Les supporters polonais et grecques sont prêts ! Coup d'envoi de cet Euro 2012 à 18 h ! Dans un match d'ouverture fou, la Pologne a...
- Les supporters polonais et grecques sont prêts ! Coup d'envoi de cet Euro 2012 à 18 h !
Dans un match d'ouverture fou, la Pologne a été accrochée par la Grèce (1-1) à Varsovie. Papastathopoulos et Szczesny ont été expulsés.
Deux buts, deux expulsions, des décisions hasardeuses, un penalty manqué… le match d’ouverture de l’Euro 2012 n’a pas manqué de piquant et risque de faire couler pas mal d’encre. La Pologne, qui a globalement dominé les débats, a finalement été accrochée (1-1) à Varsovie par la Grèce qui n’est pas passée loin de faire le coup de 2004, quand elle avait battu d’entrée le pays organisateur. Si c’est l’attaquant de Dortmund Robert Lewandowski qui restera comme le premier buteur de cette édition (17e), l’arbitre espagnol Monsieur Velasco Carballo restera lui comme le (mauvais) acteur principal de ce match pour ses deux cartons jaunes totalement injustifiés envers Papastathopoulos (37e et 45e) qui ont mené à l’expulsion du défenseur grec.
Mais la Grèce ne lâche jamais et s'en est remise aux veilles recettes de 2004. A savoir, pressing haut - Gekas saute allégrement dans les pieds adverses - défense rugueuse et exploitation des moindres occasions, que ce soit sur coup de pied arrêté ou sur bévue de l'adversaire. C'est sur ce dernier cas de figure, une mésentente entre le gardien polonais Szczesny et son défenseur Wasilewski, que Salpingidis, entré en jeu à la mi-temps a arraché l'égalisation (1-1, 51e). Un silence de cathédrale, à peine troublé par les cris de joie des 4.000 grecs perdus dans un stade de 50.000 fans polonais, s'est alors fait entendre.
L'explosion de joie de l'ouverture du score polonaise était jetée aux oubliettes. La Pologne, qui avait choisi son célèbre compositeur Frédéric Chopin pour la bande originale de sa cérémonie d'ouverture, paraissait pourtant à ce moment imposer parfaitement sa partition aux Grecs. Elle avait avait entamé sans trembler sa rencontre, sans être écrasée par le poids de la pression. Que s'est-il passé ensuite? Les hommes du capitaine Blaszczykowski ont sans doute succombé au piège de la facilité, voyant Papastathopoulos exclu puis les Grecs s'énerver à répétition contre l'arbitre. C'est finalement son gardien Tyton que personne n'attendait qui l'a sauvée du pire. Mais que ce groupe A s'annonce incertain!
Eurosport - Ph-DC avec AFP -
Habarizacomores
COMMENTAIRES