L'engagement du président Sarkozy, de soumettre à l'ord- re du jour de la prochaine ses- sion de la Commission euro- péenne p...
L'engagement du président Sarkozy, de soumettre à l'ord- re du jour de la prochaine ses- sion de la Commission euro- péenne prévue du 28 au 29 juin prochains, l'examen de "la dimension juri- dique du changement de statut de Mayotte", au titre du 101è département français, risque de se concrétiser. Son initiative trouve appui dans le silence total des Comores.
Pire, certains ténors du ministère comorien des Relations extérieures à Moroni s'évertuent à expliquer et à justifier la politique de la France.
Les Comores ont avancé une proposition, "Un Etat, deux administrations", qui n'a pas trouvé l'écho escompté. Devant le concert des Nations, les Comores ont fait preuve de compromis, en retirant le point Mayotte des discussions de l'assemblée générale des Nations unies depuis 1994. Pour toute répon- se, la France établit un visa d'entrée à Mayotte (visa Balladur), renverse le régime Djohar, déporte le président comorien à la Réunion. Depuis, plus de 16.000 comoriens de Ndzuwani, de Mwali, de Ngazidja et par- fois de Maore, qui souhaitent joindre l'île par vedettes ont trouvé la mort.
ENTRE EUROS ET DÉCHIRURE
Cette faute politique, la France la répare, en réglant une facture annuelle de 800 millions d'euros par an à Mayotte. Elle en injecte moins de dix millions d'euros par an au titre de l''aide au développement accordée au reste de l'Archipel. La différence approfondit le fossé entre les îles au destin commun et favorise un déplacement naturel de la population.
Depuis l'accession des Comores à l'indépendance et son admission dans le concert des Nations, dans ses frontières coloniales, la France a fait le choix d'administrer l'île de Mayotte, en violation de la règle internationale. Si elle a essuyé, plus d'une vingtaine de résolutions condamnant les consultations organisées à Maore et l'exhortant à ouvrir des négociations avec les Comores pour fixer les conditions d'un retour de l'île comorienne dans son giron naturel, la France n'a jamais lâché prise sur sa volonté d'ancrage définitif de l'île comorienne à son territoire.
PAR LA VOIX DE SON PRÉSIDENT
La dernière visite d'un chef d'Etat comorien en France, en l'occurrence le président Sambi, et son entretien avec le président français, le 28 septembre 2007, avaient pour- tant abouti à des conclusions importantes. La France a reconnu, par la voix de son prési- dent, le contentieux territorial et a promis d'ouvrir des discussions politiques au plus haut niveau. Un Groupe de Travail de haut niveau a été mis en place pour préparer les conditions de la signature d'un Traité ad hoc en 2009. On ne sait par quelle magie les trations subsidiaires comme la circulation des biens et des personnes. La France a mis à profit ce revirement spectaculaire pour organiser simultanément la consultation du 29 mars 2009 sur l'accès de Mayotte au statut de Dom.
PAR LA VOIX DE SON PRÉSIDENT
La dernière visite d'un chef d'Etat comorien en France, en l'occurrence le président Sambi, et son entretien avec le président français, le 28 septembre 2007, avaient pour- tant abouti à des conclusions importantes. La France a reconnu, par la voix de son prési- dent, le contentieux territorial et a promis d'ouvrir des discussions politiques au plus haut niveau. Un Groupe de Travail de haut niveau a été mis en place pour préparer les conditions de la signature d'un Traité ad hoc en 2009. On ne sait par quelle magie les trations subsidiaires comme la circulation des biens et des personnes. La France a mis à profit ce revirement spectaculaire pour organiser simultanément la consultation du 29 mars 2009 sur l'accès de Mayotte au statut de Dom.
Les deux présidents avaient pourtant partagé la même vision de l'avenir de Mayotte : "le rattachement de Mayotte aux Comores devait être recherché par l'intégration économique entre les îles et le renforcement de l'Etat de droit aux Comores, pour les rendre plus attractives vis-à-vis de Mayotte", peut-on lire dans le communiqué publié à l'issue de la de son intégration forcée, sans limite.
rencontre. Aucune piste sérieuse sur ce postulat politique n'a été recherchée, ni par l'ancienne puissance, ni par les Comores.
UNE BONNE PISTE ABANDONNÉE rencontre. Aucune piste sérieuse sur ce postulat politique n'a été recherchée, ni par l'ancienne puissance, ni par les Comores.
Pire, certains ténors du ministère comorien des Relations extérieures à Moroni s'évertuent à expliquer et à justifier la politique de la France.
Les Comores ont avancé une proposition, "Un Etat, deux administrations", qui n'a pas trouvé l'écho escompté. Devant le concert des Nations, les Comores ont fait preuve de compromis, en retirant le point Mayotte des discussions de l'assemblée générale des Nations unies depuis 1994. Pour toute répon- se, la France établit un visa d'entrée à Mayotte (visa Balladur), renverse le régime Djohar, déporte le président comorien à la Réunion. Depuis, plus de 16.000 comoriens de Ndzuwani, de Mwali, de Ngazidja et par- fois de Maore, qui souhaitent joindre l'île par vedettes ont trouvé la mort.
ENTRE EUROS ET DÉCHIRURE
Cette faute politique, la France la répare, en réglant une facture annuelle de 800 millions d'euros par an à Mayotte. Elle en injecte moins de dix millions d'euros par an au titre de l''aide au développement accordée au reste de l'Archipel. La différence approfondit le fossé entre les îles au destin commun et favorise un déplacement naturel de la population.
Malgré ces efforts,Mayotte vit des déchirures de son intégration forcée, sans limite.
L'année dernière, des manifestations contre la vie chère ont éclaté. Au delà des revendi- cations primaires sur les prix d'une douzaine de produits de première nécessité, la colère des Maorais s'est traduite comme une exi- gence de respect.
Mayotte "Région ultrapériphérique" (Rup), demain? Peut être....... Surtout si aucune action n'est engagée par les Comores pour contrecarrer les plans français.
SI AUCUNE ACTION N'EST ENGAGÉE
Cela veut dire, que l'Union européenne va s'agrandir et détenir un territoire maritime déjà très largement étendu. Après l'Institut d'Astrophysique des îles Canaries, l'Agence spatiale européenne en Guyane, le Département d'Océanographie et de Pêche de l'université des Açores, l'Europe intègre les grandes oreilles des services d'espionnage à Mayotte.
Les programmes mise en place par l'Union européenne, se focaliseront sur l'amélioration des infrastructures, la promotion des secteurs productifs générateurs d'emplois et sur le développement des ressources humaines. De nombreuses autres initiatives seront pri- ses pour lever les obstacles liés à l'éloigne- ment, l'insularité, le manque de compétitivité. En refusant de négocier avec les Comores, en empruntant cette voie, la France connait le sort qu'elle réserve à notre pays : continuer à faire le deuil sur des milliers d'autres de ses enfants ...
Ahmed Ali Amir
Source : alwatwan
L'année dernière, des manifestations contre la vie chère ont éclaté. Au delà des revendi- cations primaires sur les prix d'une douzaine de produits de première nécessité, la colère des Maorais s'est traduite comme une exi- gence de respect.
Mayotte "Région ultrapériphérique" (Rup), demain? Peut être....... Surtout si aucune action n'est engagée par les Comores pour contrecarrer les plans français.
SI AUCUNE ACTION N'EST ENGAGÉE
Cela veut dire, que l'Union européenne va s'agrandir et détenir un territoire maritime déjà très largement étendu. Après l'Institut d'Astrophysique des îles Canaries, l'Agence spatiale européenne en Guyane, le Département d'Océanographie et de Pêche de l'université des Açores, l'Europe intègre les grandes oreilles des services d'espionnage à Mayotte.
Les programmes mise en place par l'Union européenne, se focaliseront sur l'amélioration des infrastructures, la promotion des secteurs productifs générateurs d'emplois et sur le développement des ressources humaines. De nombreuses autres initiatives seront pri- ses pour lever les obstacles liés à l'éloigne- ment, l'insularité, le manque de compétitivité. En refusant de négocier avec les Comores, en empruntant cette voie, la France connait le sort qu'elle réserve à notre pays : continuer à faire le deuil sur des milliers d'autres de ses enfants ...
Ahmed Ali Amir
Source : alwatwan
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