à l’indépendance. Cependant, il apparaît que 67% des 5% refusant l’indépendance se trouvaient à Mayotte. Alors que les Comores
s’autoproclament pays indépendant le 6 juillet 1975 et entrent à l’O.N.U. le 12 novembre 1975, un nouveau référendum est organisé en 1976 à Mayotte et conduit l’île à rester un Territoire d’Outre-mer. Il rappelle que 23 résolutions condamnent la France pour sa présence à Mayotte, l’Hexagone étant le pays le plus condamné au monde, après Israël.

Le dernier intervenant, Mabade, du mouvement des Indigènes de la République, est également comorien. Il rappelle la position incohérente de la France et qu’il faut supprimer les pratiques coloniales.

Puis, vient le moment de l’échange avec la salle. L’un des participants demande à Joss Rovelas si l’indépendance est vraiment possible. Ce dernier réplique que le vote relatif à l’indépendance et à l’autonomie est pipé par les encadrants coloniaux, venant de France et votant également. Selon le militant, les gens sont habitués à dépendre de la France. Il conclue en rappelant que l’indépendance est possible si on change les choses. Vers 20H30, commence la diffusion du documentaire de Camille Mauduech, Les 16 de Basse-Pointe. Le barbecue à l’extérieur de la salle et l’absence de fenêtres pouvant être ouvertes à l’intérieur ont eu raison de l’assistance. Seules quelques personnes visionnent les premières minutes du film. Pourtant, au fur et à mesure, le nombre de spectateurs grandit, jusqu’à emplir la totalité de la salle.

camille mauduech

Le documentaire retrace l’histoire de 16 ouvriers agricoles accusés du meurtre d’un Béké, Guy De Fabrique. Ce dernier, administrateur de la plantation Leyritz, est assassiné de 36 coups de coutelas, dans le contexte tendu d’une grève générale des ouvriers. Les 16 travailleurs sont arrêtés et passent 3 ans en détention provisoire. Tous ont déjà été condamnés pour avoir fait grève, bien qu’il s’agisse d’un droit constitutionnel. Le 17 juillet 1951, les 16 accusés accostent au Havre et, en août de la même, leur procès s’ouvre à Bordeaux, ancien port de déportation d’esclaves africains. Comme le souligne la presse communiste, c’est le procès du colonialisme qui débute en Gironde.

La réalisatrice a pu rencontrer René Polomat et Paterne Moutoussamy, les deux derniers survivants du groupe. Avec eux, ainsi qu’avec d’autres témoins de l’époque, Camille Mauduech revient sur les jours qui ont précédé la mort de Guy De Fabrique Les ouvriers avaient débuté la grève générale car les dirigeants de l’Habitation Leyritz avaient refusé de payer l’augmentation de salaire. Les syndicalistes avaient été blacklistés : impossible pour eux de travailler à l’Habitation Leyritz ni dans aucune autre aux alentours. Selon une rumeur, Albert Cretinoir, militant syndicaliste et maire communiste de Basse-Pointe aurait appelé à la violence, au meurtre d’un Béké avec cette phrase : « Il faut que le sang d’un Blanc coule ». Le 6 septembre 1948, jour de sa mort, Guy De Fabrique croit à tort que son frère, Gaston De F, administrateur de la plantation, a été pris à parti par les grévistes. Il arrive sur place, accompagné de gendarmes, qui l’abandonnent à son sort lorsqu’une altercation éclate entre le Béké et les ouvriers. Le corps de Guy De Fabrique sera abandonné sur la route et retrouvé par son frère. Peu après, les 16 ouvriers agricoles, tous syndiqués, sont arrêtés. La réalisatrice démontre que ces hommes étaient gênants. Lors de leur procès à Bordeaux, les accusés sont défendus par un pool d’avocats parmi lesquels se trouvent Georges Gratiant, leader communiste. L’argument principal de la défense : premièrement, l’accusation n’apporte pas la preuve de la culpabilité des inculpés et, deuxièmement, c’est la politique coloniale de la France qui a généré ce drame. Le 13 août 1951, l’acquittement général est prononcé.

La réalisatrice, présente dans la salle, répond aux questions des spectateurs. Lorsqu’on lui demande ce qui lui a donné envie de ce documentaire, elle raconte que Jenny Gratiant, veuve de Georges Gratiant et amie de la famille, lui a donné deux cartons d’archives parmi lesquelles se trouvaient les dépositions et les notes de l’avocat relatives à cette affaire. Camille Mauduech y découvre l’histoire des 16 de Basse-Pointe. Elle va consulter le dossier du procès à Bordeaux et décide d’en faire le sujet de son premier documentaire.

La réalisatrice évoque aussi son dernier film sorti en 2012, La Martinique aux Martiniquais, retraçant l’affaire de l’O.J.A.M. (Organisation de la Jeunesse Anticolonialiste de Martinique). Elle rappelle que les films documentaires attirent moins nos compatriotes que d’autres manifestations, telles que l’élection de Miss Black. Lorsqu’on lui demande si les artistes antillais ne sont pas pris dans un carcan les empêchant d’aller trop loin, elle répond qu’aucune institution ne l’avait jamais empêché de travailler comme elle l’entendait et précise que « nous devons travailler sur nos liens d’abord ».

Il est plus de 23H30. Les heures ont filé sans que les participants le ressentent. Chacun quitte la salle à reculons, en ayant pris soin de d’échanger cartes et numéros de téléphone afin de garder le contact.


Faiza : " L’objectif c’est toujours lutter contre l’imperialisme "

Jeudi 14 juin 2012. CCN. Faiza et Maël, deux membres du Comité Anti-impérialiste, ont répondu à nos questions. Interview.

CCN : Quand le comité a-t-il été créé ?

Faiza : Il a été créé l’année dernière. C’est un comité qui existe depuis quelques mois, qui a été créé sur la fac de Nanterre mais qui a vocation à s’étendre sur la Région Parisienne.

CCN: Vous êtes tous étudiants ?

Faiza : Non, il n’y a pas que des étudiants. Il y a beaucoup d’étudiants mais il n’y a pas que des étudiants.

CCN: Vous venez tous d’horizons différents. Qu’est-ce qui vous rassemble tous ?

Faiza : Il y a la plateforme du Comité Anti-impérialiste qui existe. Il y a cinq points qu’on a développé qui regroupent l’ensemble des militants. On se retrouve autour de cette plateforme. Le premier point est que, pour nous, toute lutte contre l’impérialisme débute par une lutte contre le système capitaliste. C’est important de le rappeler car, aujourd’hui, beaucoup parlent d’impérialisme et d’anti-impérialisme mais il y a une grosse confusion qui existe autour de cette notion. L’impérialisme, ce n’est pas uniquement les guerres qui sont menées à l’extérieur, c’est aussi tout le système mis en place par les puissances impérialistes, systèmes d’exploitation à travers le néo-colonialisme, parfois le colonialisme direct, comme c’est le cas de la France. Il y a différents points. On lutte déjà contre notre propre impérialisme car en France, on entend absolument pas parler de l’engagement de la France dans les guerres et dans le maintien du néo-colonialisme. L’année dernière, il y a eu quand même l’invasion de la Lybie et de la Côte d’Ivoire. Il n’y a eu aucune réaction en France. C’est des éléments comme ça qui nous ont vraiment poussés.
La critique et la lutte contre l’impérialisme sont fondamentales. Après, on ne dénonce pas uniquement l’impérialisme français. Par exemple, on soutient, bien évidemment, la lutte qui est menée aujourd’hui en Palestine parce qu’en tant qu’anticolonialistes, on considère que la Palestine doit être libérée, que c’est un pays qui est occupé. Aujourd’hui, c’est vrai qu’il existe une espèce de chantage à l’antisémitisme qu’il faut refuser, qu’il faut combattre parce que, concrètement, le cœur de notre combat est un combat anticolonialiste. Après, il y a aussi la question de la Françafrique. Aujourd’hui, la France, concernant l’Afrique, maintient un système de domination économique. On l’a vu l’année dernière lorsqu’il y a eu les révoltes dans le « monde arabe ». On a vu que concrètement, la France détenait, par exemple, en Tunisie, l’essentiel de l’économie tunisienne, mais c’est le cas aussi dans de nombreux autres pays. Donc, il y a différents aspects qu’on souhaite traiter mais, bien évidemment, l’objectif, c’est toujours la lutte contre l’impérialisme.

CCN : Comment est organisé le Comité ?

Faiza : C’est un comité, c’est pas une association, pas un parti politique non plus. On fonctionne de manière collégiale. On a une assemblée générale hebdomadaire à laquelle on discute d’un ordre du jour. Les décisions sont prises collectivement, tout simplement.



CCN : Y aura-t-il d’autres actions dans le futur ?

Maël : On a commencé par une campagne de solidarité avec les révolutionnaires marocains parce qu’on s’est créé dans le contexte des révoltes des pays arabes. Il fallait aussi éclaircir les enjeux dans ces pays, qui allait prendre le pouvoir, etc… Beaucoup de confusion. Il y en a qui parlaient de révolutions. Nous, on voulait éclaircir les enjeux. On parlait plus de révoltes. Donc, on a mené une campagne de solidarité avec les marocains qui est toujours en cours. Là, on se lance sur d’autres sujets, tels que les colonies françaises parce qu’il y a plein de gens issus de Guadeloupe, etc…, qui sont étudiants avec nous. On considérait que c’étaient des questions qu’il fallait poser.

Faiza : Concernant le Maroc, c’est vrai que l’Etat français parle du Maroc comme étant l’une des seules démocraties dans le Maghreb sauf que le gouvernement, l’Etat marocain est un Etat monarchique de droit divin. Il y a une répression dès qu’il y a un mouvement démocratique par rapport, par exemple, au droit de pouvoir étudier à l’université gratuitement… Sur n’importe quelle question, sur n’importe quelle lutte, il y a une répression importante. En fait, il y a eu une demande de la part des militants marocains de mener une campagne de solidarité. Concrètement, la France ne dénonce pas la nature du régime marocain parce qu’elle le soutient à fond. Elle tire profit, aujourd’hui, de l’économie marocaine. Dénoncer l’impérialisme français, pour nous, à travers cette campagne, c’est aussi ça, en marquant notre solidarité avec des militants marocains qui luttent pour leurs droits là-bas et qui sont réprimés. Pour nous, c’était important de marquer notre solidarité. Après, concernant cette activité, là, c’est la fin de l’année universitaire. Ce sera notre dernière activité, en tout cas, pour cette année mais on essaye un maximum d’organiser des débats parce qu’on trouve que ça manque beaucoup. Les gens ne sont pas informés, ils n’échangent pas beaucoup. L’idée, par exemple, comme aujourd’hui, est de revenir sur ce qui se passe dans les « D.O.M. – T.O.M’. C’est quoi les « D.O.M. – T.O.M ». ? Aujourd’hui, il y a une vision en France qui est complètement faussée. Quand on parle des colonies –. en France, pour la plupart des gens, c’est des clichés : c’est les cocotiers, c’est la mer. A un moment donné, on a entendu parler, en 2009, quand il y a eu la grève du L.K.P., de la Guadeloupe sous un nouveau visage sauf que ce n’est pas un nouveau visage qui est sorti de nulle part.
Il y a eu de nombreuses luttes, pas seulement en Guadeloupe, dans les colonies . de manière générale, depuis l’abolition de l’esclavage, quoi. Il y a eu, à des périodes différentes, des manifestations, des mouvements pour l’indépendance, des mouvements qui demandaient tout simplement le droit à l’autodétermination pour que les peuples puissent décider de leur avenir. La question de l’Histoire, on souhaite y revenir ce soir, au cœur du débat. On souhaite revenir aussi sur l’actualité. Pour ce qui concerne la Guadeloupe, il y a Elie DOMOTA qui vient la semaine prochaine par rapport à la répression qui touche une partie des militants de l’U.G.T.G. et d’autres militants du L.K.P. suite au mouvement. On souhaite s’inscrire dans cette campagne de solidarité. Aujourd’hui, on n’en entend pas du tout parler en France , venant des partis de gauche comme de droite. Il y a un consensus qui existe pour dire que colonies . sont françaises, c’est normal, ça a toujours été français et que, concrètement, ils ont les mêmes droits. Sauf qu’ils n’ont pas les mêmes droits. On le voit quand on voit la structure économique. On prend le cas de la Martinique. Il y a 5-6 grandes familles de Békés qui détiennent l’essentiel des richesses. Sous d’autres formes, la domination coloniale existe encore dans d’autres territoires. Le cas de Mayotte est aberrant, la manière dont la France s’est approprié Mayotte en divisant les Comores et en bafouant complètement le droit international. On souhaite revenir sur l’Histoire, sur l’actualité et voir aussi comment est-ce qu’on peut exprimer notre solidarité parce que c’est un des objectifs du Comité Anti-impérialiste : c’est de tisser des liens avec les peuples qui luttent un peu partout dans le monde parce que, concrètement, on a les mêmes intérêts. Tout simplement.
Source : caraibcreolenews.com

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