Bien que le ciel leur soit tombé sur la tête, les Français sont demeurés irréductibles, à Donetsk. Tombeurs de l'Ukraine 2-0, les Bleus ...
Bien que le ciel leur soit tombé sur la tête, les Français sont demeurés irréductibles, à Donetsk. Tombeurs de l'Ukraine 2-0, les Bleus ont aligné leur 23e match sans défaite.
Ils ont surtout obtenu leur premier succès dans la phase terminale d'une grande compétition depuis le 5 juillet 2006, et leur victoire face au Portugal, en demi-finale de la Coupe du monde en Allemagne.
Dans une rencontre interrompue à la 5e en raison de l'orage dantesque qui s'est abattu sur Donetsk, la troupe de Blanc a démontré de belles qualités à la construction. Contrairement à ce qui s'était produit contre l'Angleterre, elle est cette fois-ci parvenue à tirer profit de sa domination. Jouant juste en développant un jeu basé sur les passes courtes, les Français ont agacé les Ukrainiens avant de les prendre à défaut. «On a bien commencé la partie, sans doute mieux que nos adversaires. Au début, on avait pensé que ça allait être reporté. Mais le système de drainage du stade était très bon», a confié Debuchy.
Blanc a modifié son dispositif
Par rapport au premier match disputé par ses poulains face aux Anglais, le sélectionneur Blanc avait opéré deux corrections dans son onze de base. Clichy et Ménez ont respectivement été préférés à Evra et Malouda avec pour incidences de faire basculer le dispositif français en 4-2-3-1 avec un Nasri dans le rôle d'un faux neuf et demi tandis que Ribéry passait à gauche.
«Rehaussé», l'alignement français a causé bien des soucis aux Ukrainiens. Et c'est justement des pieds de Ménez qu'est venue la solution. Sur une action initiée par le très généreux Ribéry, Benzema a servi judicieusement l'ailier du PSG, lequel n'a pas tremblé avant de parachever l'oeuvre.
Dans la foulée, le 0-2 est tombé comme un fruit mûr. Sur une nouvelle inspiration de Benzema, Cabaye a crucifié le pauvre Pystov et réglé l'affaire (56e). Le demi de Newscastle a failli saler l'addition à la 65e, mais sa puissante frappe s'est écrasée sur le montant ukrainien. Avec un brin de précision supplémentaire, les Bleus auraient pu littéralement faire exploser la sélection locale. «Notre Euro est bien lancé. On a gagné ce soir avec la manière. L'interruption (n.d.l.r: 55 minutes) ne nous a pas perturbés. On en a rigolé. Il ne faut pas se prendre la tête dans des cas de figures comme ça. La pluie a fait baissé la température ce qui nous a permis de mieux respirer sur le terrain.», a indiqué Benzema après la partie.
De son côté, la troupe de Blokhine n'avait pas les arguments pour contester la suprématie française. Opérant uniquement par contres, elle n'est jamais parvenue à ébranler les convictions des Bleus. Seul Shevchenko a semé le trouble à la 34e, sur une superbe passe en profondeur de Selin. Le ballon d'or 2004 a récidivé à la 48e mais sa frappe, trop brossée est passée légèrement trop haut. Il aurait fallu d'autres héros que le seul «Sheva» pour permettre à l'Ukraine de passer l'épaule face aux Français.
L'ouverture du score de Ménez
Le 2-0 de Cabaye
Rencontre interrompue à cause d'un violent orage
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