Les riverains du quartier Mboueni pointent du doigt les travaux de réfection de la route qui n’ont pas, selon eux, «respecté certaines nor...
Les riverains du quartier Mboueni pointent du doigt les travaux de réfection de la route qui n’ont pas, selon eux, «respecté certaines normes», accusant le manque de chaussées. «L’eau et la boue venant du haut de la ville de Moroni, en période de pluie, pénètrent dans nos maisons, causant des dégâts énormes», accuse un habitant du quartier.
La société comorienne EGT, chargée de l’exécution des travaux n’a pas prévu des caniveaux à Mboueni. De nombreuses habitations sont souvent envahies par des eaux de ruissellement. Un collectif avait été mis en place. Un huissier de justice a été saisi.
«Nous remercions les autorités et leur sommes reconnaissants, mais nous voulons des caniveaux, nous avons perdu tous nos biens, l’Etat doit trouver une solution. Les gens font face à un calvaire, personne ne peut supporter une telle situation, les eaux envahissent nos maisons», a indiqué Abderemane Said Abdallah, responsable des magasins Dini Charif.
Des experts comoriens en BTP ne cessent de dénoncer le manque de contrôle des travaux publics. Le directeur du laboratoire Hissab-Lasanthec, Ahmed Said Abdallah, a fait, par exemple, un plaidoyer en faveur de la mise en place d’un bureau de contrôle des travaux publics pour «s’assurer de la fiabilité des chantiers de l’Etat» qui seront confiés aux entreprises privées.
Le directeur national des routes, Said Ousseine, a indiqué, de son côté, que l’enveloppe destinée à la réfection de la route Mboueni était insuffisante pour prendre en charge des travaux connexes. «C’est un problème de fonds, nous avons assuré la réfection de la route, on n’avait pas des moyens pour faire des caniveaux», a-t-il expliqué.
A.S.K.:albalad
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