Dans l'objectif d'assainir la Fonction publique et de maîtriser, par la même occasion, la masse salariale, deux arrêtés ont été sign...
Dans l'objectif d'assainir la Fonction publique et de maîtriser, par la même occasion, la masse salariale, deux arrêtés ont été signés, le 11 mai 2011 et le 27 novembre 2011. Le premier, signé par le précédent ministre de la Fonction publique Djazila Saendou, stipule que tous les actes de gestion des agents de l'Etat avec incidence budgétaire sur la situation administrative et financière sont suspendus à compter de cette date.
Le deuxième, signé par son successeur, Anliane Ahmed, porte sur la suspension de tous les actes de gestion des fonctionnaires et des agents de l'Etat, "ayant une incidence financière sur la masse salariale, intervenus du 30 septembre 2010 en attendant les résultats des travaux de la commission d'enquête et de vérifications des effectifs de la Fonction publique (Fop)".
Pourtant après la signature de ces deux arrêtés, plus de trois cent actes ayant directement incidence sur la masse salariale ont été recensés et 100% de ces actes illégaux ont passé les procédures normales, c'est-à-dire portent les signatures requises du ministère de la Fonction publique. Normalement tout acte ayant incidence sur la masse salariale devrait être validé par le conseil des ministres, ce qui, depuis la signature de l'arrêté conjoint, n'a pas été le cas.
Deux jours après la signature du dit arrêté "conjoint", soit le 29 novembre 2011, une prime de spécialisation a été signée. "Pourquoi, s'interroge une source anonyme, ce cas-là et pas les autres qui attendent eux aussi l'attribution de leurs primes". Un peu plus tard quatre dossiers ont été régularisés. Au total, trois cent soixante trois actes répertoriés (dont celui du ministre de la Fonction publique en personne qui a subi, le 13 aout 2011, un versement (changement d'indice), ont eu une incidence sur la masse salariale.
Ces cas connus et identifiés comme tels, devraient être suspendus, mais le ministre Anliane Ahmed aurait refusé d'apposer sa signature. Il faut dire que le paiement par chèque a été vu comme l'occasion de s'assurer de la présence physique des fonctionnaires. C'est pourquoi le ministère de la Fonction publique continue de réclamer les rapports de paiement par chèque en vue de suspendre les chèques qui n'ont pas trouvé preneur comme cela a été convenu.
En vain. Conséquence, les mois de mars, avril, et mai où le paiement par chèque de plus de quatre mille fonctionnaires de l'Union s'est produit, ce sont presque les mêmes états de salaires qui sont été produits avec, bien sûr, les mêmes erreurs. "Des agents qui sont à l'étranger ont été payés parce que des secrétaires généraux et des directeurs ont envoyé une note à la Snpsf pour débloquer le paiement de ces agents, ce qui est contraire à l'objectif recherché", déplore une source de la Fonction publique.
Dans ce département on assure que les travaux de paiement par chèque seront minutieusement organisés "dans une opération qui sera menée conjointement entre les secrétariats de la Fonction publique et du gouvernement". Le but serait de pouvoir arriver à unifier les Fonctions publiques dont l'existence de deux systèmes (Union-Mdjidjengo), contribuent à entretenir le flou ouvre la possibilité à tous les "dérapages".
A ce propos, on se souvient qu'alors qu'il recevait, lundi, une délégation conduite par le ministre de la Fonction publique à Beit-salam (Lire notre édition d'hier), le président Ikiliou a demandé aux responsables de ce département de s'expliquer sur les "dysfonctionnements" constatés.
Toyb Ahmed : alwatwan
Le deuxième, signé par son successeur, Anliane Ahmed, porte sur la suspension de tous les actes de gestion des fonctionnaires et des agents de l'Etat, "ayant une incidence financière sur la masse salariale, intervenus du 30 septembre 2010 en attendant les résultats des travaux de la commission d'enquête et de vérifications des effectifs de la Fonction publique (Fop)".
Pourtant après la signature de ces deux arrêtés, plus de trois cent actes ayant directement incidence sur la masse salariale ont été recensés et 100% de ces actes illégaux ont passé les procédures normales, c'est-à-dire portent les signatures requises du ministère de la Fonction publique. Normalement tout acte ayant incidence sur la masse salariale devrait être validé par le conseil des ministres, ce qui, depuis la signature de l'arrêté conjoint, n'a pas été le cas.
Deux jours après la signature du dit arrêté "conjoint", soit le 29 novembre 2011, une prime de spécialisation a été signée. "Pourquoi, s'interroge une source anonyme, ce cas-là et pas les autres qui attendent eux aussi l'attribution de leurs primes". Un peu plus tard quatre dossiers ont été régularisés. Au total, trois cent soixante trois actes répertoriés (dont celui du ministre de la Fonction publique en personne qui a subi, le 13 aout 2011, un versement (changement d'indice), ont eu une incidence sur la masse salariale.
Ces cas connus et identifiés comme tels, devraient être suspendus, mais le ministre Anliane Ahmed aurait refusé d'apposer sa signature. Il faut dire que le paiement par chèque a été vu comme l'occasion de s'assurer de la présence physique des fonctionnaires. C'est pourquoi le ministère de la Fonction publique continue de réclamer les rapports de paiement par chèque en vue de suspendre les chèques qui n'ont pas trouvé preneur comme cela a été convenu.
En vain. Conséquence, les mois de mars, avril, et mai où le paiement par chèque de plus de quatre mille fonctionnaires de l'Union s'est produit, ce sont presque les mêmes états de salaires qui sont été produits avec, bien sûr, les mêmes erreurs. "Des agents qui sont à l'étranger ont été payés parce que des secrétaires généraux et des directeurs ont envoyé une note à la Snpsf pour débloquer le paiement de ces agents, ce qui est contraire à l'objectif recherché", déplore une source de la Fonction publique.
Dans ce département on assure que les travaux de paiement par chèque seront minutieusement organisés "dans une opération qui sera menée conjointement entre les secrétariats de la Fonction publique et du gouvernement". Le but serait de pouvoir arriver à unifier les Fonctions publiques dont l'existence de deux systèmes (Union-Mdjidjengo), contribuent à entretenir le flou ouvre la possibilité à tous les "dérapages".
A ce propos, on se souvient qu'alors qu'il recevait, lundi, une délégation conduite par le ministre de la Fonction publique à Beit-salam (Lire notre édition d'hier), le président Ikiliou a demandé aux responsables de ce département de s'expliquer sur les "dysfonctionnements" constatés.
Toyb Ahmed : alwatwan
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