Selon L'express de Madagascar, la capitale malgache, Antananarivo, a été la cible de manifestations populaires ces derniers jours. En ca...
Les leaders de la radio d'opposition Free FM appellent à un nouveau rassemblement dans le centre-ville après la manifestation qui avait réuni bon nombre de personnes le 19 mai dernier. Le bras de fer est engagé avec le Président de transition, Andry Rajoelina, qui n'a pas hésité à condamner hier, face à la presse, les fauteurs de troubles et encourager les forces de l'ordre à prendre leurs responsabilités face aux possibles débordements.
Andry Rajoelina tente de rassurer ses concitoyens alors que les foyers de tension se multiplient, même au sein des institutions de transition. Il "tente de garder le cap, afin d'aller aux urnes le plus tôt possible et balaye toute modification de ce plan", explique-t-il. "Je m'interdis d'empêcher les forces de l'ordre de prendre leurs responsabilités. Je les encourage dans leur mission pour qu'il y ait la paix", a déclaré au journal malgache le Président de la Transition, à Ambohitsorohitra. Il a même conseillé "de ne pas faire de sentiment".
Dans un communiqué, le bureau de liaison de la SADC (Southern African Development Community), basé à Antananarivo, appelle les manifestants à rester pacifiques.
Dans un communiqué, le bureau de liaison de la SADC (Southern African Development Community), basé à Antananarivo, appelle les manifestants à rester pacifiques.
Dans ce contexte tendu, marqué par des grèves et des manifestations réprimées par la police, Andry Rajoelina a appelé le peuple à se concentrer sur les élections, dont le calendrier devrait être annoncé le 28 mai prochain par la Commission électorale nationale indépendante de transition.
Dans le centre d'Antananarivo, des jets de pierre ont éclaté mercredi. On ne resence pas de blessé. Ce même jour, du côté d'Ambohijatovo, une centaine de manifestants se sont donnés rendez-vous suite à l'appel au rassemblement lancé par le professeur Paul Rajaonarivelo, fondateur du Comité du salut public.
L'Union européenne reste attentive à l'évolution de la situation politique à Madagascar. Dans un communiqué publié à Bruxelles, le 22 mai, Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne partage sa"préoccupation", "à un moment critique" du processus de sortie de crise.
Elle évoque notamment la suspension de la participation de la mouvance de l'ex-président Ravalomanana, "les retards dans la mise en œuvre de la loi d'amnistie", "des problèmes qui (...) retardent la mise en oeuvre de la feuille de route" et "la cohabitation difficile entre le président de la transition et le Premier ministre". Source:zinfos974
Elle évoque notamment la suspension de la participation de la mouvance de l'ex-président Ravalomanana, "les retards dans la mise en œuvre de la loi d'amnistie", "des problèmes qui (...) retardent la mise en oeuvre de la feuille de route" et "la cohabitation difficile entre le président de la transition et le Premier ministre". Source:zinfos974
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