Quand la heine, la rancoeur et l'amateurisme s'invitent dans nos malheurs : Yemtroumé Paris à Marseille, en passant par Lyon, Dunke...
Quand la heine, la rancoeur et l'amateurisme s'invitent dans nos malheurs : Yemtroumé
Paris à Marseille, en passant par Lyon, Dunkerque, Nice, l'Île de la Réunion et dans d'autres villes, tous les comoriens se mobilisent pour venir en aide aux malheureux sinistrés des pluies torrentielles qui ont repris encore et qui font que la situation devient chaotique. Certes, c'est du devoir de chacune et chacun de se déployer pour la bonne cause, mais on ne veut pas manquer de remercier toutes et tous parmi nos compatriotes de la diaspora, et surtout les amis des Comores qui continuent à répondre à nos doléances dans cette période difficile.
Les images qu'on ne cesse de nous montrer sont alarmantes et au lieu de verser la haine et la rancœur mobilisons nous et ne créons pas de problèmes là où il n'y en a pas. L'heure est à la solidarité. Ici à Marseille, on suit avec une très grande attention l'évolution de la situation, et on est choqué par quelques interventions d'ordre égoïstes qui polluent les efforts des uns et des autres. Comment on pourrait empêcher des comoriens d'aller frapper à des portes soit disant ils n'habitent pas dans ces lieux-là, et pire, on exige une concertation de la part des '' propriétaires'' de ces lieux ? Voyez-vous, c'est de la foutaise et de l'immaturité. Ce que nous lisons ici et là, nous effraie et il faut que ça s'arrête car la politique ne doit absolument s'inviter dans cette douleur. On est tous attachés à des convictions politiques différentes et c'est ce qui fait le jeu de la démocratie. On ne doit pas nous interdire de tendre la main à quelqu'un qui s'associe à nos malheurs parce que, on ne partage pas les mêmes valeurs politiques. C'est de l'absurdité. A Marseille, on se félicite de la multiplicité de candidatures aux législatives de nos compatriotes qui s'engagent en politique, et y adhérent celles et ceux qui partagent encore une fois les mêmes idées politiques. D'autres feront campagne pour d'autres candidats qui ne seront pas forcément des comoriens, et toujours dans l'élan démocratique.
Dans tous les coins de la France, toutes les initiatives sont prises et toutes les tendances politiques nous ont tendu la main. Si nos gouvernants ont été capables de mettre la main dans les caisses de l'Etat, on ne serait pas arrivés là. Ces dernières sont vides, et on n'a pas été capable d'assurer les premières nécessités. Il a fallu faire appel à l'extérieur. Des personnes mal intentionnées mènent une campagne destructrice et commencent à douter de la sincérité des compatriotes qui se sont déployés dans tous les coins du monde pour aider les nôtres. S'il y a des personnes à reprocher et à mettre en cause, ça serait les autorités comoriennes qu'on accueille ici tous les jours, les bras ouverts, alors quelles ont ruiné le pays. On a notre part de responsabilité. A l'ambassade des Comores à Paris, s'est formé un club d'experts sous l'autorité de son excellence, Abdallah Mirghane, ambassadeur des Comores à Paris, et qui laisse entendre qu'il a la situation en mains, alors que c'est du ''pipo'' comme disait l'autre. Cette ambassade est à l'image du pays, et il faut arrêter de prendre les comoriens comme des débiles. Ces experts habitent dans des régions en France où ils peuvent faire autant comme les autres, mais se contentent de s'accaparer des efforts de celles et ceux qui mouillent les chemises sur le terrain, et sortent toutes les deux minutes, de communiqués fantaisistes comme si les patriotes qui courent auprès des donateurs ne seraient pas capables de le faire. Cerise sur le gâteau, tous s'affichent sur une photo dans le journal Alwatwan pour laisser faire croire qu'ils sont au boulot. Pauvres Comores !
Tout ce qu'on peut dire à nos compatriotes engagés dans la politique, c'est d'être dignes dans leurs convictions et leurs engagements, éviter les erreurs de ceux qui leur ont précédé, et qui, emportés dans leurs désirs personnels, ont été radié de leurs partis politiques. Nous vous encourageons dans le sens du militantisme car grâce au dévouement de certains, on récolte les fruits dans nos villages, nos villes et dans tout le pays. Plus de haine et de rancœur car ce n'est pas le moment.
Ben Ali Echata
Marseille
Les images qu'on ne cesse de nous montrer sont alarmantes et au lieu de verser la haine et la rancœur mobilisons nous et ne créons pas de problèmes là où il n'y en a pas. L'heure est à la solidarité. Ici à Marseille, on suit avec une très grande attention l'évolution de la situation, et on est choqué par quelques interventions d'ordre égoïstes qui polluent les efforts des uns et des autres. Comment on pourrait empêcher des comoriens d'aller frapper à des portes soit disant ils n'habitent pas dans ces lieux-là, et pire, on exige une concertation de la part des '' propriétaires'' de ces lieux ? Voyez-vous, c'est de la foutaise et de l'immaturité. Ce que nous lisons ici et là, nous effraie et il faut que ça s'arrête car la politique ne doit absolument s'inviter dans cette douleur. On est tous attachés à des convictions politiques différentes et c'est ce qui fait le jeu de la démocratie. On ne doit pas nous interdire de tendre la main à quelqu'un qui s'associe à nos malheurs parce que, on ne partage pas les mêmes valeurs politiques. C'est de l'absurdité. A Marseille, on se félicite de la multiplicité de candidatures aux législatives de nos compatriotes qui s'engagent en politique, et y adhérent celles et ceux qui partagent encore une fois les mêmes idées politiques. D'autres feront campagne pour d'autres candidats qui ne seront pas forcément des comoriens, et toujours dans l'élan démocratique.
Dans tous les coins de la France, toutes les initiatives sont prises et toutes les tendances politiques nous ont tendu la main. Si nos gouvernants ont été capables de mettre la main dans les caisses de l'Etat, on ne serait pas arrivés là. Ces dernières sont vides, et on n'a pas été capable d'assurer les premières nécessités. Il a fallu faire appel à l'extérieur. Des personnes mal intentionnées mènent une campagne destructrice et commencent à douter de la sincérité des compatriotes qui se sont déployés dans tous les coins du monde pour aider les nôtres. S'il y a des personnes à reprocher et à mettre en cause, ça serait les autorités comoriennes qu'on accueille ici tous les jours, les bras ouverts, alors quelles ont ruiné le pays. On a notre part de responsabilité. A l'ambassade des Comores à Paris, s'est formé un club d'experts sous l'autorité de son excellence, Abdallah Mirghane, ambassadeur des Comores à Paris, et qui laisse entendre qu'il a la situation en mains, alors que c'est du ''pipo'' comme disait l'autre. Cette ambassade est à l'image du pays, et il faut arrêter de prendre les comoriens comme des débiles. Ces experts habitent dans des régions en France où ils peuvent faire autant comme les autres, mais se contentent de s'accaparer des efforts de celles et ceux qui mouillent les chemises sur le terrain, et sortent toutes les deux minutes, de communiqués fantaisistes comme si les patriotes qui courent auprès des donateurs ne seraient pas capables de le faire. Cerise sur le gâteau, tous s'affichent sur une photo dans le journal Alwatwan pour laisser faire croire qu'ils sont au boulot. Pauvres Comores !
Tout ce qu'on peut dire à nos compatriotes engagés dans la politique, c'est d'être dignes dans leurs convictions et leurs engagements, éviter les erreurs de ceux qui leur ont précédé, et qui, emportés dans leurs désirs personnels, ont été radié de leurs partis politiques. Nous vous encourageons dans le sens du militantisme car grâce au dévouement de certains, on récolte les fruits dans nos villages, nos villes et dans tout le pays. Plus de haine et de rancœur car ce n'est pas le moment.
Ben Ali Echata
Marseille
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