Les leaders du Syndicat des journalistes de Madagascar prévoient une manifestation sur la place de la démocratie à Ambohijatovo samedi pour ...
Les leaders du Syndicat des journalistes de Madagascar prévoient une manifestation sur la place de la démocratie à Ambohijatovo samedi pour réclamer la liberté de la presse. Mais étant donné qu’aucun des opposants qui ont voulu accéder à ce lieu n’a pu réussir à obtenir l’avale des autorités compétentes, un risque d’affrontement entre forces de l’ordre et manifestants est à craindre.
Le syndicat des journalistes de Madagascar, les adeptes du Kung-Fu et des associations des habitants du bas quartier se rallient aux causes d’une station radio privée, dénommée Free FM, afin de militer pour l’instauration d’une véritable démocratie, la liberté et l’Etat de droit dans la Grande île.
Ce samedi, ils prévoient d’organiser une grande manifestation à Ambohijatovo, un jardin baptisé « place de la démocratie » par le président de la Transition, Andry Rajoelina, alors qu’il était encore maire de la capitale tananarivienne en 2009. Mais depuis, l’accès à cette fameuse place est interdit à toute manifestation à caractère « politique ».
Plusieurs mouvements anti-régimes ont tenté à maintes reprises d’y tenir une manifestation mais leurs tentatives se sont à chaque fois soldées par des affrontements avec les forces de l’ordre, sommées de quadriller l’endroit.
Dernièrement, les parlementaires issus de la mouvance de l’ancien président, Marc Ravalomanana, ont voulu y descendre. Mais n’ayant pas obtenu l’autorisation de la mairie ni de la Préfecture, ce sont les bombes lacrymogènes lancées par la police qui les ont accueillis à leur arrivée devant le portail.
Ce samedi, des journalistes qui se disent en soif d’une véritable liberté de la presse tenteront d’investir les lieux avec ou sans l’autorisation des autorités de la ville, compte tenu d’une lettre déposée à cet effet à la mairie et à la Préfecture d’Antananarivo.
Rappelons que la station radio privée, dénommée Free FM, se donne comme mot d’ordre, de déballer les grands dossiers qui incriminent les tenants du pouvoir actuel dans le pays. Une des raisons qui expliquent la forte audience qu’elle s’est faite depuis sa création.
Mis à mal, l’Etat a multiplié les avertissements à l’endroit des deux principaux animateurs de la radio, à savoir la journaliste Lalatiana Rakotondrazafy, gérante de la station, et son confrère Fidèle Razanapiera.
Vers mi-avril, ladite station avait déjà reçu une lettre de mise en demeure de la part du ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason, pour manquements au respect des obligations.
Puis, les deux animateurs de la radio ont été par la suite placés en garde à vue durant 24 heures pour « diffamation, diffusion de fausses nouvelles et incitation à la haine » en début du mois.
Au lendemain de cette affaire, le syndicat des journalistes, dirigé par Rocco Rasoanaivo a lancé un ultimatum de 72 heures à l’adresse du ministre de tutelle ; lequel n’a pas daigné réagir.
Ce samedi, ils dénonceront encore une fois certaines décisions de ce ministère qui leur paraissent injustes. Entre autres, les lettres de mise en demeure adressées dernièrement à Free FM, TV Plus et Tia Tanindrazana.
Ces journalistes réclament également la transparence sur le dossier Fréquence Plus, victimes de saccages en mai 2010. A l’époque, des éléments de la Force d’Intervention Spéciale (FIS), un organe rattaché alors à la présidence de la Transition, avaient fait une irruption musclée dans les locaux de cette station pour appréhender un membre de l’opposition, en blessant certains des journalistes qui se trouvaient sur place et en saccageant les meubles de la station. Depuis, aucun de ces limiers n’a fait l’objet d’une arrestation, déplorent le Syndicat.
Source : Midi Madagascar avec linfo.re
Le syndicat des journalistes de Madagascar, les adeptes du Kung-Fu et des associations des habitants du bas quartier se rallient aux causes d’une station radio privée, dénommée Free FM, afin de militer pour l’instauration d’une véritable démocratie, la liberté et l’Etat de droit dans la Grande île.
Ce samedi, ils prévoient d’organiser une grande manifestation à Ambohijatovo, un jardin baptisé « place de la démocratie » par le président de la Transition, Andry Rajoelina, alors qu’il était encore maire de la capitale tananarivienne en 2009. Mais depuis, l’accès à cette fameuse place est interdit à toute manifestation à caractère « politique ».
Plusieurs mouvements anti-régimes ont tenté à maintes reprises d’y tenir une manifestation mais leurs tentatives se sont à chaque fois soldées par des affrontements avec les forces de l’ordre, sommées de quadriller l’endroit.
Dernièrement, les parlementaires issus de la mouvance de l’ancien président, Marc Ravalomanana, ont voulu y descendre. Mais n’ayant pas obtenu l’autorisation de la mairie ni de la Préfecture, ce sont les bombes lacrymogènes lancées par la police qui les ont accueillis à leur arrivée devant le portail.
Ce samedi, des journalistes qui se disent en soif d’une véritable liberté de la presse tenteront d’investir les lieux avec ou sans l’autorisation des autorités de la ville, compte tenu d’une lettre déposée à cet effet à la mairie et à la Préfecture d’Antananarivo.
Rappelons que la station radio privée, dénommée Free FM, se donne comme mot d’ordre, de déballer les grands dossiers qui incriminent les tenants du pouvoir actuel dans le pays. Une des raisons qui expliquent la forte audience qu’elle s’est faite depuis sa création.
Mis à mal, l’Etat a multiplié les avertissements à l’endroit des deux principaux animateurs de la radio, à savoir la journaliste Lalatiana Rakotondrazafy, gérante de la station, et son confrère Fidèle Razanapiera.
Vers mi-avril, ladite station avait déjà reçu une lettre de mise en demeure de la part du ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason, pour manquements au respect des obligations.
Puis, les deux animateurs de la radio ont été par la suite placés en garde à vue durant 24 heures pour « diffamation, diffusion de fausses nouvelles et incitation à la haine » en début du mois.
Au lendemain de cette affaire, le syndicat des journalistes, dirigé par Rocco Rasoanaivo a lancé un ultimatum de 72 heures à l’adresse du ministre de tutelle ; lequel n’a pas daigné réagir.
Ce samedi, ils dénonceront encore une fois certaines décisions de ce ministère qui leur paraissent injustes. Entre autres, les lettres de mise en demeure adressées dernièrement à Free FM, TV Plus et Tia Tanindrazana.
Ces journalistes réclament également la transparence sur le dossier Fréquence Plus, victimes de saccages en mai 2010. A l’époque, des éléments de la Force d’Intervention Spéciale (FIS), un organe rattaché alors à la présidence de la Transition, avaient fait une irruption musclée dans les locaux de cette station pour appréhender un membre de l’opposition, en blessant certains des journalistes qui se trouvaient sur place et en saccageant les meubles de la station. Depuis, aucun de ces limiers n’a fait l’objet d’une arrestation, déplorent le Syndicat.
Source : Midi Madagascar avec linfo.re
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